•huit accessits t,.
vingt lenH
apporte au
Poissonniè
iteurs et Pmf
1^ Cerct S1
uuuu(
ndre, chez le
VENDREDI 18 AOUT 18*3. r^~~«lTKl'fl _, DOUZIÈME ANNÉE, N» 250.
coltEeuttaj
que de chant, dont ou$v
citer en première M
imer, délicieuses vocoan,
pérîtes dessins.
ie action de 2botr..jt|
nm'c droit à dix potit n
gratuite de ce journal, «
, volumes valant $us j
ent encore des actions
S. Département». iplète do la nouvelle série , du fer jan-
\ .. .„ i-.fr 18 lr '» fr -ùk ' 'uM™Wlil!*,œv, HïiW /T vi«r 1858 au 50 juin m», 7 volumes. Prix.. 210 fr. » c.
Trois MOIS........ i?,r' £7 ,r 'rfW^fâW».^ I ZJ= m Chaque volume......!................. 30 »
Six Mois.......... * S m to/%T^ .i^^^P'M&^WWI' '< l^=VljHM HÉ» «n numéro isolé avec lithographie...... » 50
Un An..........• w , , ,„ . , . /& 4 ^t=^s^s^S^I^MC^ o TOTTi» Journal quotidien, publiant chaque jour un nouveau
«rssss ^^^^
r»efereh»K^ ^^^^■MM^^^J^fc , Crique des livres, des pièces de théâtre,
î1' tfll, • Itev à ïWo«««; Mlles Baudier, à £yon; Wa- "7*3/ lîV^/^W^^fflwry^L^TA' 4 |4NHBM»r^ des cours publics, etc.; des concours, réceptions et travaux
S'1' r -, Ville 'Devillv, à Mets; Mainville, Watré, àllouen; l'M ^ J^jMMMfaËÈÊÊèfiltfà^^'ï <-:(^Ss4^^> f.lW P"WI> ' académiques ; des missions scientifiques, et autres ; bruns
? nlîèclcur de la Poste, à Alger. ^i^0^^»S^ap^^^^fe^^iS^^^?fc%^^^ *e s.alo.ns>1 e coulisses etdo bourse ; pastichesde nos grands
Pour la Belgique, le Directeur des Postes à Bruxelles ; ^^'^^^nfc "j^ll ^^MH|^gg^^^^^" écrivains du jour ; critique de la critique.
Dessins. Caricatures politiques (quand la censure veut
aint- Cyr.
)iable-leSDeuxVoleilr
nproraise-Tropleï:
nour s'en va *
remière représentation dJ
ce [d'abonnement, nomr.
voir: i° vingtMorcMtt
sim, Meyerbeer, Auber b
iouspresse, qui.àhi'®
s, 6, RUE NlîUVE-s!\S
E ACTION DE 251 f,
ra en argent et en voj
rendant la dorée de k
été , une valeur de
)0
bien le permettre), littéraires, artistiques, industrielles,
' i ries Postes à Leipsig, Francfort, Hambourg; l'An- SH»g^HB' ' MÊiËÊLw^K^Alr-If^M^ WSmÊÊËâMïïml etc-Dessins de genre,croquis demœurs,scènesd'inlcrieur,
f'-riieel h Bavière, le Direct, des Postes à Vienne,etchez "Sp^ Ifs M illÊÊ^/M\ \W \ pÈÈÈi ' W^^^^^MmSàL- pochades de salon, d'atelier, de tribunaux, de promenades
i7ntandre à Strasbourg; la Prusse, le Direct, des Postes L ^ -j <WMOBHl F ''iSUkMJLJMÊï W^^^L—^^ publiques. Principales scènes de pièces de théâtre en vo-
l'Aix-la-ChapelIe ; la Russie, chez Bellizard, Dufour et ,,^<f^^WjBi| P^WT^^WY^m mljtrP^1 ^fe^^i- fyg. ffue. Copie des meilleurs tableaux de l'exposition et des
l'nmD libraires à Saint-Pétersbourg; aux Etats-Unis, cT>-^-^C=J^^^^^^^^^^^S^^^^^H^^BK'^^LjÛ^!^S^^^ galeries. Portraits ou charges des célébrités contempn-
rhez Behr à New-York. ?WZr^- . -^=======i~=?S5=#=àlg^ k -^LSSP^' raines et personnages fameux, etc. Dessins de Modes, etc.
t\n reçoit en paiement désabonnements, lesmandats à vue sur le Trésor Jxa^=^^!- ^gn^-""^-!;" ,' -, ~7T^— ■. Tout ce qui concerne le journal doit être adressé (franco) an Directeur
et sur U Poste, et le» effets sur les maisons de banque de Paris. —^w<—rïs^^—^'-^---■ 1 ..... _ —~— Les lettres non affranchies'seront rigoureusement refusées,
LE CHARIVARI.
ÏMHL, PARCE QU'UN PRINCE PASSE,
SE PASSER DE COXSEIE «KWÉBJkX.
Le conseil général d'Ile-et-Vilaine était convoqué,
comme tous les autres, par ordonnance royale, à l'effet
d'ouvrir le 16 août, je crois, sa session, qui, aux termes
de l'ordonnance, ne pouvait pas durer plus de quinze
jours. Ainsi avait disposé l'ordonnance royale qui n'a-
vait fait en cela que se conformer à la lettre et à l'esprit
de la loi... Chose rare pour une ordonnance royale !
Mais voici que le préfet s'est livré à une réflexion et a
eu une idée... Chose non moins rare pour un préfet du
Juste-Milieu !
< Le duc de Nemours, s'est-il dit, vient chercher des
sympathies dans ma localité précisément à l'époque où
le conseil général doit se réunir. Or comment vais-je
l'aire'!
11 faut que j'assiste aux séances du conseil général pour
diriger son esprit dans les voies du Système et sucrer
ses verres d'eau, pour le détourner des tendances politi-
ques et tailler ses plumes, pour lui faire avaler mon
budget départemental et nettoyer son tapis. Si j'étais ab-
3J?es,,T. WIX:S™™| sent, ce damné conseil général n'aurait qu'à contrarier
On délivre gratis un T* , . ,
'Odorat, et une Notice sk( nés comptes et a émettre des vœux de reforme electora-
... M. Guizot ne me le pardonnerait jamais.
Mais aussi ma présence est indispensable à côté du bi-
det de promenade dufutur régent.Ilfautqueje guide Son
Altesse dans la récolte des sympathies,ril faut que je lui
tienne l'étrier, que je lui présente les inaires, tribunaux,
évoques et que j'époussetteseslaugustes bottes, que je lui
fasse en un mot les honneurs du département et qu'at-
tentif à ses divers besoins je sois toujours prêt à lui dire:
«C'est là, Monseigneur... Votre Altesse remarquera
que la porte ferme en dedans par un crochet. Si elle a
es languissantes et àijj bcsoin de moj .. sonnclte. , Si je n'étais pas là,
l emploie aussi pour " . 7 ' ■> r .
balsamique pour ùla» 1111 maire n'aurait qu'à renouveler l'incongruité de M.
Trablit et Ce pharmac: irouvé-Chauvel, ou le piince,ne trouvant personne,n'au-
raa qu'à se voir obligé de descendre à l'auberge... M.
Wontalivet ne me le pardonnerait jamais.
Me voilà donc placé entre mon devoir d'éclaireur près
►
l
et te.
séries. — Prix : grand toi
tré des parfums dontse
s dans tout l'Orient,
ïrt pour neutraliser lest
les sachets, les mouçti
s eaux de Cologne, lest
e sert pour entretenir I'
;ue enlève les démsDgd
s'en servent aussi nul*
von et ceux du rasoir slirj
nplacer l'Eau Vulricraii
e;iux-de-vie de hivande
unie parfum, l'Eau des1
-Jacques-Rousseau
1 IflITD TlfU^flï ™" UV"1<J ylduc cuire mou uevoir u ecianeur pre:
.Il HH «A^^U'% le conseil général et ma mission de cornac près la per
les soins île 1» »°m sonna
SSents.
G flacons 15fr.
; 6 boîtes, 10 fr.50 c-
use decesmaia^='iF'iri
,U1. de Pan., î"°
a.! récompo""'"" ,
rue 'du Croi
sonne du prince! entre la crainte c\o déplaire à M. Mon-
talivet et l'appréhension de mécontenter M. Guizot !....
Que résoudre ! Ma position est plus fâcheuse que celle
«e l'âne de Buridan; car s'il hésitait, c'était entre deux
plaisirs, tandis que je balance, moi, entre deux écueils !
Décidément je suis inférieur à l'âne. »
Cependant le perplexe préfet a fini par prendre un
Parti. Le conseil général est la session où se font lesaf-
'aircs du département, où se discutent ses intérêts , où
sorganisent et se vérifient ses dépenses; c'est une insti-
tu'ion d'intérêt public.—La course du prince n'est qu'une
simple promenade de fantaisie, qui peut se prolonger
deux °o trois mois encore ou cesser du jour au lende-
mam sans que le pays y ait et y prenne intérêt ; ce n'est
•Ilaffaire, de courtisanerie et de plaisir particulier.
Naturellement le préfet devait opter pour la promenade
avec le prince et envoyer promener le conseil général.
C'est ce qu'il a fait. Par un arrêté préfectoral, il a dé-
claré que, vu le voyage du prince, l'ouverture de la ses-
sion du conseil général d'IUc-et-Yilaineisera retardée de
huit jours. L'éducation constitutionnelle de ce magistrat
nous semble bien autrement en retard.
Où diable ce précieux préfet a-t-il vu qu'un arrêté pré-
fectoral puisse modifier une ordonnance royale? Le jour
où une ordonnance établira dans quelque ville de son
département un collège royal, je lui conseille fort de dé-
cider par un arrêté que ce collège sera simplement com-
munal.
Mais je lui conseille par dessus tout d'aller y prendre
quelques leçons. Si elles ne lui servent pas beaucoup,
elles ne peuvent pas lui nuire.
Toutefois l'illégalité n'est pas ce qui est le plus à
blâmer dans cet arrêté préfectoral. La convenance y
manque encore plus que le droit.
Comment, tous les conseils généraux de France pren-
dront séance le 16 août,et celui d'Ille-et-Vilaine vaquera
seul! Ces conseils ont quinze jours seulement pour rem-
plir leur utile mission, délai que tout le monde s'accorde
à reconnaître trop restreint, et sur ces quinze jours le
conseil d'ille-et-Vilaine en perdra huit!... Et tout cela
parce qu'il plaît à un prince de voyager et de recher-
cher des sympathies! Il est bien heureux que la prome-
nade du prince dans Ille-et-Yilaine ne se prolonge pas
plus longtemps ; sans cela on aurait supprimé entière-
ment la session du conseil général.
Le budget départemental sera revisé avec précipita-
tion, et le contrôle deviendra illusoire. On n'aura pas le
temps de discuter la création de telle ou telle route, de
tel ou tel établissement... Qu'importe! le duc de Ne-
mours aura visité le département. On ne peut pas avoir
tous les bonheurs à la fois!
Voyons un peu les conséquences de cet acte préfecto-
ral s'il passe à l'état de jurisprudence. Les princes ne
sont rien dans l'État, et le voyage des fils du roi n'est par
conséquent qu'une ael'on privée ; il n'y a que la courti-
sanerie qui puisse es faire un événement public, une
chose officielle au premier chef. Si donc le préfet d'Ille-
et-Vilaine déserte et peut déserter la session du conseil
général, exercice ài l'autorité d'un corps constitué et
légal, pour marcher derrière la queue d'un bidet prin-
cier, promenade sins doute fort agréable, mais tout à
fait en dehors des îevoirs publics et professionnels du
préfet, il n'y a pas de raison pour que cet exemple ne
fasse de nombreux pros^ytes. Le chiendent, mauvaise
plante, est ce qui pullult le plus; de même les mau-
vaises mesures sont celles ont l'imitation se propage a-
vec le plus de rapidité.
Tel autre, de cinq jours, parce que sa femme est en
couches ;
Tel autre, de trois jours, parce qu'il souffre d'une
dent ;
Tel autre, de vingt-quatre heures, parce que c'est
son jour de purgation ;
Tous motifs qui sont, à peu de choses près, aussi plau-
sibles que le motif allégué par le préfet d'Ille-et-Vilaine;
car, si le passage d'un prince dans un département et
la session d'un conseil général sont incompatibles, c'est
au prince à choisir un autre moment pour passer, ou à
se priver de la compagnie du préfet occupé ailleurs
pour le service du pays. Dans une fable allemande, un
hanneton en volant rencontre une colline, et dit à cette
colline de se déplacer pour le laisser passer : « C'est à
toi de te déplacer, répond la colline : passe à côté ou
va ailleurs, j Le conseil général est la colline ; le prince
est le hanneton.
TAÏiTIMPION EXPOSE SES IMfMP*ir;'^
« Mon cher ami, me ditTartempion, voicÊJiairt J^j^ ^
tème de la Démocratie pacifique : la prennè^^é^^&ê. ' "-J
politique du moment est le percement deVMhîne^
Panama ; la première loi de la vie universelle/ii^r^tx
traction. Suivez bien mon raisonnement.
J'ai commandé à Eugène Sue un roman sur le perce-
ment de l'isthme de Panama. En attendant qu'il paraisse,
je vais définir l'attraction.
Pour le monde extérieur nous voyons l'attraction
pressentie par Pythagore, devinée par Hooke, annoncée
par Pascal et Roberval, être définitivement démontrée
par Newton. Considérée par rapport aux corps célestes,
celte force a été appelée gravitation par les astronomes ;
pesanteur par les physiciens, et affinité par les chimis-
tes. Moi, Victor Considérant, et Cantagrel, qui ne faisons
qu'un seul et même symbole, nous la connaissons sous
le nom de passion.
Voulez-vous une prise de tabac ?
— J'aurais plus d'attractionpour un cigare.
— Eh bien voilà une pipe, r umez tant que vous vou-
drez, je continue.
Entendons-nous d'abord sur ce mot passion. D'où
vient-il ?
— Du verbe latin pat», qui veut dire souffrir.
A merveille. Comme nous avons changé tout cela,
passion viendra dorénavant du mot jouir, et comme les
hommes poursuivent avec une ardeur infinie le plaisir,
passion sera synonyme d'attraction.
L'attraction est entre les mains de moi, de Victor Con-
sidérant et de Cantagrel, une baguette magique qui nous
fait obtenir tout ce que nous voulons par l'amour seul
du plaisir.
Pour priser cette faculté à sa juste valeur, voyez ce
qui se passe. Investis, comme nous le sommes, du pou-
voir d'attraction, nous allons supprimer les tribunaux,
les armées, les sergens de ville et les gardes munici-
,„ . , ,, ., , , , . paux. Il nous suffira de donner attraction à tous les peu-
lel préfet retarder 1 ouverte du conseil gênerai de pJeg pom, le régimCique nous avons choisi. Tous ]es peu.
huit jours parce qu'il va chercher son fils dans un col- j,ics VOnt se hâter de venir à nous ; les sauvages deman-
légc de Paris pour remmener en vjeanecs; deront par grâce à porter des pantalons à sous-pieds;
vingt lenH
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bien le permettre), littéraires, artistiques, industrielles,
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ÏMHL, PARCE QU'UN PRINCE PASSE,
SE PASSER DE COXSEIE «KWÉBJkX.
Le conseil général d'Ile-et-Vilaine était convoqué,
comme tous les autres, par ordonnance royale, à l'effet
d'ouvrir le 16 août, je crois, sa session, qui, aux termes
de l'ordonnance, ne pouvait pas durer plus de quinze
jours. Ainsi avait disposé l'ordonnance royale qui n'a-
vait fait en cela que se conformer à la lettre et à l'esprit
de la loi... Chose rare pour une ordonnance royale !
Mais voici que le préfet s'est livré à une réflexion et a
eu une idée... Chose non moins rare pour un préfet du
Juste-Milieu !
< Le duc de Nemours, s'est-il dit, vient chercher des
sympathies dans ma localité précisément à l'époque où
le conseil général doit se réunir. Or comment vais-je
l'aire'!
11 faut que j'assiste aux séances du conseil général pour
diriger son esprit dans les voies du Système et sucrer
ses verres d'eau, pour le détourner des tendances politi-
ques et tailler ses plumes, pour lui faire avaler mon
budget départemental et nettoyer son tapis. Si j'étais ab-
3J?es,,T. WIX:S™™| sent, ce damné conseil général n'aurait qu'à contrarier
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... M. Guizot ne me le pardonnerait jamais.
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tienne l'étrier, que je lui présente les inaires, tribunaux,
évoques et que j'époussetteseslaugustes bottes, que je lui
fasse en un mot les honneurs du département et qu'at-
tentif à ses divers besoins je sois toujours prêt à lui dire:
«C'est là, Monseigneur... Votre Altesse remarquera
que la porte ferme en dedans par un crochet. Si elle a
es languissantes et àijj bcsoin de moj .. sonnclte. , Si je n'étais pas là,
l emploie aussi pour " . 7 ' ■> r .
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Trablit et Ce pharmac: irouvé-Chauvel, ou le piince,ne trouvant personne,n'au-
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Wontalivet ne me le pardonnerait jamais.
Me voilà donc placé entre mon devoir d'éclaireur près
►
l
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séries. — Prix : grand toi
tré des parfums dontse
s dans tout l'Orient,
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les sachets, les mouçti
s eaux de Cologne, lest
e sert pour entretenir I'
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s'en servent aussi nul*
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unie parfum, l'Eau des1
-Jacques-Rousseau
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,U1. de Pan., î"°
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rue 'du Croi
sonne du prince! entre la crainte c\o déplaire à M. Mon-
talivet et l'appréhension de mécontenter M. Guizot !....
Que résoudre ! Ma position est plus fâcheuse que celle
«e l'âne de Buridan; car s'il hésitait, c'était entre deux
plaisirs, tandis que je balance, moi, entre deux écueils !
Décidément je suis inférieur à l'âne. »
Cependant le perplexe préfet a fini par prendre un
Parti. Le conseil général est la session où se font lesaf-
'aircs du département, où se discutent ses intérêts , où
sorganisent et se vérifient ses dépenses; c'est une insti-
tu'ion d'intérêt public.—La course du prince n'est qu'une
simple promenade de fantaisie, qui peut se prolonger
deux °o trois mois encore ou cesser du jour au lende-
mam sans que le pays y ait et y prenne intérêt ; ce n'est
•Ilaffaire, de courtisanerie et de plaisir particulier.
Naturellement le préfet devait opter pour la promenade
avec le prince et envoyer promener le conseil général.
C'est ce qu'il a fait. Par un arrêté préfectoral, il a dé-
claré que, vu le voyage du prince, l'ouverture de la ses-
sion du conseil général d'IUc-et-Yilaineisera retardée de
huit jours. L'éducation constitutionnelle de ce magistrat
nous semble bien autrement en retard.
Où diable ce précieux préfet a-t-il vu qu'un arrêté pré-
fectoral puisse modifier une ordonnance royale? Le jour
où une ordonnance établira dans quelque ville de son
département un collège royal, je lui conseille fort de dé-
cider par un arrêté que ce collège sera simplement com-
munal.
Mais je lui conseille par dessus tout d'aller y prendre
quelques leçons. Si elles ne lui servent pas beaucoup,
elles ne peuvent pas lui nuire.
Toutefois l'illégalité n'est pas ce qui est le plus à
blâmer dans cet arrêté préfectoral. La convenance y
manque encore plus que le droit.
Comment, tous les conseils généraux de France pren-
dront séance le 16 août,et celui d'Ille-et-Vilaine vaquera
seul! Ces conseils ont quinze jours seulement pour rem-
plir leur utile mission, délai que tout le monde s'accorde
à reconnaître trop restreint, et sur ces quinze jours le
conseil d'ille-et-Vilaine en perdra huit!... Et tout cela
parce qu'il plaît à un prince de voyager et de recher-
cher des sympathies! Il est bien heureux que la prome-
nade du prince dans Ille-et-Yilaine ne se prolonge pas
plus longtemps ; sans cela on aurait supprimé entière-
ment la session du conseil général.
Le budget départemental sera revisé avec précipita-
tion, et le contrôle deviendra illusoire. On n'aura pas le
temps de discuter la création de telle ou telle route, de
tel ou tel établissement... Qu'importe! le duc de Ne-
mours aura visité le département. On ne peut pas avoir
tous les bonheurs à la fois!
Voyons un peu les conséquences de cet acte préfecto-
ral s'il passe à l'état de jurisprudence. Les princes ne
sont rien dans l'État, et le voyage des fils du roi n'est par
conséquent qu'une ael'on privée ; il n'y a que la courti-
sanerie qui puisse es faire un événement public, une
chose officielle au premier chef. Si donc le préfet d'Ille-
et-Vilaine déserte et peut déserter la session du conseil
général, exercice ài l'autorité d'un corps constitué et
légal, pour marcher derrière la queue d'un bidet prin-
cier, promenade sins doute fort agréable, mais tout à
fait en dehors des îevoirs publics et professionnels du
préfet, il n'y a pas de raison pour que cet exemple ne
fasse de nombreux pros^ytes. Le chiendent, mauvaise
plante, est ce qui pullult le plus; de même les mau-
vaises mesures sont celles ont l'imitation se propage a-
vec le plus de rapidité.
Tel autre, de cinq jours, parce que sa femme est en
couches ;
Tel autre, de trois jours, parce qu'il souffre d'une
dent ;
Tel autre, de vingt-quatre heures, parce que c'est
son jour de purgation ;
Tous motifs qui sont, à peu de choses près, aussi plau-
sibles que le motif allégué par le préfet d'Ille-et-Vilaine;
car, si le passage d'un prince dans un département et
la session d'un conseil général sont incompatibles, c'est
au prince à choisir un autre moment pour passer, ou à
se priver de la compagnie du préfet occupé ailleurs
pour le service du pays. Dans une fable allemande, un
hanneton en volant rencontre une colline, et dit à cette
colline de se déplacer pour le laisser passer : « C'est à
toi de te déplacer, répond la colline : passe à côté ou
va ailleurs, j Le conseil général est la colline ; le prince
est le hanneton.
TAÏiTIMPION EXPOSE SES IMfMP*ir;'^
« Mon cher ami, me ditTartempion, voicÊJiairt J^j^ ^
tème de la Démocratie pacifique : la prennè^^é^^&ê. ' "-J
politique du moment est le percement deVMhîne^
Panama ; la première loi de la vie universelle/ii^r^tx
traction. Suivez bien mon raisonnement.
J'ai commandé à Eugène Sue un roman sur le perce-
ment de l'isthme de Panama. En attendant qu'il paraisse,
je vais définir l'attraction.
Pour le monde extérieur nous voyons l'attraction
pressentie par Pythagore, devinée par Hooke, annoncée
par Pascal et Roberval, être définitivement démontrée
par Newton. Considérée par rapport aux corps célestes,
celte force a été appelée gravitation par les astronomes ;
pesanteur par les physiciens, et affinité par les chimis-
tes. Moi, Victor Considérant, et Cantagrel, qui ne faisons
qu'un seul et même symbole, nous la connaissons sous
le nom de passion.
Voulez-vous une prise de tabac ?
— J'aurais plus d'attractionpour un cigare.
— Eh bien voilà une pipe, r umez tant que vous vou-
drez, je continue.
Entendons-nous d'abord sur ce mot passion. D'où
vient-il ?
— Du verbe latin pat», qui veut dire souffrir.
A merveille. Comme nous avons changé tout cela,
passion viendra dorénavant du mot jouir, et comme les
hommes poursuivent avec une ardeur infinie le plaisir,
passion sera synonyme d'attraction.
L'attraction est entre les mains de moi, de Victor Con-
sidérant et de Cantagrel, une baguette magique qui nous
fait obtenir tout ce que nous voulons par l'amour seul
du plaisir.
Pour priser cette faculté à sa juste valeur, voyez ce
qui se passe. Investis, comme nous le sommes, du pou-
voir d'attraction, nous allons supprimer les tribunaux,
les armées, les sergens de ville et les gardes munici-
,„ . , ,, ., , , , . paux. Il nous suffira de donner attraction à tous les peu-
lel préfet retarder 1 ouverte du conseil gênerai de pJeg pom, le régimCique nous avons choisi. Tous ]es peu.
huit jours parce qu'il va chercher son fils dans un col- j,ics VOnt se hâter de venir à nous ; les sauvages deman-
légc de Paris pour remmener en vjeanecs; deront par grâce à porter des pantalons à sous-pieds;