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Le charivari — 12.1843

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Août (No. 213-243)
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SAMEDI 10 AOUT 1813. ... n UcTl Jt _-, DOUZIÈME ANNÉE, K» 251.

Paris Départements. Etr«ng»r. ^S\w I 7TIU Vp5s p'Wrf ^ SSEfflMHB 11 10"""L^i" la collection complète de la nouvelle afttfe, du 4« jttJ

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OttsaWnepouriaii««11J 0 /C^^jœS^^^^^ • WÊESÊÊm^B^ principales divisions du journal.

. P4RIS, RUE M CR0,lSS/^;,I(.„i f*,les Corres- /S^^^^mS¥t\T fi'Sms^^^-^^^^^^r^- Politique. Polémique, personnalités, biographie, chro-

&alemeni^ .^^^^^«M^y^y J'M'Krlir ' IW!MBfflf-T- ni?ue d«Writique des orateurs et des débats législatifs,

nndanls, les libraires, les Direclturs ilÇs i"osj^s " -p-^bigr=fe '■^MSHDW&i^l' ^KsP^C % Jlil fi Littérature. Critique des livres, des pièces de théâtre,

Ksage les, et chez De peçh, a Borda»*x, G.mom a_ Wt/fl^j^lL^^ £ ifiplî f<HBPI~3 des C0UrS publicS'etc ; des concou"' réccPllons et lravaux

&; Rey, a ro«^«s M^?"f 'Walré àBoue»- 'mSU^b^cWÊÊÊBÊl^^^^^è^^JLf SjSr académiques ; des missions scientifiques, et autres ; bruits

IkVr à Lille; Dev.lly, a Afe«s; Mamv ille, Watre, a nouen, ^J^^^^^M^^Mmm^^^^^^^^^^^^M^WM^' 'le salons, de coulisses etde bourse ; pastiches de nos grands

?» Oirècteur de la Poste, a Alger. HniTellM • tv^^^^^ÊBÊTmK. - ^'^TIWiî^pTOFn~i ^ " écrivains du jour ; critique de la critique.

"Sa Belgique, le B.rectendes Postes a Bruxelles , âf§/«:^W^m*J»\r^MKHWP"11^!!^!^^^^^ Beaux-Arts. Musique, peinture, sculpture, etc.

effi «T«. CO"6' a W.muS rSmbe ïi- ^^ii^^^^M^ >SÏMI^PC • TMfflIffiffiTÏ te Mœurs parisiennes et provinciales , contes et

'i Poses, à La Haye.Amsterdam; a *""!e-^om^v WÈBB&ÊSÊÊBBÊêÊ 7PllsP!#m ' nouvelles, esquisses contemporaines, fa.ls curieux,

h i c'a Genève; 7«a/.e,^ ^r.. J0 .«iS^^fl^JlK \ JfÏHnf »««»»■ Caricatures politiques (quand la censure veut

Kn Véronne, Venise, Florence, ^ome, " WPPgSBHBH MfMJMKI } W 1 M\ W-/.. - ■ - JÎR bien le permettre), littéraires, artistiques, industrielles,

« Monnier, libraire a Madrid : A/W«e , es B.- JfflWK^a^lfe RMIilfl t 7 «<c. Dessins de genre,croquis d'emœurs, scènes d'intérieur',

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S« et la BoCTère, le Direct des Poste s a_v ienne,ei cnez t —^"BWf1 Ji / /MÀJ|LlJSk P^Ca^TT^ »«6«o«e«. Principales scènes de pièces de théâtre en vo-

wfaLÎ^Ï&e'™A\n£Û MoTâ ^ '^^mM^mmm^^^r^h-P U, des mineurs tableaux de l'exposition et de,

A' ria-Cnapelle;la Russie, chez Bellizard-, Dufour e.
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chez 1_aiement des abonnements, les*mandat's à vue sur le Trésor ^^;aSi5=^£'att,g=3r^=^g^::^---- —" Tout ce qui concerne le journal doit être adressé (franco) au Directeur.

""rt Sur 1° Poste, et lei effets sur les -maisons de banque de Paris. - tes lettre! non affranchies seront rigoureusement refusées,

L

UNE INTERVENTION BHLIQUEUSE

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lettre du capitaine de la vindicative aux lords de l'ami-
rauté.

Milords,

Le jour où j'appris que des navires français, au mépris
du droit qu'ont les Anglais sur toutes les îles découvertes
ou à découvrir, avaient pris possession de l'archipel de la
Société, je compris que le moment était venu de mettre
exécution vos instructions particulières.

Là, franchement, la main sur les revers écarlales de
mon habit rouge, pareille chose s'esl-elle jamais vue, et
devons-nous souffrir que le drapeau français soit arboré
dans des îles où nous avons déjà pas mal dépensé de gui-
nées pour nous assurer une influence?

Que dit le proverbe anglais : « Semez des livres ster-
ling, et vous récolterez des colonies. » Il convient donc
de récolter.

Lorsque je suis arrivé en rade de. Taïti, les naturels se
livraient à leurs occupations ordinaires, qui consistent à
danser et à chanter. C'est un peuple qui commence par
un ténor et finit par un choryphée. Le royaume lui-mê-
me est un grand ballet où la reine tient l'emploi de wili.

Les Français avaient eu l'audace inconcevable de ré-
pandre dans l'île un certain nombre de bouteilles de vin
de Champagne et de canotiers qui, les uns portant les
autres, entretenaient une délirante gaieté dans le pays.

Il était impossible que le commandant d'un navire bri-
tannique permît qu'on s'amusât plus longtemps en sa pré-
sence. Et puis il n'y a rien de si perfide qu'un bal ; l'har-
monie se serait établie entre les indigènes et leurs pro-
tecteurs aux sons d'un orchestre ; grâce aux danses, leur
politique aurait marché sans faire de faux pas. J'ai dû
aviser aux moyens d'empêcher un état de choses si con-
traire à nos intérêts.

J'ai commencé par inonder l'île entière de proclama-
lions et de foulards : celles-là passaient à l'aide de ceux-
ci. LeTaïtien a un grand faible pour le foulard, [il s'en
fait une redingote.

Je lâchai plus tard toutes sortes d'appels et de miroirs.
On colporta le tout ensemble et on commença à s'agi-
ter.

Bientôt, sous prétexte d'organiser une fête, je convo-
quai un meeting ; en attendant d'en venir aux mains, on
en vint aux tonneaux, et il y eut beaucoup de wiski ré-
pandu.

Les petits couteaux, les verroteries, les madras, les
boutons de cuivre, circulaient dans la foule ; et tandis
qu elle se partageait les dépouilles de la générosité an-
glaise, des orateurs imbus de nos principes et de notre
bière péroraient contre les Français.

Sur ces entrefaites, j'engageai la reine Pomaré à venir
a mon D»rd : elle y consentit. Afin de lui jeter un peu
de poudre aux yeux, je la fis saluer de vingt-et-un coups

de canon. Ce tapage-là sera le prélude d'un beau train,
me disai-je, tandis que la reine orange se bouchait les
oreilles.

Il y avait festin à bord. On mangea beaucoup, on but
davantage et on parla encore plus.

Vers le dessert,les esprits de Mme Pomaré et de son
conseil ocre étaient restés au fond des verres. La reine
prononça un discours incendiaire, nous applaudîmes ; le
bruit de ce qui se passait à bord arriva jusqu'à terre, et
p meeting, entre la poire elle fromage, adopta les idées
que nous avions versées à la souveraine.

En conséquence, le meeting déclara qu'il était las de
la domination française, et qu'il voulait passer sous la
protection britannique; du coq gaulois il faisait volte
face vers le léopard anglais.

Voilà où je les attendais. Le chef de la station françai-
se, abasourdi de ce. tintamarre, s'informa des motifs que
pouvaient avoir les indigènes de tant crier. On le lui ap-
prit. Au même instant il vit madame Pomaré qui s'éloi-
gnait de notre bord dans un canot pavoisé et au bruit des
salves d'artillerie.

Lefrench dog trouva la plaisanterie de mauvais goût,
et louant son navire en face de la ville, il déclara qu'il
canonnerail le palais royal elles habitations si toutne ren-
trait pas promplemcnt dans l'ordre.

Quand je vis que ça chauffait, j'intervins, et à mon
tour je signifiai au capitaine français que, s'il tirait sur la
ville, moi je tirerais sur lui.

Il me répondit crânement qu'il avait assez de boulets
pour tout le monde à la fois.

En conséquence, nous nous sommes rapprochés à petite
portée de fusil et nous attendons. Grâce à la prévoyance
du gouvernement français, il n'y a à Taïti que deux cor-
vettes de 24 pièces, tandis que nous sommes deux fréga-
tes de cinquante canons, la Vindicative et le Talbot, ce
qui fait un peu plus de deux contre un, sans compter le
calibre des pièces.

Les Français attendent les frégates du contre-amiral
Dupetit-Thouars; mais elles sont au diable, et avant que
les cutters qu'ils ont envoyés à leur recherche les trou-
vent, nous aurons tout le temps de les couler et de nous
emparer de l'île, où nous comptons nous fortifier.

Alors qu'on y vienne!

Je vais me hâter, afin que le prochain navire vous ap-
prenne que la destruction des Français et la prise de pos-
session de Taïti sont deux faits accomplis.

Je dois bien à notre ami lord Guizot un prétexte pour
se soumettre.

Le Commodore de la Vindicative.

L'ON DISCOURT

M. de Rambuteau a présidé ifer une distribution de
prix dans un collège de Paris. C'est à tout autre litre

que celui de président que M. de Rambuteau devrait en>
trer dans un collège.

L'illustre préfet a prononcé un discours. Il a trou-
vé moyen d'être ébouriffant, j^oh que les paroles n'aient
pas d'orthographe.

Nous citerons, sans commentaire, quelques passages
de ce merveilleux discours, qui reviennent de droit au
Charivari. Nous croirions nuire à ce morceau si nous
l'accompagnions de la plus simple réflexion. Les vrais
amateurs mangent les huîtres sans citron ni poivre ; de
même les fins gourmets aimeront mieux avaler la haran-
gue de M. de Rambuteau sans assaisonnement.

s Entre les princes que le sort condamne au pouvoir
et les homnes qui l'honorent en eux doit exister un con-
tinuel rapport de goûts, de sentimeus, d'idées, de lu-
mières ; et voilà ce qui nous rendait si cher à tous ce
prince de la jeunesse, ce noble duc d'Orléans, dont la
mort nous a coûté tant de pleurs !

» Des frères qui lui ressemblent adoucissent sa perte
sans nous consoler. Fos auteurs latins ne disent-ils pas
qu'à la branche arrachée succède une autre branchet
Les rejetons illustres ne nous manqueront pas. Vous a-
vez, mes amis, des camarades de collège, c'est-à-dire des
fils de France qui ne vous feront point déshonneur.

v L'un, après avoir glorieusement sillonné les mers, a
enlevé au riche empire du Brésil son plus gracieux tré-
sor ; l'autre poursuit au fond de l'Afrique l'éternel en-
nemi de la France. Ce Juçjurlha moderne combat et fuit
en vain : ni la vitesse de ses chevaux numides, ni ses
déserts, ni ses cinq mille guerriers opposés à cinq cents
ne pourront le soustraire à nos coups. Et cependant
celui qui est à présent l'aîné de ces jeunes princes, ce-
lui qui fit voir un courage si brillant et si calme à Cons-
lanline, parcourant nos belles contrées, y porte une sol-
licitude puisée dans le plus généreux patriotisme.»

Il n'y a que M. de Rambuteau au monde pour dire de
pareilles choses! Vos auteurs latins (ce ne sont pas les
miens, aurait-il dû ajouter) ne disent-ils pas qu'à la
branche arrachée succède une autre branche 1 Virgile, en
qualité de vates, était bien capable de prédire qu'à la
branche aînée succéderait la branche cadette.

Quant au Jugurtha appliqué à Abd-el-Kader, M. de
Rambuteau l'a tout simplement pillé à Ravel dans la Rua
delà Lune.

Pour reposer son esprit après de si rudes fatigues, M.
de Rambuteau est allé, le soir même, aux Variétés. Cet
agréable préfet a bien raison de fréquenter un théâtre,
où figure souvent le Maître d'école.

1 ï'EX-EteM B'ESPÂOT.

Vous souvient-il qu'après une triste victoire.
Mon vers dans les rayons sanglans de votre gloire

Luisit comme un poignard;
Régent, sur le tombeau d'un peuple noble et brave,
Je vous disais : « Le sang avec du sang se lave,

Vous l'apprendrez plus tard. »

Les jours sont arrivés ; la justice est complète,"
Si l'avenir répond à la voix du poëte, i
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