gnentque ces Bat-imens ne soient arretez en punition
de leur insolentt desobe'ifTance aux ordres du Grand
Seigneur , 11s leur ontfait jetter l’ancre derriere l’Ile
Stankerijuu- i'ls atendront les ordres des Deputez,pour
savoir s’ils peuvent en surete' passer les Dardanelles; eil
dit meme que ces Deputez ont fait savoir auxVaisfeaux
Hc llando.s,qui etoient dans les Ports de laSowrk,qu’ils
n’avoicn’ qtsa partir sans craindre la moindre Hostilite’
des Algerien;; mais sot qui s’y fie ; quoiqu’ilensoit,
il y a lieu d’esperer quenotre Commerce neserapas
erköre loiig-tems trouble' par ces Ecumeurs de Mer.
L'Illafion 'veritable, Nowvelle Parißenne.
Dans le tems que la fortune faisoit briller avec le plus
d’eclat Ion peuvoir & ses capriccs , il arriva dans la
Ville de Paris un fait, qui merite par sa singularite'
d’etre commtmique au public.
■Dämon Bourgeois aise, komme doux, complaisant,
plein de moderation, avoir e'pouse'une jeunefemme ,
dont il auroiteu tout lieu d’etre content t li eile n’avoit
pas eu une tendresse excessive pouv une magnificence ,
& pour un e'clat, qu’elle ne potivoit pas atendre raison-
nablement de sa naissance , ou de sa fortune. Dorinde
c’eit ainsi que je la nommerai , auroit peut-etre e'te
maitreste de son ambition dans d’autres conjondhures,
inais toute environne'e de fortunes de nouvellefabrique,
de Carosses brillans, & de bijoux nouvellement ache-
tez,elle e'toitcontinuelkmentronge'edu plusnoircha-
grin ; c’e'toient les Carosles qui la touchoient le plus vi-
vement, tout Carolle qui ne la voittiroit pas Im parois-
soitlachose du monde la plus horrible ; ellee'toit au
desespoir de voir son Epoux demeurer les bras croisez
dans sa mediocrite , dans le tems que mille faquinsle
remuantätouthasard , se remuoientavec succes. Crai-
gnant de mourir d’une re'tenrion de plainte , eile donna
de l’air, un soir, ason petit coeur , & apres avoir declard
ason epoux jusqu’ä quel point eile etoit me'contente
de leur insolentt desobe'ifTance aux ordres du Grand
Seigneur , 11s leur ontfait jetter l’ancre derriere l’Ile
Stankerijuu- i'ls atendront les ordres des Deputez,pour
savoir s’ils peuvent en surete' passer les Dardanelles; eil
dit meme que ces Deputez ont fait savoir auxVaisfeaux
Hc llando.s,qui etoient dans les Ports de laSowrk,qu’ils
n’avoicn’ qtsa partir sans craindre la moindre Hostilite’
des Algerien;; mais sot qui s’y fie ; quoiqu’ilensoit,
il y a lieu d’esperer quenotre Commerce neserapas
erköre loiig-tems trouble' par ces Ecumeurs de Mer.
L'Illafion 'veritable, Nowvelle Parißenne.
Dans le tems que la fortune faisoit briller avec le plus
d’eclat Ion peuvoir & ses capriccs , il arriva dans la
Ville de Paris un fait, qui merite par sa singularite'
d’etre commtmique au public.
■Dämon Bourgeois aise, komme doux, complaisant,
plein de moderation, avoir e'pouse'une jeunefemme ,
dont il auroiteu tout lieu d’etre content t li eile n’avoit
pas eu une tendresse excessive pouv une magnificence ,
& pour un e'clat, qu’elle ne potivoit pas atendre raison-
nablement de sa naissance , ou de sa fortune. Dorinde
c’eit ainsi que je la nommerai , auroit peut-etre e'te
maitreste de son ambition dans d’autres conjondhures,
inais toute environne'e de fortunes de nouvellefabrique,
de Carosses brillans, & de bijoux nouvellement ache-
tez,elle e'toitcontinuelkmentronge'edu plusnoircha-
grin ; c’e'toient les Carosles qui la touchoient le plus vi-
vement, tout Carolle qui ne la voittiroit pas Im parois-
soitlachose du monde la plus horrible ; ellee'toit au
desespoir de voir son Epoux demeurer les bras croisez
dans sa mediocrite , dans le tems que mille faquinsle
remuantätouthasard , se remuoientavec succes. Crai-
gnant de mourir d’une re'tenrion de plainte , eile donna
de l’air, un soir, ason petit coeur , & apres avoir declard
ason epoux jusqu’ä quel point eile etoit me'contente