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https://doi.org/10.11588/diglit.54680#0111
LA PEINTURE
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des soins dont on l’environne, et de cette gracieuse convalescente
qui se promène chancelante, pâle comme une rose blanche, dans
un parc ensoleillé où voltigent les haleines vivifiantes des fleurs,
et d’où le regard se perd sur un moderne paysage de banlieue
plein de bruit et de gaîté.
Cette double composition, d’une conception si intelligente si
hardie et si nouvelle, est d’un bel effet décoratif, et dans l’analyse
Tattegrain (F.). Convalescente.
intime des détails, on trouve de vigoureuses fermetés de dessin
qui ne laissent aucun doute sur la science de M. Besnard, et sur
la consciencieuse habileté avec laquelle il a préparé ses cartons.
Les deux actions sont enveloppées d’une lumière douce, presque
claustrale, un peu triste dans sa clarté limpide, d’une lumière
attendrissante bien en harmonie avec la mélancolie du sujet et
des lieux. Elle baigne de blancheurs maladives les chairs des
personnages... même les mieux portants. Nous espérons qu’avant
de livrer définitivement à l’État son remarquable travail, M. Bes-
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des soins dont on l’environne, et de cette gracieuse convalescente
qui se promène chancelante, pâle comme une rose blanche, dans
un parc ensoleillé où voltigent les haleines vivifiantes des fleurs,
et d’où le regard se perd sur un moderne paysage de banlieue
plein de bruit et de gaîté.
Cette double composition, d’une conception si intelligente si
hardie et si nouvelle, est d’un bel effet décoratif, et dans l’analyse
Tattegrain (F.). Convalescente.
intime des détails, on trouve de vigoureuses fermetés de dessin
qui ne laissent aucun doute sur la science de M. Besnard, et sur
la consciencieuse habileté avec laquelle il a préparé ses cartons.
Les deux actions sont enveloppées d’une lumière douce, presque
claustrale, un peu triste dans sa clarté limpide, d’une lumière
attendrissante bien en harmonie avec la mélancolie du sujet et
des lieux. Elle baigne de blancheurs maladives les chairs des
personnages... même les mieux portants. Nous espérons qu’avant
de livrer définitivement à l’État son remarquable travail, M. Bes-