COURS
beaucoup de danger, lorsqu'on y était contraint.
M. Gaillard a remarqué dans Y oppidum deBou-
deville des cavités comme on en voit dans la
cité de Limes, et qui paraissent annoncer l'em-
placement de quelques cabanes gauloises.
César nous apprend quela plupart des oppida
des Venètes étaient placés sur des promontoires
ou langues de terre, voisins de la mer, dont quel-
ques-uns se trouvaient transformés en îles par le
flux,à l'heure de la pleine mer, de sorte qu'il était
presqu'impossible d'en approcher.il ajoute que
lorsqu'après bien des travaux on parvenait à
assiéger les Venètes dans ces places maritimes
et à les y presser, ils s'embarquaient et se ré-
fugiaient dans d'autres oppida voisins, où il
fallait les assiéger de nouveau avec la même
difficulté (i). Quoique les oppida des Calètes ,
(i) Erant ejusmotli ferc situs oppidorum , ut posila in extremis
liuguis premontoriiaqae , ncque prdibus adituro liabcrent , cùm
ex alto se œstus incita vissut, quod bis seniper accidit horarum xn
spalio ; neque navibus, quod, rursùs minuente acstu , naTcs
in vadis offlictarrntur. Ita utraque re oppidorum oppugnatio
impediebatur : ac , si quando magnîtudinc operis fortè su-
perati , extruso mari aggerc ac mulibus , alque bis ferme mœni-
bns ada?quatis, suis forlunis desperare cseperant ; magno numéro
naviurn appulso , cujus rei summam facultalem habebant, sua
omnia déportabant ; seque in proxima oppida recipiebant. Ces.
de bell. Gall., lib. lit , cap. xn.
beaucoup de danger, lorsqu'on y était contraint.
M. Gaillard a remarqué dans Y oppidum deBou-
deville des cavités comme on en voit dans la
cité de Limes, et qui paraissent annoncer l'em-
placement de quelques cabanes gauloises.
César nous apprend quela plupart des oppida
des Venètes étaient placés sur des promontoires
ou langues de terre, voisins de la mer, dont quel-
ques-uns se trouvaient transformés en îles par le
flux,à l'heure de la pleine mer, de sorte qu'il était
presqu'impossible d'en approcher.il ajoute que
lorsqu'après bien des travaux on parvenait à
assiéger les Venètes dans ces places maritimes
et à les y presser, ils s'embarquaient et se ré-
fugiaient dans d'autres oppida voisins, où il
fallait les assiéger de nouveau avec la même
difficulté (i). Quoique les oppida des Calètes ,
(i) Erant ejusmotli ferc situs oppidorum , ut posila in extremis
liuguis premontoriiaqae , ncque prdibus adituro liabcrent , cùm
ex alto se œstus incita vissut, quod bis seniper accidit horarum xn
spalio ; neque navibus, quod, rursùs minuente acstu , naTcs
in vadis offlictarrntur. Ita utraque re oppidorum oppugnatio
impediebatur : ac , si quando magnîtudinc operis fortè su-
perati , extruso mari aggerc ac mulibus , alque bis ferme mœni-
bns ada?quatis, suis forlunis desperare cseperant ; magno numéro
naviurn appulso , cujus rei summam facultalem habebant, sua
omnia déportabant ; seque in proxima oppida recipiebant. Ces.
de bell. Gall., lib. lit , cap. xn.