Le cours que j'ai professé publiquement
cette année (i) embrasse toutes les parties de
la science des monuments nationaux. J'ai voulu
présenter à mes auditeurs un corps de doctrine
propre à les guider clans l'étude et la classifi-
cation des antiquités de différents âges, que la
France renferme encore en si grand nombre.
Un cadre aussi vaste me mettait dans la né-
cessité de traiter très - rapidement toutes les
questions que soulèvent ces débris de vingt
siècles , entassés confusément sur notre sol.
Aussi le résumé que je présente n'est que Yes-
(i) Depuis rétablissement de la Société des Antiquaires j'avais
donné quelques leçons d'Archéologie à des jeunes gens studieux
qui se faisaient un plaisir de m'accompagner dans mes courses
d'exploration, lorsqne je dressais la carteMonumentale du Calra-
dos; mais cet enseignement irrégulier et très-restreint était loin
de répondre au désir qu'oo éprouve géoéralement dans nos con-
trées de connaître la science des antiquités, depuis qu'une grande
impulsion est donnée aux études monumentales. J'ai donc cédé
aux instances qu'on a faites près de moi et j'ai professé publiane-
ment un Cours d'Archéologie appliqué au pays. L'empressement
avec lequel mes conférences ont été suivies m'engage à les re-
commencer chaque année en y ajoutant quelque» développe-
ments nouveaux.
cette année (i) embrasse toutes les parties de
la science des monuments nationaux. J'ai voulu
présenter à mes auditeurs un corps de doctrine
propre à les guider clans l'étude et la classifi-
cation des antiquités de différents âges, que la
France renferme encore en si grand nombre.
Un cadre aussi vaste me mettait dans la né-
cessité de traiter très - rapidement toutes les
questions que soulèvent ces débris de vingt
siècles , entassés confusément sur notre sol.
Aussi le résumé que je présente n'est que Yes-
(i) Depuis rétablissement de la Société des Antiquaires j'avais
donné quelques leçons d'Archéologie à des jeunes gens studieux
qui se faisaient un plaisir de m'accompagner dans mes courses
d'exploration, lorsqne je dressais la carteMonumentale du Calra-
dos; mais cet enseignement irrégulier et très-restreint était loin
de répondre au désir qu'oo éprouve géoéralement dans nos con-
trées de connaître la science des antiquités, depuis qu'une grande
impulsion est donnée aux études monumentales. J'ai donc cédé
aux instances qu'on a faites près de moi et j'ai professé publiane-
ment un Cours d'Archéologie appliqué au pays. L'empressement
avec lequel mes conférences ont été suivies m'engage à les re-
commencer chaque année en y ajoutant quelque» développe-
ments nouveaux.