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Dacier, Émile; Vuaflart, Albert
Jean de Jullienne et les graveurs de Watteau au XVIII. siècle (Band 3): Catalogue — Paris, 1922

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https://doi.org/10.11588/diglit.41977#0087
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CATALOGUE.

[ 163 c—165]
Sous le t. c., à g. : Wattau Pinx; — & à dr. : Gravé
par Crepy fils.
Dans ïa marge inf., au milieu, le titre : Le Qu’en
dira ton.
En bas, à g. : à Paris che^ Crepy le fils ; — & à
dr. : rue S1 Jacques près J'' Ives.
ier et. : celui décrit; — 2e ét. : les mots Gravé par
Crepy fils ont été effacés, & l’adresse de Crépy rem-
placée par la suivante : a Paris chep Basset (à g.);
— rue S‘ Jacques a Se Genevieve (à dr.).
163 c. — Répétition du groupe central de la
6e feuille, en sens inverse; grossière eau-forte
anonyme. — Au t. c. : 0,210 x 0,135.
A g., sur une pierre : Watteau.
Cette pièce a pour pendant ïa répétition de ce Par
la tendresse & par les soins... » (catab, n° 3 4 2. a).
163 d. — Copie allemande de la 6e feuille, en sens
inverse, par Elisabeth Ringïin. — Au t. c. : o, 19 1
X o,i4o.
En bas, à g. : Watteau inv. ; & au-dessous : Elisabeth
Felic. Ringlin, nata Res ch sculps. ; •— à dr. : loh. Georg
ALertpexc. A. V.; — & plus loin & un peu au-dessus,
à dr. du t. c. : 2. Sans plus.
Les pièces nos 1 3 8 b et 1 61 b appartiennent à la
même suite de copies.

164 (192). — LA CHUTE D’EAU.
Titre & inscription en franç. & en ïat. — Au
t. c. : 0,303 x 0,394.
A. Watteau pinxit. — J. ALoyreau Sculp.
Chez F. Chereau. — Annoncée par lui au ALer-
cure de mars 1729 (p. 342).
ier ét. : eau-forte pure; — 2e ét. : pi. terminée,
avec la lettre (reprod. ).
Citée par Alariette (notes mss, op. cit., t. IX,
foi. 194 [77])-
Le cuivre figure à l’invent. Chereau de 1753
& aux cataï. Chereau de 1 770 & de 1 778.
La peinture originale mesure, d’après l’estampe :
1 p. 7 po. x 2 p., c’est-à-dire 0,3 1 3 x 0,648.
D après l’estampe : du Cabinet de ALr de Jul-
lienne.
Ne se trouvait plus dans ïa coïï. de Juïïienne en
1736, époque vers ïaqueïïe a été dressé un cataï.
manuscrit, illustré de dessins, des peintures apparte-
nant à cet amateur (coïï. M. Fenaiïïe).
On peut reconnaître une première pensée de ce
tableau dans ïa composition décrite au n° 3 2 du cataï.

de la vente Ch. Natoire (Paris, 1778; B., 10 po.
X 7 po.)*
165 (81). — L’A AL ANTE LNQULÈTE.
Pendant de la suivante; tirée sur ïa même feuille,
& à g. — Au t. c. : 0,247 X o, 19 1.
Wateau pinx. — P. Aveline Sculp.
Chez Gersaint & chez Surugue. — Annoncée par
eux au ALercure d’avril 1729 (p. 732), avec ïa sui-
vante : ce Deux autres pendans à figure seule, dont
l’un est intitulé... &c.; toutes les deux gravées en
hauteur par Aveline 33.
Citée par Alariette (notes mss, op. cit., t. IX,
foi. 191 [9]).
Le cuivre figure au cataï. Chereau de 1770 sous
ïe nom d’Audran.
La peinture originaïe, de ïa même grandeur que
l’estampe.
Alariette cite cette peinture comme étant ce dans ïe
cabinet de AL ï’abbé Arangerss (notes mss, op. cit.).
L’abbé Pierre-AIaurice Harenger (& non Haran-
ger, comme on ï’écrivait dès ïe xvme siècle), cha-
noine de Saint-Germain-ï’Auxerrois, collection-
neur ce qui aime ïes bons tableaux & qui en a des
meilleurs maîtres dans son cabinet 35 (ALercure, août
1721), est l’un des quatre amis entre qui Watteau
mourant partagea la plupart de ses dessins. II mourut
subitement le 1 o mai 1733. C’est par son entremise
que Watteau put s’installer dans ïa maison des champs
de l’intendant des Alenus Philippe Lefèvre, à
Nogent-sur-AIarne, & y passer ses derniers jours; en
effet, ïes Lefèvre & ïes Harenger étaient alliés : ïa
sœur de Philippe II Lefèvre (1630-1722), l’inten-
dant des Alenus chez qui mourut Watteau, avait
épousé en 1677 Louis Desvieux, dont ïa mère était
née Harenger (Dép. des Alss de la B. N., nouv.
acq. franç. 203 3 3, p. 632).
Vente anonyme [Chariot] (Paris, 28 janv. 1788,
n° 44, avec le Donneur de sérénade; B., 9 po.
X7 po.); — vente Le Brun (Paris, 1 1 nov. 1791,
n° 201 ; ïes mêmes; avec ï’indic. de provenance & la
mention qu’ils sont gravés), à Le Brun jeune.
Aujourd’hui : Chantilly, musée Condé.
Goncourt, en notant que l’Amante inquiète passe à
ïa vente Chariot de 1788, ajoute qu’elle est accom-
pagnée d’un pendant désigné ce sous ïe titre faux du
Donneur de sérénade (sans doute ïe ALeppetin). . .33.
En quoi il se trompe : le Donneur de sérénade est bien
un guitariste, mais qui n’est ni dans ïe même sens ni
dans ïa même pose que le ALeppetin, dont il n’a pas,
non plus, le costume. C’est un tableau différent,
comme on peut s’en rendre compte au premier coup
l l

III.
 
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