DOI Heft:
Suppléments
DOI Artikel:Description de quelques antiquités trouvées en 1881 et 1882
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.11243#0417
70
leurs effets d'ombre. La Néréide tient dans la main gauche une cnémide et la main
droite est posée sur les reins du Triton. On remarque par endroits des traces de
dorure.
Sur le dessin la sculpture est reproduite trop grossièrement, tandis que sur l'ori-
ginal le visage et les mains sont travaillés avec beaucoup de soin.
Fig. 18. Néréide sur un dragon marin. Cette figure se distingue de toutes les
autres en ce que les jambes de la Néréide pendent de l'autre côté du monstre, de
sorte que la figure même est vue de dos; elle se rapproche, par le caractère général
de la composition, surtout de la fig. IV, 1. Le dragon marin s'élance droit en avant,
le regard fixé sur un point dans le lointain. Sa tête est d'un type commun: l'oreille
est dressée, l'oeil grand, le nez ridé. La tête est réunie au cou par des dentelures
plus minces que dans les autres dragons de la série. Le devant du corps, avec ses
pattes membraneuses, son col plissé et son dos crêté, est séparé de la queue de poisson
par une ceinture dentelée. La queue ne s'enroule que vers la fin, en un petit cercle.
Par dessous le corps du monstre apparaissent les pieds de la Néréide et les plis du
bas de sa robe, étirés assez maladroitement en ligne droite. La Néréide, assise le
dos tourné, retient par la main droite le bout du voile qui s'étend le long du corps
du monstre et passe ensuite par ? dessus le bras gauche. Le chiton, serré, forme sur
le dos une rangée de plis, très maladroitement indiqués par des entailles peu pro-
fondes. La tête, de profil et un peu relevée, est travaillée avec art; les cheveux
sont noués en touffe à l'occiput. Dans la main gauche la Néréide tient un objet
d'une exécution très conventionnelle, un vase, peut-être dans le genre d'une lekané.
leurs effets d'ombre. La Néréide tient dans la main gauche une cnémide et la main
droite est posée sur les reins du Triton. On remarque par endroits des traces de
dorure.
Sur le dessin la sculpture est reproduite trop grossièrement, tandis que sur l'ori-
ginal le visage et les mains sont travaillés avec beaucoup de soin.
Fig. 18. Néréide sur un dragon marin. Cette figure se distingue de toutes les
autres en ce que les jambes de la Néréide pendent de l'autre côté du monstre, de
sorte que la figure même est vue de dos; elle se rapproche, par le caractère général
de la composition, surtout de la fig. IV, 1. Le dragon marin s'élance droit en avant,
le regard fixé sur un point dans le lointain. Sa tête est d'un type commun: l'oreille
est dressée, l'oeil grand, le nez ridé. La tête est réunie au cou par des dentelures
plus minces que dans les autres dragons de la série. Le devant du corps, avec ses
pattes membraneuses, son col plissé et son dos crêté, est séparé de la queue de poisson
par une ceinture dentelée. La queue ne s'enroule que vers la fin, en un petit cercle.
Par dessous le corps du monstre apparaissent les pieds de la Néréide et les plis du
bas de sa robe, étirés assez maladroitement en ligne droite. La Néréide, assise le
dos tourné, retient par la main droite le bout du voile qui s'étend le long du corps
du monstre et passe ensuite par ? dessus le bras gauche. Le chiton, serré, forme sur
le dos une rangée de plis, très maladroitement indiqués par des entailles peu pro-
fondes. La tête, de profil et un peu relevée, est travaillée avec art; les cheveux
sont noués en touffe à l'occiput. Dans la main gauche la Néréide tient un objet
d'une exécution très conventionnelle, un vase, peut-être dans le genre d'une lekané.