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I

Idus. Le treizième jour du mois clans
les mois de trente jours et aussi dans les
mois de janvier, août et décembre ; le
quinzième jour dans les autres mois.
I^uominia. Note infamante intligée
par le censeur. Elle ne durait que
d’une censure à l’autre. Le citoyen
frappé d’ignominie ne pouvait exercer
ses droits d'électeur, mais il demeurait
éligible. L'ignominia était donc beau-
coup moins grave que Vinfamia (Voir
ce mot).
Imago. 1° Portrait, statue. Les ima-
gines majorum étaient des masques en
cire, moulés sur la face des morts
d'une noble famille, et qui, après avoir
servi à figurer le défunt sur son lit de
parade, étaient conservés dans Yatrium
de la maison. Ces masques et les bustes
en cire sur lesquels on les adaptait,
étaient rangés dans de petites niches
ou armoires (armaria') disposées tout
le long des murs, reliées par des lignes
de peinture qui en faisaient comme un
arbre généalogique, et au-dessous des-
quelles une inscription (titulus ou elo-
gium) rappelait les noms, titres, digni-
tés et hauts faits des ancêtres. C’étaient
les archives de l’histoire de la famille;
mais bien souvent, l'orgueil des famil-
les et surtout des parvenus leur fit
inventer de faux exploits, de fausses
magistratures et même de faux ancêtres,
et falsifia l'histoire. Quand un des an-
cêtres s’était particulièrement distin-
gué, par exemple, quand il avait obtenu
le triomphe, on ne se contentait pas
de ces imagines en cire, mais on lui
élevait une véritable statue dans le

vestibule. Les jours de fête, on ouvrait
les armaria, et on couronnait les bus¬

tes de laurier; aux funé-
railles d’un membre de la
famille (Voir Funus) les ima-
gines étaient portées par
des hommes, qui prenaient
part au cortège funèbre,
revêtus du costume et des
insignes du personnage dont
ils avaient le masque, en
sorte que toute, la lignée
des ancêtres semblait con-
duire le deuil de ses des-
cendants. Le droit d’image
'jus imaginum) était réservé
aux familles de la nobilitas,
c’est-à-dire aux familles dont
les membres avaient occupé
des magistratures curules.
Plus tard, au moment du
déclin de cette noblesse, les
imagines furent remplacées
par de simples médaillons
de métal {clipeatae imagi-
nes} ;
2° Médaillons impériaux
accrochés aux enseignes ;
les enseignes elles-mêmes


*
V
Fig. I6S.
ornées de

ces médaillons (fig. 168). Les imagines

étaient portées par les imaginiferi.
G. M.

Embrices. Le toit de la maison ro-
maine était couvert de tuiles plates en
terre cuite ou en marbre (tegulae} dont
les jonctions, qui suivaient la pente de
la toiture, étaient dissimulées par d'au-
tres tuiles connexes en forme de man-
chon. C'étaient les imbrices, qui don-
 
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