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https://doi.org/10.11588/diglit.5669#0137
78 ANTIQUITÉS
présent Impossible à déterminer > on peut la reconnaître
sans peine dans cette bande de toile ; les mêmes carac-
tères y paroissent souvent sous les mêmes traits , & sont
eiTentiellement conformes à ceux que l'on voit sur les Mo-
numens cités plus haut.
Leur nombre est inconnu , j'avois entrepris de le fixer;
mais comme ils sont quelquefois liés entre eux, que d'au-
tres fois ils sont placés les uns au-delsus des autres^ &que
souvent ils sont affectés de points & de traits qui en peu-
vent changer la valeur, j'ai interrompu un travail dont
je devois me promettre plus d'erreurs que de succès.
Je dois avertir que si l'alphabet qui en résulte , excède
la portée ordinaire des alphabets Orientaux ^ il ne faut
s'en prendre qu'à l'ignorance où nous sommes encore de
l'écriture Egyptienne. Celle des Ethiopiens n'est compo-
sée que de 26 lettres ; mais comme les voyelles y sont at-
tachées à chaque lettre , 6c qu'elle comprend de plus des
lettres syllabiques, elle est en effet composée de 202
caractères. Peut-être qu'il en est de même de l'écriture
des Egyptiens > & que ses élémens changent seulement
de modification, suivant leur position^ ou les divers traits
qui semblent en varier la forme.
Leur nature est encore plus incertaine que leur nom-
bre. Dans les Remarques insérées dans le premier Vo-
lume de ce Recueil/j'avois dit que les caractères tracés
sur la bande du Cabinet de Sainte Géneviève , avoient
beaucoup d'affinité avec les caractères Phéniciens. Le
Monument, dont il s'agit, prouve encore mieux cette
resfemblance ; ôc c'est en la suivant que j'ai cru y décou-
vrir quelques mots Phéniciens > ou Hébreux, & sur-tout
le mot Eden qui paroît y revenir assez souvent, ôc qui
se trouve sur plusieurs inscriptions sépulchrales des Juifs.
Mais je ne me laisse point séduire par ces apparences ; le
hasard peut en produire de plus trompeuses encore.
Je joins ici deux légères observations.
i°. Dans la bande de toile conservée au Cabinet d®
présent Impossible à déterminer > on peut la reconnaître
sans peine dans cette bande de toile ; les mêmes carac-
tères y paroissent souvent sous les mêmes traits , & sont
eiTentiellement conformes à ceux que l'on voit sur les Mo-
numens cités plus haut.
Leur nombre est inconnu , j'avois entrepris de le fixer;
mais comme ils sont quelquefois liés entre eux, que d'au-
tres fois ils sont placés les uns au-delsus des autres^ &que
souvent ils sont affectés de points & de traits qui en peu-
vent changer la valeur, j'ai interrompu un travail dont
je devois me promettre plus d'erreurs que de succès.
Je dois avertir que si l'alphabet qui en résulte , excède
la portée ordinaire des alphabets Orientaux ^ il ne faut
s'en prendre qu'à l'ignorance où nous sommes encore de
l'écriture Egyptienne. Celle des Ethiopiens n'est compo-
sée que de 26 lettres ; mais comme les voyelles y sont at-
tachées à chaque lettre , 6c qu'elle comprend de plus des
lettres syllabiques, elle est en effet composée de 202
caractères. Peut-être qu'il en est de même de l'écriture
des Egyptiens > & que ses élémens changent seulement
de modification, suivant leur position^ ou les divers traits
qui semblent en varier la forme.
Leur nature est encore plus incertaine que leur nom-
bre. Dans les Remarques insérées dans le premier Vo-
lume de ce Recueil/j'avois dit que les caractères tracés
sur la bande du Cabinet de Sainte Géneviève , avoient
beaucoup d'affinité avec les caractères Phéniciens. Le
Monument, dont il s'agit, prouve encore mieux cette
resfemblance ; ôc c'est en la suivant que j'ai cru y décou-
vrir quelques mots Phéniciens > ou Hébreux, & sur-tout
le mot Eden qui paroît y revenir assez souvent, ôc qui
se trouve sur plusieurs inscriptions sépulchrales des Juifs.
Mais je ne me laisse point séduire par ces apparences ; le
hasard peut en produire de plus trompeuses encore.
Je joins ici deux légères observations.
i°. Dans la bande de toile conservée au Cabinet d®