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https://doi.org/10.11588/diglit.5748#0034
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claie la plus récente n'est -intérieure que de quelques
mois à l'inscription de Rosette; ce que nous venons
d'eu dire suffit d'ailleurs à notre Lut. L'étroite relation
de noms, de forme et d'époque des deux contrats avec
le célèbre monument de Rosette, devait naturelle-
ment exciter notre intérêt; car c'est la comparaison
des monumens qui doit fonder la véritable science ar-
chéologique , comme la comparaison des faits peut
seule fonder toute science qui veut s'accréditer, et
mériter réellement ce nom.
Note relative aux médailles des deux Arsinoé, femmes de Pto/émée
Philadelphe.
Les numismatistes, peut-être d'après l'opinion de Vaillant, qui ne
croît pas que Ptolémée-Philadelphe ait permis de mettre sur les mon-
naies l'effigie de la première Arsinoé , fille de Lysimaque (Hist. Plol.
pag. 43) y ont généralement attribue' à la seconde Arsinoé , sœur et
seconde femme de Philadelphe, les médailles qui nous restent avec la
légende AP2INOH2 <HAAAEA*OV. Nous croyons cependant qu'on doit
et qu'on peut, dans ces médai les , distinguer celles qui appartiennent
à chacune de ces deux reines; la tête d'Arsinoé jeune ne pouvant être
celle de la seconde Arsinoé et celle d'Arsinoé avancée en âge, avec des
dates des années XXIII et suivantes du règne de Philadelphe, ne
pouvant être attribuées à la première, qui fut répudiée après quatre
années de mariage. Cette distinction sera fondée sur les bases sui-
vantes : i°. Toute médaille d'une Arsinoé-Philadelphe , avec la têle
tr'es-jeune, avec ou sans une date de l'an IV à l'an VII, ou \I1I au
plus, du règne de Philadelphe, appartiendra à la première Arsinoé ,
la fille de Lysimaque; 1». toute médaille d'une Arsinoé-Philadelphe,
avec la tête à'un âge avancé, avec ou sans une date postérieure à l'an
VIII du règne de Philadelphe, ou même de cette huitième année, ap-
partiendra à la seconde Arsinoé, sœur et seconde femme de Ptoléiviéc-
Pliiladelphe.
IMPRIMERIE DE DONUEY-DIU'HÉ.
claie la plus récente n'est -intérieure que de quelques
mois à l'inscription de Rosette; ce que nous venons
d'eu dire suffit d'ailleurs à notre Lut. L'étroite relation
de noms, de forme et d'époque des deux contrats avec
le célèbre monument de Rosette, devait naturelle-
ment exciter notre intérêt; car c'est la comparaison
des monumens qui doit fonder la véritable science ar-
chéologique , comme la comparaison des faits peut
seule fonder toute science qui veut s'accréditer, et
mériter réellement ce nom.
Note relative aux médailles des deux Arsinoé, femmes de Pto/émée
Philadelphe.
Les numismatistes, peut-être d'après l'opinion de Vaillant, qui ne
croît pas que Ptolémée-Philadelphe ait permis de mettre sur les mon-
naies l'effigie de la première Arsinoé , fille de Lysimaque (Hist. Plol.
pag. 43) y ont généralement attribue' à la seconde Arsinoé , sœur et
seconde femme de Philadelphe, les médailles qui nous restent avec la
légende AP2INOH2 <HAAAEA*OV. Nous croyons cependant qu'on doit
et qu'on peut, dans ces médai les , distinguer celles qui appartiennent
à chacune de ces deux reines; la tête d'Arsinoé jeune ne pouvant être
celle de la seconde Arsinoé et celle d'Arsinoé avancée en âge, avec des
dates des années XXIII et suivantes du règne de Philadelphe, ne
pouvant être attribuées à la première, qui fut répudiée après quatre
années de mariage. Cette distinction sera fondée sur les bases sui-
vantes : i°. Toute médaille d'une Arsinoé-Philadelphe , avec la têle
tr'es-jeune, avec ou sans une date de l'an IV à l'an VII, ou \I1I au
plus, du règne de Philadelphe, appartiendra à la première Arsinoé ,
la fille de Lysimaque; 1». toute médaille d'une Arsinoé-Philadelphe,
avec la tête à'un âge avancé, avec ou sans une date postérieure à l'an
VIII du règne de Philadelphe, ou même de cette huitième année, ap-
partiendra à la seconde Arsinoé, sœur et seconde femme de Ptoléiviéc-
Pliiladelphe.
IMPRIMERIE DE DONUEY-DIU'HÉ.