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Musées Royaux des Arts Décoratifs et Industriels <Brüssel> [Hrsg.]
Bulletin des Musées Royaux des Arts Décoratifs et Industriels — 1905-1906

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No 6 (1906)
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https://doi.org/10.11588/diglit.27145#0056
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DES ARTS DÉCORATIFS ET INDUSTRIELS

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ouverts aux deux extrémités, à la ("OMcAz? et à la
c?;/%,sw. Cette dernière, après avoir reçu la charge,
se fermait au moyen d'un coin en bois ou en métal.
Il est possible aussi que, outre les mortiers, les
premières pièces d'artillerie à poudre, ou tout au
moins bon nombre d'entre elles, aient consisté en
un seul tube fermé à l'un de ses bouts, comme
les premières armes à feu portatives ou coule-
vrines à main.
Les pièces de l'époque portaient les noms divers
de canons, bombardes, mortiers, bombardelles, etc.
Toutes ces premières pièces d'artillerie, celles
datant des débuts de l'invention, ont dù être, en
général, de petit calibre et elles ne lançaient guère
que des projectiles appelés ou quelquefois
aussi des projectiles de métal, en fer ', ou en plomb.
Ceux-ci portaient le nom de Les plom-
mées ne furent guère employées d'une façon cou-
rante que dans la seconde moitié du xiv" siècle.
Les pièces d'artillerie de gros calibre, qui certai-
nement ne se sont rencontrées que rarement avant
cette époque, tiraient des boulets de pierre. Nous

COULEVRINE DU XV" SIÈCLE TROUVÉE A BOUVIGNES.
allons, du reste, revenir sur ce sujet un peu plus
loin.
Au xv" siècle, les pièces d'artillerie se compo-
1. Un acte du Gouvernement de la république de Flo-
rence, dont l'original existe encore, constate, dès 1326,
l'emploi de balles en fer de petit calibre
C/l vol. XXIII, distinction II,

sent) en général, de deux parties : Az yoA?'^, dans
laquelle on introduit le projectile, et la cZwzzArg <z
zzzoAz&ou ri ^ozzzA^ qui contenait la charge.
La zwAA? était composée de barres de fer forgé
soudées entre elles, à chaud, sur un mandrin; elles
étaient ensuite maintenues par des manchons join-
tifs ou frettes, également en fer, dont les joints
étaient eux-mêmes recouverts par des anneaux de
même métal.
La riy^zz zzzoAz'/g, ou ^ozAz ri était,
le plus souvent, en fer fondu, parfois en fer forgé.
De forme ordinairement cylindrique, elle était
munie d'une anse rendant sa manœuvre plus aisée.
L'une de ses extrémités, ouverte, était terminée
par un cylindre d'un diamètre plus étroit et pou-
vant pénétrer dans l'âme du canon.
Pour le tir, la chambre à feu, une fois chargée,
était maintenue par un coin de serrage que l'on
introduisait entre elle et l'affût de la pièce.
La lumière était pratiquée vers la culasse de la
chambre à feu, au fond d'un petit auget qui rece-
vait la poudre d'amorce, mise ainsi en communi-

(yPzzsA; & /a AvA? & Æz/.y
cation avec la charge et qui devait provoquer, par
sa propre inflammation, la déflagration de cette
dernière.
classe II, p. 65. — Cité et reproduit eu partie dans l'ou-
vrage du colonel FAVÉ, Aizz&s szzz' A? Azzssz! Azz^zzA- &
/GrA/A-z-M, t. III, p. 72 (ouvrage continué à l'aide des
notes de l'empereur Napoléon III).
 
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