ASSI
26
AUCT
Assidni, synonyme de locupletes.
Voir ce mot.
Assignat™ agrorum. Opération
réglée par les triumviri agris dandis
assignandis, qui consiste à donner à des
particuliers à titre de possessions cer-
taines parcelles du territoire vaincu
{agri occupatoriï). (VoirAger.) P. J.
Assis. Voir Axis 3 et 4.
Atellana fabula.Comédie bouffonne,
ainsi appelée d'Atella, ville osque, soit
que ce genre de divertissement fût ori-
ginaire d’Atella, soit que l’esprit caus-
tique des Romains s’y moquât spéciale-
ment des Atellans. L’atellane fut d’abord
un divertissement des jeunes gens de
Rome. Après les guerres puniques, cette
sorte de comédie fut abandonnée aux
histrions ; dès lors aussi, les atellanes ne
furent plus improvisées, mais écrites
par des auteurs spéciaux ; tout au moins
en écrivaient-ils le canevas. Analogue
à la comédie italienne {commedia dell’
arte) qui semble jusqu’à un certain point
la descendante de l’atellane, et qui est
la manifestation des mêmes instincts de
la race, l’atellane ne mettait en scène
que des personnages invariables, Mac-
cus, Pappus, Bucco, Dossennus, Mandu-
cus, Lamia. P.
Athleta. Nom général donné à tous
ceux dont c’était la profession de dis-
puter les prix donnés dans les jeux pu-
blics à la force physique. Ils étaient
divisés en différentes catégories (Voir
Cursor, Luctator, Pugil, Pancratiasta).
Les premiers athlètes que l’on vit à
Rome n’v parurent quel dans les deux
derniers siècles de la République. Long-
temps choqués par la frivolité des jeux
athlétiques et par la nudité que ces
jeux exigeaient, les Romains s’y habi-
tuèrent à la longue; à partir de Néron,
ils s’y passionnèrent. P.
Atrainenlum. 1° Toute espèce de
rtoir ;
2° — librarhun. encre, faite de
gomme et de noir de fumée, avec la-
quelle on écrivait sur le papyrus et le
parchemin. F. V.
Atriensis. Esclave à qui était confié
le soin de Yatrium et en général des
objets d’art de la maison. Il exerçait
une sorte de surveillance sur les autres
esclaves et faisait fonction d’intendant
en chef. Dans les propriétés de ville, il
était souvent chargé de la comptabilité.
F. V.
Atrium. Logis primitif des Etrus-
ques et des Romains. C’était ancienne-
ment une grande salle éclairée par une
ouverture rectangulaire du toit {com-
pluvium') et entourée de chambres
(fig. 35). Le foyer et l’autel des dieux
Fig. 35.
domestiques {ara, focus) y était dressé,
et, au fond, juste en face de l’entrée
(janua), le lit conjugal {lectus genialis).
Après les guerres puniques, quand les
Romains ont emprunté aux Grecs le
peristylium (v. ce mot), Y atrium cons-
titue l’appartement de réception (Voir
Domus). P.
On donnait aussi ce nom à certains
édifices publics, dont la forme ar-
chitecturale, correspondait à celle de
Yatrium. Certains atria étaient affectés
au culte (Voir Fanum) : par exemple,
ra/rûnn Vestae, où demeuraient les ves-
tales. D’autres ne servaient qu'aux af-
faires, par exemple, Yatrium Libertatis,
où les censeurs accomplissaient leurs
fonctions.
Audio. Vente aux enchères publi-
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AUCT
Assidni, synonyme de locupletes.
Voir ce mot.
Assignat™ agrorum. Opération
réglée par les triumviri agris dandis
assignandis, qui consiste à donner à des
particuliers à titre de possessions cer-
taines parcelles du territoire vaincu
{agri occupatoriï). (VoirAger.) P. J.
Assis. Voir Axis 3 et 4.
Atellana fabula.Comédie bouffonne,
ainsi appelée d'Atella, ville osque, soit
que ce genre de divertissement fût ori-
ginaire d’Atella, soit que l’esprit caus-
tique des Romains s’y moquât spéciale-
ment des Atellans. L’atellane fut d’abord
un divertissement des jeunes gens de
Rome. Après les guerres puniques, cette
sorte de comédie fut abandonnée aux
histrions ; dès lors aussi, les atellanes ne
furent plus improvisées, mais écrites
par des auteurs spéciaux ; tout au moins
en écrivaient-ils le canevas. Analogue
à la comédie italienne {commedia dell’
arte) qui semble jusqu’à un certain point
la descendante de l’atellane, et qui est
la manifestation des mêmes instincts de
la race, l’atellane ne mettait en scène
que des personnages invariables, Mac-
cus, Pappus, Bucco, Dossennus, Mandu-
cus, Lamia. P.
Athleta. Nom général donné à tous
ceux dont c’était la profession de dis-
puter les prix donnés dans les jeux pu-
blics à la force physique. Ils étaient
divisés en différentes catégories (Voir
Cursor, Luctator, Pugil, Pancratiasta).
Les premiers athlètes que l’on vit à
Rome n’v parurent quel dans les deux
derniers siècles de la République. Long-
temps choqués par la frivolité des jeux
athlétiques et par la nudité que ces
jeux exigeaient, les Romains s’y habi-
tuèrent à la longue; à partir de Néron,
ils s’y passionnèrent. P.
Atrainenlum. 1° Toute espèce de
rtoir ;
2° — librarhun. encre, faite de
gomme et de noir de fumée, avec la-
quelle on écrivait sur le papyrus et le
parchemin. F. V.
Atriensis. Esclave à qui était confié
le soin de Yatrium et en général des
objets d’art de la maison. Il exerçait
une sorte de surveillance sur les autres
esclaves et faisait fonction d’intendant
en chef. Dans les propriétés de ville, il
était souvent chargé de la comptabilité.
F. V.
Atrium. Logis primitif des Etrus-
ques et des Romains. C’était ancienne-
ment une grande salle éclairée par une
ouverture rectangulaire du toit {com-
pluvium') et entourée de chambres
(fig. 35). Le foyer et l’autel des dieux
Fig. 35.
domestiques {ara, focus) y était dressé,
et, au fond, juste en face de l’entrée
(janua), le lit conjugal {lectus genialis).
Après les guerres puniques, quand les
Romains ont emprunté aux Grecs le
peristylium (v. ce mot), Y atrium cons-
titue l’appartement de réception (Voir
Domus). P.
On donnait aussi ce nom à certains
édifices publics, dont la forme ar-
chitecturale, correspondait à celle de
Yatrium. Certains atria étaient affectés
au culte (Voir Fanum) : par exemple,
ra/rûnn Vestae, où demeuraient les ves-
tales. D’autres ne servaient qu'aux af-
faires, par exemple, Yatrium Libertatis,
où les censeurs accomplissaient leurs
fonctions.
Audio. Vente aux enchères publi-