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BULLETIN DES MUSEES ROYAUX
autres combattants ont des ailettes quadrangu-
laires.
Un autre chevalier, dans le même manuscrit (i),
est aussi figuré ayant les épaules défendues par
des spallières rondes.
Les autres parties de l’armement défensif de
histoire d’Alexandre » de la fin du xme siècle (i)
entres autres dans une miniature représentant un
combat et intitulée : « Cornent li rois Phelipes de
Machedone fut abatus et navrés à mort ».
Ces spallières étaient-elles doubles à la façon
des ailettes quadrangulaires, de manière à ce que
\/toyyvx\pexo cc&i,poi/nL /X&^^vvcLforv/X&ô (mp-u)
(Lotupe- cYe^> ocn-vdiivi/t’e^ e'W S>oio
FIG. I. — ANCIENNES CONDUITES D’EAU DÉCOUVERTES A RENAIX.
tous ces chevaliers indiquent bien la première
moitié du xive siècle : Heaumes à timbres ovoïdes,
plates sur le devant des jambes et pas aux bras,
ailettes rectangulaires chez certains d’entre eux.
On trouve également quelques exemples d’ai-
lettes rondes dans la a Chronique de France »,
du xive siècle (2), ainsi que dans la a Vraie
(1) Manuscrit n° 9245, fJ 304 (verso).
(2) Manuscrit n° 5, fos 4 (verso), 5o (verso), 63 (verso), etc.
l’épaule du chevalier pùt, comme dans ces der-
nières, s’emboîter entre les deux? Nous ne le
croyons pas. Rien dans les miniatures n’autorise
à le supposer. L’examen d’une autre miniature
d’un manuscrit du xme siècle (2), le psautier de
de l’abbaye de Peterborough, en Angleterre, nous
amène au contraire à conclure que ces spallières
(1) Manuscrit n° 11040, f° 16 (verso).
(2) Manuscrit n° 9961-62, Psalterium, fû i3.
BULLETIN DES MUSEES ROYAUX
autres combattants ont des ailettes quadrangu-
laires.
Un autre chevalier, dans le même manuscrit (i),
est aussi figuré ayant les épaules défendues par
des spallières rondes.
Les autres parties de l’armement défensif de
histoire d’Alexandre » de la fin du xme siècle (i)
entres autres dans une miniature représentant un
combat et intitulée : « Cornent li rois Phelipes de
Machedone fut abatus et navrés à mort ».
Ces spallières étaient-elles doubles à la façon
des ailettes quadrangulaires, de manière à ce que
\/toyyvx\pexo cc&i,poi/nL /X&^^vvcLforv/X&ô (mp-u)
(Lotupe- cYe^> ocn-vdiivi/t’e^ e'W S>oio
FIG. I. — ANCIENNES CONDUITES D’EAU DÉCOUVERTES A RENAIX.
tous ces chevaliers indiquent bien la première
moitié du xive siècle : Heaumes à timbres ovoïdes,
plates sur le devant des jambes et pas aux bras,
ailettes rectangulaires chez certains d’entre eux.
On trouve également quelques exemples d’ai-
lettes rondes dans la a Chronique de France »,
du xive siècle (2), ainsi que dans la a Vraie
(1) Manuscrit n° 9245, fJ 304 (verso).
(2) Manuscrit n° 5, fos 4 (verso), 5o (verso), 63 (verso), etc.
l’épaule du chevalier pùt, comme dans ces der-
nières, s’emboîter entre les deux? Nous ne le
croyons pas. Rien dans les miniatures n’autorise
à le supposer. L’examen d’une autre miniature
d’un manuscrit du xme siècle (2), le psautier de
de l’abbaye de Peterborough, en Angleterre, nous
amène au contraire à conclure que ces spallières
(1) Manuscrit n° 11040, f° 16 (verso).
(2) Manuscrit n° 9961-62, Psalterium, fû i3.