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Camera Work: A Photographic Quarterly — 1903 (Heft 3)

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M. [Maurice] Maeterlinck [Je crois que voilà les premiers pas, reproduction of untitled, handwritten text]
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https://doi.org/10.11588/diglit.29980#0006
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Transkription

innombrables. Je découvre peu à

peu que ces ennemis innombrables

n’étaient que des alliés et des esclaves

mystérieux qui n’avaient pas

encore appris à le servir. Il est sur le

point de reconnaitre que tout ce

qui l’entoure ne demande qu’à

lui venir en aide, est prêt à travailler

avec lui et pour lui, pourvu qu’il

sache se faire comprendre. Cette bonne

nouvelle se répand chaque jour davan-

tage dans tous les domaines qui défriche

l’intelligence de l’homme. Seul l’artis-

te, jusqu’ici, par une sorte d’orgueil

suranné, se refusait à écouter cette

voix trop récente. On pouvait le

comparer à ce malheureux tisse-

rand solitaire qu’on trouve encore

dans les campagnes arriérées et

qui, accablé de fatigues et de

misères inutiles, s’obstine à tisser

sur un métier antique et délabré

une toile grossière,

alors qu’à quelques pas de sa cabane,

la force des torrents de la houille

ou du vent, s’offre à faire vingt fois

en une heure la besogne qui lui demande

un long mois d’esclavage, et à la faire

mieux.

 
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