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Musées Royaux des Arts Décoratifs et Industriels <Brüssel> [Hrsg.]
Bulletin des Musées Royaux des Arts Décoratifs et Industriels — 1905-1906

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No 11 (1906)
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https://doi.org/10.11588/diglit.27145#0098
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DES ARTS DÉCORATIFS ET INDUSTRIELS

87

La tâche fut répartie entre un certain nombre
d'artistes qui acceptèrent d'y collaborer :
MM. Lalique et Georges Pirard, M"= Delasalle,
M. E. de la Touche, M"<= Dufau, M. Wéry, M. Le-
père, M. Noël Bouhon et enfin M. Adler, s'occu-
pèrent respectivement à traduire en frises décora-
tives, dans le thème donné, les divers sujets que
nous venons d'énoncer.
De toutes ces frises, la plus belle, sans contredit,
était celle de M. René Lalique, consacrée à la flore
de France. Au point de vue décoratif, cette oeuvre
est parfaite : c'est la copie de la nature, mais une
copie non servile, tempérée par les nécessités spé-
ciales de l'adaptation décorative.
Ce qui constitue une réelle originalité dans cette
frise si bien conçue, c'est le mode d'expression
choisi par l'artiste pour traduire son œuvre. La
frise de René Lalique est en grosse toile écrue sur
laquelle sont appliqués des motifs en drap d'or dé-
coupé, qui sont eux-mêmes entourés et cerclés de
grosse ficelle. Au-dessus et au-dessous du motif de
décoration florale qui occupe le milieu de chaque
panneau, des lacis de ficelle circulent sur plusieurs
rangs, produisant, malgré la simplicité du moyen,
mais grâce au talent de l'artiste, un effet décoratif
des plus séduisant.
Le souhait formé par M. Henri Frantz, de voir
ces intéressantes frises acquises par quelques par-
ticuliers, par quelque musée, n'aura pas été fait
en vain.
Grâce à l'obligeante entremise de M. Pol Neveux
et de M. Horteloup, sous-commissaire de l'exposi-
tion des Beaux-Arts, le Musée du Cinquantenaire
a pu s'assurer la possession de deux fragments de la
frise de M. René Lalique. Ces deux morceaux,
choisis parmi les plus beaux, faisaient partie : l'un
du panneau des chardons, l'autre du panneau des
lunaires (vulgô zzzozzzzzzzi? zzfzz
Nous avons exposé ces deux fragments de frise
dans notre compartiment de la Peinture décorative
(section française), où ils pourront, pensons-nous,
être utilement consultés par nos artistes décora-
teurs. GEORGE MACOÏR.
DONS.
OUS avons reçu de M"' JULIE HAYEZ, au
nom de sa famille, une série de mouchoirs
brodés, presque tous bordés de Valenciennes, ayant
appartenu à ses parentes, M^" Gau des Voves et
M"*" la baronne de Thuret.
Ces pièces intéressantes, dont l'exécution se
place, semble-t-il, vers le milieu du siècle dernier,
nous apportent d'utiles indications sur la façon

dont, à cette époque, la dentelle intervenait cou-
ramment dans la garniture du linge, en concours
avec la broderie.
Nous exprimons ici tous nos remerciements aux
donateurs.
A propos du marbre de Mousty, offert par
M. LOUIS CAVENS au Musée, nous avions
hasardé l'assertion que c'était le seul morceau de
sculpture antique travaillé dans cette pierre, que
nous eût conservé le sol de la Belgique. M. Tandel,
président de l'Institut archéologique d'Arlon, nous
écrit que le Musée de cette ville possède une tête
de marbre en parfait état, découverte il y a quel-
que soixante-dix ans à Messancy. Le morceau que
nous venons d'acquérir n'est donc pas unique mais
il reste extrêmement rare, ce qui est déjà suffisant.

M. H. HILLER, ancien major de l'armée alle-
mande, vient de nous envoyer pour notre collec-
tion d'armes à feu portatives, quatre fusils qui
manquaient dans nos séries.
Ce sont d'abord deux fusils à silex ayant servi
dans la Landwehr allemande jusque vers 1850.
Ces deux fusils sont munis d'un bassinet en lai-
ton. L'embouchoir, la grenadière, la capucine et la
sous-garde de ces armes sont également en laiton.
Les canons ont une longueur de o"'çig, leur
calibre est de 0^0173.
Les platines de ces armes portent chacune un
millésime : l'une, celui de 1841, l'autre celui de
1843.
Ces platines sont du type français 1822, à bassi-
net en laiton avec garde-feu et chien à espalet. Ce
bassinet en laiton est une survivance de celui du
fusil français modèle 1777. Au surplus, ces deux
fusils, qui nous ont été donnés par M. Hiller, rap-
pellent par beaucoup de leurs détails, le fusil fran-
çais 1777 qui fut, du reste, rapidement adopté par
les diverses armées du continent et, dans la suite,
subit diverses modifications, surtout en ce qui con-
cerne la platine.
Les deux autres armes données au Musée de la
Porte de Hal, par M. Hiller, sont respectivement,
l'une : un exemplaire du ylz^z/ zw^eTTaZ zzJ/gzTzzzzzzZ.
77303%:/^ jA/z, 33 çy/z'zzzz'z'g 3& Tfzzzz^gz', fabriqué chez
Mauser frères, armuriers à Oberndorf, Wurtem-
berg, et l'autre, un exemplaire du /zz^z/ Fzzz/zzzz-
7g7-z't? 33//g77Z%7Z3i(, 77ZOa?iW z/g ^ z^gïzWozz, z7zz
^^77Zg AfzZZZJCZ* (izz! Co77Z77ZZMZOZZyl.
L'on sait que le fusil français Chassepot, modèle
 
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