AVANT-PROPOS
Lexique n’est point une œuvre d'érudition originale : il y
a entre lui et le Dictionnaire des Antiquités grecques et romaines
que dirige M. Saglio à peu près la distance qui sépare le grand
dictionnaire de Forcellini de ceux de M. Sommer ou de M. Châ-
telain. C'est dire que nous avons eu surtout en vue, en le rédi-
geant, l'intérêt de l'enseignement secondaire, de ses maîtres,
de ses candidats, de ses élèves les plus avancés. Nous avons
voulu, en somme, leur offrir un supplément aux dictionnaires
latin-français qu'ils ont entre les mains. Dans ceux-ci, ils trou-
vent avec la forme des différents mots, leurs significations
diverses et leurs acceptions variées, aussi bien concrètes qu'abs-
traites; mais le sens des mots, rendu généralement par une
seule expression y reste toujours enveloppé d’un certain vague;
il est impossible d'y échapper aux- synonymes et aux à peu près :
ainsi solea et crepida y sont tous deux traduits par « sandale »,
statera et libra par « balance ». Notre lexique est précisément
destiné, dans notre pensée, à distinguer les synonymes, à pré-
ciser les à peu près, soit au moyen de quelques lignes d’expli-
cation, soit par des figures. Un livre de cette sorte ne serait
pas une nouveauté en Allemagne; en France nous ne possédons
guère, dans cette catégorie, que la traduction du dictionnaire
de Ricli, par M. Chéruel. Mais outre que ce volume, malgré
Lexique n’est point une œuvre d'érudition originale : il y
a entre lui et le Dictionnaire des Antiquités grecques et romaines
que dirige M. Saglio à peu près la distance qui sépare le grand
dictionnaire de Forcellini de ceux de M. Sommer ou de M. Châ-
telain. C'est dire que nous avons eu surtout en vue, en le rédi-
geant, l'intérêt de l'enseignement secondaire, de ses maîtres,
de ses candidats, de ses élèves les plus avancés. Nous avons
voulu, en somme, leur offrir un supplément aux dictionnaires
latin-français qu'ils ont entre les mains. Dans ceux-ci, ils trou-
vent avec la forme des différents mots, leurs significations
diverses et leurs acceptions variées, aussi bien concrètes qu'abs-
traites; mais le sens des mots, rendu généralement par une
seule expression y reste toujours enveloppé d’un certain vague;
il est impossible d'y échapper aux- synonymes et aux à peu près :
ainsi solea et crepida y sont tous deux traduits par « sandale »,
statera et libra par « balance ». Notre lexique est précisément
destiné, dans notre pensée, à distinguer les synonymes, à pré-
ciser les à peu près, soit au moyen de quelques lignes d’expli-
cation, soit par des figures. Un livre de cette sorte ne serait
pas une nouveauté en Allemagne; en France nous ne possédons
guère, dans cette catégorie, que la traduction du dictionnaire
de Ricli, par M. Chéruel. Mais outre que ce volume, malgré