Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

La chronique des arts et de la curiosité — 1877

DOI issue:
Nr. 33 (3 Novembre)
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.26612#0319
Overview
Facsimile
0.5
1 cm
facsimile
Scroll
OCR fulltext
ET DE LA CURIOSITÉ

319

Membres nommés :

MM. ?

Paul Baudry.

Cahanel.

Gérôme.

Lehmann.

Dt-launay.

Jules Dupré.

Caveher.

Paul Dubois.

Lefuel.

Bœswilhvald.

Henriquel-Dupont.

Gounod.

Jourdain.

? MM.

de Longpérier.
Berthelot.

Duc.

Ed. Charton.
Lambert de Sainte-
Croix.

Hamille.
de Boissieu,
le comte d’Armaillé.
le comte Louis de
Ségur.

Edouard André.
Maurice Cottier.

Secrétaire :

M. Georges Lafenestre, chef du bureau des
beaux arts.

Secrétaire adjoint :

M. Mayou, sous-chef du bureau des beaux-
arts.

NÉCROLO GIE

On annonce la mort du sculpteur Durham.
Né à Londres en 1821, Joseph Durham se fit
connaître en 1848 par son bus'e de Jenny
Lind. Il avait déjà fait plusieurs statues com-
mandées par le lord-maire, lorsqu’on mit au
concours le projet d’un monument commémo-
ratif de l’Exposition universelle de 1831. Le
projet de Durham fut choisi. C’était une statue
de la reine. Cette statue était déjà presque
achevée, lorsque, le prince Albert étant mort,
la reine voulut que Durham y substituât la
statue du prince consort. Durham fit encore x
trois autres statues du prince. Il a composé
également plusieurs groupes trôs-estimés, et
diverses statues représentant des personnages
mythologiques ou des sujets allégoriques.
Durham était, depuis 1868, l’un des membres
les plus distingués do l’Académie royale des
beaux-arts.

Paris, le 24 octobre 1877.

JOSEPH BRUNET.

NOUVELLES

Le ministre de l’instruction publique,
des cultes et les beaux-arts, sur le rapport de
M. Je directeur des beaux-arts, vient de déci-
der qu’un certain nombre de portraits ou
bustes de célébrités contemporaines seraient
placés dans les galeries du musée de Ver-
sailles.

Les portraits et bustes qui ont été dès au-
jourd’hui désignés sont ceux de :

Chateaubriand, de Villèle, de Serre, deMar-
t.ignac, Royer-Collard, Ampère, Guizot, Molé,
Thiers, Berryer, de Lamartine , Dupin, de
Montalemberi, Lacordaire, Cousin,- Mgr Si-
bour, Mgr Darboy, président Bonjean, Sainte-
Beuve, Alexandre Dumas, Alfred de Musset,
H. de Balzac, Ingres, Delacroix, Horace Ver-
net, Delaroche, Decamps, Flandrin , David
d’Angers, Théodore Rousseau, Le Verrier,
Scribe , Auber , Rossini , Ilalévy, Félicien
David.

't On a trouvé aux Archives nationales un
certain nombre de dessins de Bérain, ayant
servi de maquettes pour les décors de l’Opéra.

Notre confrère M. Jean Alesson (Alès)
vient d’ètre nommé officier d’académie pour
d’importants travaux bibliographiques.

LES MÉDAILLONS ET MÉDAILLES EN TOUS I
MÉTAUX DOIVENT-ILS PRENDRE PLACE, A
L’EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1878, DANS (

LA SUITE DES PORTRAITS NATIONAUX, ou ) X
BIEN FIGURERONT - ILS EXCLUSIVEMENT
DANS LA SECTION DE L’ART ANCIEN ?

Telle est la question que me posait, ces
jours derniers, l’un de mes correspondants de
) Paris. Je la soumets, à mon tour, aux lec-
| tours de la Chronique.

Cette question me semble jugée à l’avance.

; Quel est, en elfet, le but qu’on s’est proposé
en décidant la formation temporaire de ce
pandémonium national? Réunir sur un seul
point, afin que la vue et l’étude en soient fa
ciles à tous, les portraits authentiques des cé-
lébrités françaises. Vouloir en exclure telle ou
telle catégorie, sous un prétexte plus ou
moins futile, serait déplorable. Il en résulte-
rait sans nul doute un amoindrissement dans
l’intérêt de l’ensemble. Qu’on ne pense pas
déflorer l’œuvre des modeleurs et des gra-
veurs de médailles français, si l’on en détache
quelques pièces; il restera, quoi qu’il ad-
vienne, l’une des principales gloires de notre
; Art ancien. Ne perdons pas de vue que la mé-
daille a toujours eu pour destination pre-
mière de transmettre àla postérité les traits de
la personne qu’elle représente ; d’où il résulte
que sa place est marquée parmi les portraits.

L’image de plusieurs individualités de haute
valeur ne nous a pas été, du reste, autrement
conservée. Il faudrait donc, chose inadmissi-
ble, s’abstenir de leur rendre le même hon-
neur qu’aux autres parce qu’on a usé de ce
mode de reproduction pour elles ? Est-il be-
soin d’ajouter qu’eùt-on d’autres portraits que
ces médailles, celles-ci montrant presque
toutes des profils, il importerait encore d’en-
visager les têtes sous Get aspect, le plus pro-
pice de tous à l’accentuation du caractère
moral et intellectuel?
 
Annotationen