1M VUAMULVUMi:''.
ces douze laquais étaient de même taille et à peu près
semblables; cependant une particularité déplorable
nuisait à l'ensemble: cinq d'entre eux élaient bruns;
quatre, blonds ; les trois autres étaient d'un rouge écla-
tant. Ces derniers pouvaient passer pour une allusion à la
famille Cobourg.
Que faire? « Suivez-moi! » s'écria le maire. Il mena
ses douze gars chez le coiffeur le plus accrédité de l'en-
droit. « La croix d'honneur pouf vous, lui dit-il, si d'ici
à demain vous parvenez à rendre ces douze toupets de
Ja même teinte ! » Le coiffeur fit la grimace ; mais com-
me on ajouta cent sous, il accepta.
Le lendemain il renvoya les douze toupets noirs com-
me des merles ; mais une averse les surprit en route, et
l'eau du ciel se combina de telle manière avec la pomma-
de mélaïnocome que les douze toupets offraient, les cou-
leurs les plus variées. Il y en avait de verts, de jaunes,
d'orange; le maire poussa des cris de surprise et se
transporta chez le coiffeur.
« Je n'avais pas prévu l'averse, dit l'artiste; mais il y
a un moyen de réparer le désastre. J'ai là précisément
treize perruques à la Louis XIV qui iront à vos hommes
comme des gants, sans compter que ce sera bon genre
pour des laquais de prince.
—- Des perruques à la Louis XIV ! dit le maire ; je
suis sauvé. Impossible de se conformer davantage aux
traditions de l'antique monarchie. J'enfonce du coup
Alençon et Angers. Il n'y a que Nantes pour les têtes à
perruques... Je garde la treizième pour moi. »
Les douze perruques ont en effet figuré à la tête du
cortège princier, et c'est là ce qui a permis à un journal
factieux de l'endroit de dire que Nantes a fait au prince
une réception tirée par les cheveux. .
Une feuille ministérielle attribue l'absence des popu-
lations empressées sur le passage du duc de Nemours à
la trop grande chaleur. Vous verrez bientôt que ce sera
la chaleur qui sera cause de la froideur générale.
— Le duc et la duchesse se proposent de visiter Paim-
bœuf, où ils feront une tournée en mer. Grâce à cette
promenade sur l'eau, la réception faite au prince ne pa-
raîtra peut-être pas aussi sèche.
— On annonce qu'un poste de sergens de ville va être
établi à chacune des barrières de Paris. Que l'on vienne
dire encore que la méfiance de la police n'a pas de
barrières.
— Nos Excellences ont quitté leur ministère pour tout
le temps des vacances. Llles ont dû laisser à Paris leurs
chers portefeuilles, mais elles n'y ont pas laissé de chers
souvenirs.
— Le minislèrc-Guizot, dit un journal, n'a pu trou-
ver aucun des remèdes nécessaires à la situation. Si ses
projets de loi n'étaient pas des remèdes, ils pouvaient du
moins passer pour des drogues.
QUESTIONS POLITIQUES.
(17 août.)
M. Pontois n'ayant pu deviner « pourquoi on est plus
émancipé quand on a eu une demi-douzaine de passions.
— C'est, lui a dit M. Dumon, parce qu'on a gagné en
aimant six passions (en émancipation).»
M. Pontois a demandé à son tour à M. Dumon :
i Quelle est la volaille dont les demoiselles ne se sou-
cient jamais? a
SAMEDI 1!
MIleLavoye chante ce soir le rôle d'Henriette de l'Amba
saclrice.
,*, Mme Volnys dans Antonine la Créole, Mlle Chéri dans,
Francesva et les Deux Sœurs, voilà le double attrait que u
Gymnase offre ce soir au public ; le Baiser par la fenéù
complétera le spectacle.
,\ Ce soir, aux. Variétés, la deuxième représentation M
Lutins de Bretagne,conte de fée en six tableaux, accompagné
de la Perruquière de Meudon et des Nouvelles à la Main
Dimanche prochain 20 août, les grandes eaux joueront ''
Sainl-Cloud.
CHARADE.
Les châties font leurs câlines
Quand elles veulent mon premier ;
On fait des chemises fines
Au moyen de mon dernier.
Mou tout a, cher lecteur, des ailes en partage.
Et sans être marin,
11 aime quand le vent fait rage
Et ne craint pas du tout le grain.
Mot de la charade d'avant-hier : pas-sage.
opéra. — La Favorite.
français1.—Don Juan d'Autriche.
opéra-comique. — L'Ambassadrice— le Pré aux Clercs.
vaudeville. — Une Femme compromise — L'Anneau-
Quand l'amour s'en va—Mme Barbe-Bleu.
■variei És. — La Perruquière de Meudon— les Nouvelles à 11
Main—les Lutins de Bretagne.
gymnase. — Francesca—2 Sœurs—le Baiser—Antonine.
palais-royal. — l'Ogresse—la Part du Diable-la Salle d'ar-
& mes—l'Ogresse—le Mari à l'essai.
pOKïE-SAiNT-iMAUTiN.—Lénore—le Gascon—Gloire. Milords,
ambigu.— Plock—Secret—Méduse.
g ai te. — La Folle de la Cité.
folies.— Saut périlleux — les Fumeurs — Charles Xli—An-
glaises.
Par
ïrois Mois......3J
Sis Mois.....■ ■ 6<
A1r„'np'raeins dater,
A îAB aiment pour le
trfe,Véronne, Venise,
"ÏÏ'Monnier libraire
,e^a\iBavière, leDi
'^ nrirP à Strasbourg;
B-râapeile.;laf«
^^fïn'paieSdèsaboni
une uni]
H.VXS t..
Mire du capitaine di
Le gérant, léopold pannier.
Imprimerie Lange LÉwet Ce, rue du Croissant, 1C.
CONSUELO, """"
En vente chez 15E POOTTEB, libraire, 58, rue Saint-Jacques.
3EOISGE O
PAR SA1TD, TOMES i f O ET DERNIERS.
IM DIAMANT DE ILA VOUIVBE
PAR L. JOJSSEuuNDOT.
*S voînisKcis Isi-î*. — tPa-âxs ISâYant's.
Chez Ii. DUSILLION, éditeur, rue Laf/ille, W, à Paris, cl chez les principaux libraires.
PRECIS HISTORIQUE DU POITOU,
Suivi de Cartes géographiques et d'un Aperçu statistique des departemens de la Vienne, des Deux-
Sèviies et de la Vendée;
PAR J. G ÏR AUDE AU, D M. P.
Le Poitou doit sans doute au hasard de sa position la célébrité que h s autres provinces ne sauraient lui contes-
ter. En eiïet, le Poitou, c'est l'ancienne France, cette France primitive, qui, ayant à peine des symptômes d'exis-
tence politique, défendait déjà le nom français conlre les Anglais, ses éternels envahisseurs ! Partout on se battait :
à Poitiers, c'était pour la patrie et le prince ; car, en ces temps-là, ces deux choses existaient dans une indisso-
luble union. — Volume in-8. Prix : 3 IV. «
NAPOLÉON dictantses MÉMOIRES A SAINTE-HÉLÈNE; tableau de M. STEUBEiS
Plinche folio, papier grand monde, par M. BELLIARD. — Epreuve sUr papier vetm : 52 fr.; sur Chine, iO fr. A Paris , rue Thérèse, 11.
On troure à la même adresse, le pendant, Swpolion tenant Son fils SUT seS (jCnoUX. L'épreuve papier de Chine coûte 40 fr.; sur pap. blanc, 30 fr.
Dans le tableau Napoléon, dictant ses Mémoires, tout le règne de gloire b
e«t fini : l'Empereur est prisonnier. Le seul souci qui lui reste est de dicter
des eiplications sur sa vie. Cette triste demeure de Sainte-Hélène est là sous
nos yeux. La chambre est éclairée par le soleil couchant, garnie de tout
ce oui la meublait; ce sont les mêmes rideaux avec leurs pa tores; le tapis,
la console, la petite table que mutilait le canif de Napoléon. Une carie est
ouverte devant l'Empereur, dont l'attitude est pensive. 11 est vêtu d'une re-
dingote et d'an pantalon è pied, en coutil.blanc ; un madras roulé est rejeté
à l'extrémité de sa tête. Cette tète est d'une grande beauté.— A Sainte-Elé-
lène, le vêtement n'était pas change ; c'était celui du matin aux Tuileries.
— « Lorsque la nécessite de terminer une affaire, dit M. le baron de Men-
neval, le chef de 60n cabinet,— l'obligeait à se lever pendant la nuit,
l'Empereur me faisait éveiller, je le trouvais toujours vêtu de sa robe de
chambre blanche , un madras sur la tète, se promenant dans son cabinet,
les mains croisées derrière le dos. — Ses idées se développaient sous la dictée
avec abondance, netteté. » —Chez tous les marchands d'estampes.
Avec es#s MSn&esi# $pi'ioc tie 5© gutste' e«'s6^.
sm
a SA J&9 &ss> Jfoî %X IL JTE %£> <SJ> JEs & i
Ovavuro au burin de m. LAU&xer , in-l'olio papier de Chine. —■ Au lieu de 80 francs, laissée net a UO francs,
C'«st une des plus jolies estampes modernes ; il n'en resle plus iiii'uil petit nombre i C'eut une brillante {plivure, — line TUKUKSE , ! !. — Les personnes ijui pren.
d'épreuves, papier do Chine. La planche en cuivre a été in îmY. Celle «'livre décelé | (Iront six épreuves à iii fois en rcee> roui une septième (;r
d'âne manière charmante uni
Après deu.-
finfin décidée L
firme toujours, à
aussi chez elle une po
gjj ■rçBÈSr m ts m Isa «ï us es—«a «as» mmj maots- w s» ua "eus? lia <io.
Jtcsultcit infaillible, mime sur les lâles depuis long-temps chauves!
ix ans d'un succès non conteste (M par suile des nombreuses demandes qui lui ont été adressées, Mme DURUT s es
e à vendre et à expédier les pois de sa pommade pour la crue tics cheveux; le prix en csl de 15 fr.—M»>« 1)1.'H UT cou
rs à Paris, l'application dosa pommade et n'exige de paiement que lorsque les cheveux sont repoussés.—On trouv
■lié une pommade qui arrête la chute îles cheveux et tortille la chevelure Ocs ci ans Prix du pot : o l'r. (Affranchir.
DÉCOUVERTE IIWPORT *NTfl.
mu miMm pour la toilette.
Cette Eau d'un parfum très agréable, i st souvt raine conlre toute espèce
d'Intlammations de l'épidémie, telles que gerçures, boutons, echauf-
mmens coups de soleïl, coupeiioses, etc.... Ses qualités balsamiques
la rendent précieuse pour tous les usages de la toilette des deux sexes,
oueloues gouttes, versées dans l'eau ordinaire destinée aux ablutions, suf-
fisent pour entretenir la fraîcheur du teint, unir la peau, cflaccr ou préve-
nir les rides, éteindre le fendu rasoir, elc. ■
Seul dépôt a Paris, chez m. François, rue et terrasse Vivienne, 2, enla-
cç le ménestrel. - l'iïx : 3 fr. le grand flacon, avec le prospectus,
SI DE TRABLFJ
S..V tglu
approuvé pour guérir les "Rhumes,
'oux rebelles. Catarrhes,Phthisiepul-
monaire, et toutes les irritations di
poitrine et d'estomac. 2 f. 25 c. 1 poui
12f.—A ia pharmacie,rueJ.-J.Rous
seau. 21.
Imprimerie Lange Lévy, elO
vue du Croissant, 16.
rue et terrasse „ ,T _ _ „,^ ^„avec une
Vivienne, DU DOCTEUR COOPER inïtruction
2- pour très détaillée
CEE1
Kaa ho£e>, blond on cfrùtaisa.
La pondre du docteur Cooper, bien différente des préparations de, tout
spèee essayées jusqu'à ce jour, ne se composeque de substances inoffena
ves pour la peau. D'un emploi simple et facile, elle offre, dans les résultai
de son application, une perfection qui peut délier les plus curieuses investi
galions de la malignité, et qui permet d'assurer qu'elle n'a jamais trahif
secret de personne.
A Paris, chenil. DUSILLION, éditeur, rue Lallitte, 40.
Oll MOYEN I)K PRÉVENIR HT Pli Gl'Élîllî TOUTES LES
«les "STcaax et des Wmsiûève»
par remploi de la
POMMADE AIffTI-OWïTHAI.MïQUE I>£ RÉGEX."Tj
Suivi de réflexions pratiques sur le strabisme cl l'opération de la
cataracte,
Par le docleur XVAms Q'iîOBïîrES.X.
In-9°. Prix : 1 fr.; par la poste, 1 fr. 25 cent.
Mme J. ALDKRT, brevetée du roi, r. e N'-dej-t'cits-Cliamps, 55, au 1er-
Le jour où j'appris
i droit qu'ont les Ai
ou à découvrir, avaiei
Société, je compris q
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Là, franchement, 1;
mon kbit rouge, par
teons-nous souffrir
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livraient à leurs occu
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fe.AU MEXIwU.nK, nou.clie l'EI NTURli dont la promptitude <'t 1» durêaçiuj Je lâchai . ,
fcoutee qui aexisicen ce genre. L'opération de la TElN'ïUltE DES CtlEVbUX „ "'P'UStardt
jusqu'alors, txigejiii s o>i 6 heures, est terminée par Mme ALBERT on moins tin "««porta le fA„,
heure. L'EAU MEXICAINE s'emploie avec faeiliK! '\ donne aux cticve»x line ™ w iuui i
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d'invention el
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Me jjb'ssER.
Rue du Coq-St-Honorc, 13, au 1er.—Reconnue, après examen fait, la m""
leqm détruise entièrement le poil etleduvei sans altérer la peau; supe™"'
reaux poudres et ne laisse aucune racine: idfr.—Crêmc de la weequ'j
pour blanchir la peau en crf/acant les taches de rousseur. —Eau Rose, q"'
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Vuillcmin, ingénieur géographe; sur papier grand-colombier de près dm
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poste, 1 fr. 00 c.
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semblables; cependant une particularité déplorable
nuisait à l'ensemble: cinq d'entre eux élaient bruns;
quatre, blonds ; les trois autres étaient d'un rouge écla-
tant. Ces derniers pouvaient passer pour une allusion à la
famille Cobourg.
Que faire? « Suivez-moi! » s'écria le maire. Il mena
ses douze gars chez le coiffeur le plus accrédité de l'en-
droit. « La croix d'honneur pouf vous, lui dit-il, si d'ici
à demain vous parvenez à rendre ces douze toupets de
Ja même teinte ! » Le coiffeur fit la grimace ; mais com-
me on ajouta cent sous, il accepta.
Le lendemain il renvoya les douze toupets noirs com-
me des merles ; mais une averse les surprit en route, et
l'eau du ciel se combina de telle manière avec la pomma-
de mélaïnocome que les douze toupets offraient, les cou-
leurs les plus variées. Il y en avait de verts, de jaunes,
d'orange; le maire poussa des cris de surprise et se
transporta chez le coiffeur.
« Je n'avais pas prévu l'averse, dit l'artiste; mais il y
a un moyen de réparer le désastre. J'ai là précisément
treize perruques à la Louis XIV qui iront à vos hommes
comme des gants, sans compter que ce sera bon genre
pour des laquais de prince.
—- Des perruques à la Louis XIV ! dit le maire ; je
suis sauvé. Impossible de se conformer davantage aux
traditions de l'antique monarchie. J'enfonce du coup
Alençon et Angers. Il n'y a que Nantes pour les têtes à
perruques... Je garde la treizième pour moi. »
Les douze perruques ont en effet figuré à la tête du
cortège princier, et c'est là ce qui a permis à un journal
factieux de l'endroit de dire que Nantes a fait au prince
une réception tirée par les cheveux. .
Une feuille ministérielle attribue l'absence des popu-
lations empressées sur le passage du duc de Nemours à
la trop grande chaleur. Vous verrez bientôt que ce sera
la chaleur qui sera cause de la froideur générale.
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promenade sur l'eau, la réception faite au prince ne pa-
raîtra peut-être pas aussi sèche.
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établi à chacune des barrières de Paris. Que l'on vienne
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barrières.
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le temps des vacances. Llles ont dû laisser à Paris leurs
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moins passer pour des drogues.
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M. Pontois n'ayant pu deviner « pourquoi on est plus
émancipé quand on a eu une demi-douzaine de passions.
— C'est, lui a dit M. Dumon, parce qu'on a gagné en
aimant six passions (en émancipation).»
M. Pontois a demandé à son tour à M. Dumon :
i Quelle est la volaille dont les demoiselles ne se sou-
cient jamais? a
SAMEDI 1!
MIleLavoye chante ce soir le rôle d'Henriette de l'Amba
saclrice.
,*, Mme Volnys dans Antonine la Créole, Mlle Chéri dans,
Francesva et les Deux Sœurs, voilà le double attrait que u
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complétera le spectacle.
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Lutins de Bretagne,conte de fée en six tableaux, accompagné
de la Perruquière de Meudon et des Nouvelles à la Main
Dimanche prochain 20 août, les grandes eaux joueront ''
Sainl-Cloud.
CHARADE.
Les châties font leurs câlines
Quand elles veulent mon premier ;
On fait des chemises fines
Au moyen de mon dernier.
Mou tout a, cher lecteur, des ailes en partage.
Et sans être marin,
11 aime quand le vent fait rage
Et ne craint pas du tout le grain.
Mot de la charade d'avant-hier : pas-sage.
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Quand l'amour s'en va—Mme Barbe-Bleu.
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Main—les Lutins de Bretagne.
gymnase. — Francesca—2 Sœurs—le Baiser—Antonine.
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Le Poitou doit sans doute au hasard de sa position la célébrité que h s autres provinces ne sauraient lui contes-
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des eiplications sur sa vie. Cette triste demeure de Sainte-Hélène est là sous
nos yeux. La chambre est éclairée par le soleil couchant, garnie de tout
ce oui la meublait; ce sont les mêmes rideaux avec leurs pa tores; le tapis,
la console, la petite table que mutilait le canif de Napoléon. Une carie est
ouverte devant l'Empereur, dont l'attitude est pensive. 11 est vêtu d'une re-
dingote et d'an pantalon è pied, en coutil.blanc ; un madras roulé est rejeté
à l'extrémité de sa tête. Cette tète est d'une grande beauté.— A Sainte-Elé-
lène, le vêtement n'était pas change ; c'était celui du matin aux Tuileries.
— « Lorsque la nécessite de terminer une affaire, dit M. le baron de Men-
neval, le chef de 60n cabinet,— l'obligeait à se lever pendant la nuit,
l'Empereur me faisait éveiller, je le trouvais toujours vêtu de sa robe de
chambre blanche , un madras sur la tète, se promenant dans son cabinet,
les mains croisées derrière le dos. — Ses idées se développaient sous la dictée
avec abondance, netteté. » —Chez tous les marchands d'estampes.
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mmens coups de soleïl, coupeiioses, etc.... Ses qualités balsamiques
la rendent précieuse pour tous les usages de la toilette des deux sexes,
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nir les rides, éteindre le fendu rasoir, elc. ■
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cç le ménestrel. - l'iïx : 3 fr. le grand flacon, avec le prospectus,
SI DE TRABLFJ
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2- pour très détaillée
CEE1
Kaa ho£e>, blond on cfrùtaisa.
La pondre du docteur Cooper, bien différente des préparations de, tout
spèee essayées jusqu'à ce jour, ne se composeque de substances inoffena
ves pour la peau. D'un emploi simple et facile, elle offre, dans les résultai
de son application, une perfection qui peut délier les plus curieuses investi
galions de la malignité, et qui permet d'assurer qu'elle n'a jamais trahif
secret de personne.
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Oll MOYEN I)K PRÉVENIR HT Pli Gl'Élîllî TOUTES LES
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fe.AU MEXIwU.nK, nou.clie l'EI NTURli dont la promptitude <'t 1» durêaçiuj Je lâchai . ,
fcoutee qui aexisicen ce genre. L'opération de la TElN'ïUltE DES CtlEVbUX „ "'P'UStardt
jusqu'alors, txigejiii s o>i 6 heures, est terminée par Mme ALBERT on moins tin "««porta le fA„,
heure. L'EAU MEXICAINE s'emploie avec faeiliK! '\ donne aux cticve»x line ™ w iuui i
plcssc rematquaij'e. - Flacons: 5 et lOfr. SALON POUK TEINDRE. KPlLy01" '
perf ctionoéqu'détruitnntièi-ementle poiletleduvetsansallércrlapi'au, G1''A BipritAf
tei , 'S0US Prèle
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Rue du Coq-St-Honorc, 13, au 1er.—Reconnue, après examen fait, la m""
leqm détruise entièrement le poil etleduvei sans altérer la peau; supe™"'
reaux poudres et ne laisse aucune racine: idfr.—Crêmc de la weequ'j
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