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Bouvet, Charles: Trois identifications de dessins appartenant au musée de l'Opéra: J.-B. Isabey et G. de Saint-Aubin
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.19275#0047
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qu’à l’époque de la Restauration à laquelle il appartient
pourtant sans conteste. Il mesure : H. omi48; L. om2o5.
A la date que porte le dessin que nous considérons,
l’Académie de musique et de danse ne monta que deux
ouvrages : Mars et Vénus ou les filets de Vulcain, ballet
en quatre actes, musique de Schneitzhoeffer, représenté
pour la première fois le lundi 29 mai 1826, et Le siège de
Corinthe, opéra en trois actes de Rossini, représenté le
lundi g octobre de la même année 1826.
Ce dernier ouvrage ne semble pas comporter un décor
du genre de celui dont nous nous occupons; par contre,
le sujet mythologique traité par le chorégraphe Blache
père, aurait fort bien pu fournir à J. Isabey les éléments
du dessin en question ; il se pourrait donc qu’il ait été
fait pour Mars et Vénus (acte IV : les Jardins du mont
Olympe). Cependant, de l’examen des livrets et des mises
d’ouvrages, il résulte que la décoration des Filets de Vul-
cain, aussi bien que celle du Siège de Corinthe, a été
exécutée par Cicéri, « peintre-décorateur de l’Académie
Royale »; mais, comme dans maints cas un dessinateur
fait une maquette qu’exécute un autre décorateur, il est
fort possible que les choses se soient passées ainsi dans
le cas particulier Isabey-Cicéri.
En 1826, Jean-Baptiste Isabey jouit d’une grande noto-
riété; à vrai dire il est à l’apogée de sa renommée, alors
qu’à la même époque Cicéri, quoique exerçant les fonc-
tions élevées de dessinateur en chef de l’Opéra et prési-
dant aux travaux de décorations nécessités par les fêtes
du sacre de Charles X, était néanmoins et tout naturelle-
ment amené à des sentiments déférents à l’égard d’Isabey,
dont au reste il était le gendre.
D’autre part, comme le « Devis approximatif des Filets
de Vulcain selon la note de M. Cicéri », prévoit pour le
décor du mont Olympe : « du côté jardin un temple, plus
deux autres temples et des perches pour les rideaux et
plafonds », et que cet argument correspond à peu près
exactement à l’agencement de notre dessin, il y a donc
bien des raisons de croire que celui-ci ait été exécuté
pour le ballet de Schneitzhoefler et Blache. Quoi qu’il en
qu’à l’époque de la Restauration à laquelle il appartient
pourtant sans conteste. Il mesure : H. omi48; L. om2o5.
A la date que porte le dessin que nous considérons,
l’Académie de musique et de danse ne monta que deux
ouvrages : Mars et Vénus ou les filets de Vulcain, ballet
en quatre actes, musique de Schneitzhoeffer, représenté
pour la première fois le lundi 29 mai 1826, et Le siège de
Corinthe, opéra en trois actes de Rossini, représenté le
lundi g octobre de la même année 1826.
Ce dernier ouvrage ne semble pas comporter un décor
du genre de celui dont nous nous occupons; par contre,
le sujet mythologique traité par le chorégraphe Blache
père, aurait fort bien pu fournir à J. Isabey les éléments
du dessin en question ; il se pourrait donc qu’il ait été
fait pour Mars et Vénus (acte IV : les Jardins du mont
Olympe). Cependant, de l’examen des livrets et des mises
d’ouvrages, il résulte que la décoration des Filets de Vul-
cain, aussi bien que celle du Siège de Corinthe, a été
exécutée par Cicéri, « peintre-décorateur de l’Académie
Royale »; mais, comme dans maints cas un dessinateur
fait une maquette qu’exécute un autre décorateur, il est
fort possible que les choses se soient passées ainsi dans
le cas particulier Isabey-Cicéri.
En 1826, Jean-Baptiste Isabey jouit d’une grande noto-
riété; à vrai dire il est à l’apogée de sa renommée, alors
qu’à la même époque Cicéri, quoique exerçant les fonc-
tions élevées de dessinateur en chef de l’Opéra et prési-
dant aux travaux de décorations nécessités par les fêtes
du sacre de Charles X, était néanmoins et tout naturelle-
ment amené à des sentiments déférents à l’égard d’Isabey,
dont au reste il était le gendre.
D’autre part, comme le « Devis approximatif des Filets
de Vulcain selon la note de M. Cicéri », prévoit pour le
décor du mont Olympe : « du côté jardin un temple, plus
deux autres temples et des perches pour les rideaux et
plafonds », et que cet argument correspond à peu près
exactement à l’agencement de notre dessin, il y a donc
bien des raisons de croire que celui-ci ait été exécuté
pour le ballet de Schneitzhoefler et Blache. Quoi qu’il en