d'antiquités mokumentai.es.
et de dimensions. Quoique simples et grossiers
ces monuments funéraires des premiers âges
de la société survivent aux tombeaux magni-
fiques des siècles les plus éclairés.
L'usage d'élever de semblables monticules
sur la dépouille mortelle des hommes distin-
gués paraît avoir existé chez la plupart des an-
ciens peuples ; les voyageurs ont observé des
éminences tumulaires dans l'Orient, la Scythie
asiatique, la Grèce, etc., etc. ; mais nulle part
on n'en voit un plus grand nombre que dans
l'Europe septentrionale.
En Normandie, et généralement par toute la
France, les tumulus se rencontrent principale-
ment dans les landes et les autres terres que
l'agriculture n'a point encore conquises ; mais
on ne s'est pas beaucoup occupé de les dé-
crire , et les fouilles qui ont été faites dans
plusieurs départements ont produit peu de ré-
sultats pour la science, parce qu'elles ont été
dirigées par des personnes qui n'ont pu s'en-
tendre ni se communiquer leurs observations.
C'est en Angleterre que les tumulus ont pi-
qué le plus vivement la curiosité, et qu'ils ont
été explorés avec le plus de soin. Plusieurs an-
tiquaires , parmi lesquels il faut citer en pre-
mière ligne sir Richard Colt Hoare, n'ont rien
et de dimensions. Quoique simples et grossiers
ces monuments funéraires des premiers âges
de la société survivent aux tombeaux magni-
fiques des siècles les plus éclairés.
L'usage d'élever de semblables monticules
sur la dépouille mortelle des hommes distin-
gués paraît avoir existé chez la plupart des an-
ciens peuples ; les voyageurs ont observé des
éminences tumulaires dans l'Orient, la Scythie
asiatique, la Grèce, etc., etc. ; mais nulle part
on n'en voit un plus grand nombre que dans
l'Europe septentrionale.
En Normandie, et généralement par toute la
France, les tumulus se rencontrent principale-
ment dans les landes et les autres terres que
l'agriculture n'a point encore conquises ; mais
on ne s'est pas beaucoup occupé de les dé-
crire , et les fouilles qui ont été faites dans
plusieurs départements ont produit peu de ré-
sultats pour la science, parce qu'elles ont été
dirigées par des personnes qui n'ont pu s'en-
tendre ni se communiquer leurs observations.
C'est en Angleterre que les tumulus ont pi-
qué le plus vivement la curiosité, et qu'ils ont
été explorés avec le plus de soin. Plusieurs an-
tiquaires , parmi lesquels il faut citer en pre-
mière ligne sir Richard Colt Hoare, n'ont rien