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COURS
Ainsi établies, les communications commer-
ciales avaient donné naissance à des entrepôts
plus ou moins importants. Les uns placés à l'em-
bouchure des fleuves et sur plusieurs points de
la côte, les autres à l'intérieur des terres, prin-
cipalement près des confluents ou des ramifi-
cations des rivières.
Ainsi, Arles à l'embouchure du Rhône , et
Narbonne près de l'Aude, étaient avec Marseille
les entrepôts les plus considérables de la Gaule
méridionale.
Bordeaux vers l'embouchure de la Garonne,
le portas Santonum vers celle de la Charente,
le port de Corbillon sur la Loire, entre Nantes
et la mer, celui des Venetes dans le Morbihan,
ceux des Calètes et des Lexoviens près de l'em-
bouchure de la Seine, le portas Itius dans le
Boulonnais ; enfin Toulouse , Lyon , Châlons,
Trêves, et un grand nombre d'autres positions
plus ou moins importantes étaient alors des
places de commerce. Il en était de même de
quelques autres localités qui, quoique loin de
la mer, et privées de rivières navigables, étaient
cependant des centres pour les affaires, à cause
de leur situation près des routes fréquentées.
Les Gaulois tiraient des Iles Britanniques une
grande quantité d'étain, du cuivre, du fer et
COURS
Ainsi établies, les communications commer-
ciales avaient donné naissance à des entrepôts
plus ou moins importants. Les uns placés à l'em-
bouchure des fleuves et sur plusieurs points de
la côte, les autres à l'intérieur des terres, prin-
cipalement près des confluents ou des ramifi-
cations des rivières.
Ainsi, Arles à l'embouchure du Rhône , et
Narbonne près de l'Aude, étaient avec Marseille
les entrepôts les plus considérables de la Gaule
méridionale.
Bordeaux vers l'embouchure de la Garonne,
le portas Santonum vers celle de la Charente,
le port de Corbillon sur la Loire, entre Nantes
et la mer, celui des Venetes dans le Morbihan,
ceux des Calètes et des Lexoviens près de l'em-
bouchure de la Seine, le portas Itius dans le
Boulonnais ; enfin Toulouse , Lyon , Châlons,
Trêves, et un grand nombre d'autres positions
plus ou moins importantes étaient alors des
places de commerce. Il en était de même de
quelques autres localités qui, quoique loin de
la mer, et privées de rivières navigables, étaient
cependant des centres pour les affaires, à cause
de leur situation près des routes fréquentées.
Les Gaulois tiraient des Iles Britanniques une
grande quantité d'étain, du cuivre, du fer et