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https://doi.org/10.11588/diglit.14791#0032
12
COURS
hommes qui affectent une telle indifférence
pour les sciences et les beaux-arts sont rares
dans notre siècle ; et le nombre en diminuera
sans doute encore à mesure qu'une éducation
propre à former le goût et l'esprit deviendra
de plus en plus populaire (i).
Il me reste à vous déclarer que j'ai été se-
condé de la manière la plus obligeante dans
mes recherches par plusieurs savants auxquels
je me trouve heureux d'adresser publiquement
mes remercîments.
M. le comte Alexandre de la Borde, membre
de l'Institut, a eu la bonté de me confier
l'exemplaire qu'il possède du grand ouvrage de
King(2), le seul peut-être qui soit en France.
M. Van-Praet m'a aidé, avec son amabilité
accoutumée dans les recherches que j'avais à
faire à la bibliothèque royale.
J'ai pu consulter la précieuse collection de
mémoires publiée parla société des Antiquaires
(1) Il est bon de prévenir le lecteur que ce cours d'Antiquités
a été professé devant un auditoire nombreux , dont une partie
étrangère aux études sérieuses, appréciait peu l'utilité des con-
naissances archéologiques. C'est ce qui a déterminé le profes-
seur à combattre des idées fausses et malheureusement trop ré-
pandues parmi les gens du monde.
(2) Kingfs munimenla antiqua, 4 vol. in-f0., ornés de planches ;
cet ouvrage ne se trouve dans aucunes des bibliothèques de Paris.
COURS
hommes qui affectent une telle indifférence
pour les sciences et les beaux-arts sont rares
dans notre siècle ; et le nombre en diminuera
sans doute encore à mesure qu'une éducation
propre à former le goût et l'esprit deviendra
de plus en plus populaire (i).
Il me reste à vous déclarer que j'ai été se-
condé de la manière la plus obligeante dans
mes recherches par plusieurs savants auxquels
je me trouve heureux d'adresser publiquement
mes remercîments.
M. le comte Alexandre de la Borde, membre
de l'Institut, a eu la bonté de me confier
l'exemplaire qu'il possède du grand ouvrage de
King(2), le seul peut-être qui soit en France.
M. Van-Praet m'a aidé, avec son amabilité
accoutumée dans les recherches que j'avais à
faire à la bibliothèque royale.
J'ai pu consulter la précieuse collection de
mémoires publiée parla société des Antiquaires
(1) Il est bon de prévenir le lecteur que ce cours d'Antiquités
a été professé devant un auditoire nombreux , dont une partie
étrangère aux études sérieuses, appréciait peu l'utilité des con-
naissances archéologiques. C'est ce qui a déterminé le profes-
seur à combattre des idées fausses et malheureusement trop ré-
pandues parmi les gens du monde.
(2) Kingfs munimenla antiqua, 4 vol. in-f0., ornés de planches ;
cet ouvrage ne se trouve dans aucunes des bibliothèques de Paris.