FEMININ
♦ “ensemble des caractères spécifiques de l’être
féminin” (dep. 1267, BrunLatC I 146,25 [Mais
la femele (de l’autour), ki est froide, por la fé-
minité (= BrunLatB p. 118 feminage) ki en li est,
est tozjors covoitouse et desirans de prendre,
por çou ke froidure est rachine de toute covoi-
tise]', [AmphYpL 42,11; 48,15; AmphYpL* 2 * p. 129
[povons dire que, a parler generalment, et quant
a toute l’abitude de masculinité et de féminité,
en vérité a parler sans condicion, le masle est
plus chaut que la femelle]\, TL 3,1705 [sous FE-
MELETÉ]; Gdf 3,747b; TLF 8,735b; DMF; FEW
3,452a).
• feminage m.
♦ “ensemble des caractères spécifiques de l’être
féminin” (1267, BrunLatB p. 118 [Mes la feme
(de l’autour), qui est froide par le feminage (=
BrunLatC I 146,25 féminité) qui est en lui, est
tousjors covoitise & desirans don prendre, por
ce que froidure est racine de toute covoitise],
TL 3,1705 [sous FEMELETÉ]; Gdf 3,747a; FEW
3,452a).
• * feminal adj.
(feminal CroisBaudriM 29,110 [c.r. sg.f
-neau])
♦ “qui appartient, qui est relatif au sexe fémi-
nin” (déb. 13es.; 3eq. 15es - 1530, CroisBaudriM
29,110 [Vindrent Emofradites... Des le ventre en
avant sunt homes naturau, Ne mes que la mamele
senestre ont femineau A norrir lor enfanz], AND-
El; Gdf 3,747b; DMF; FEW 3,452a).
• *feminalement adv. [Attestation isolée; à
noter que l’adjectiffeminal, qui doit être à l’ori-
gine de l’adverbe, est attesté seulement au début
du 13es. et ensuite au 3eq. 15es. dans GuillAlexisP,
v. ci-dessus.]
(feminalment 1164 CommPsLA^G2 VI 218)
♦ “à la manière d’une femme” (1164; prob. mil.
15es., CommPsL^G2 VI 218 [Et ne vos desturbe
mie qu ’a la fiee parole ceste dame feminalment, a
la fiee masculinement], DMF(4)).
• feminastre adj.
♦ “qui appartient, qui est relatif au sexe féminin”
(mil. 14es.; 2em. 14es., JArkAmP 1,129 [Et c’est
ausi feminastre chose, quant on quiert arwe de ce
c 'on puet u quide par lui bien furnir. Son ami de
ses maus grever, n 'est mie propre a 1 'amant, mais
|4) Donne sous la déf. “de façon efféminée”
comme seul ex. celui de PercefF 719 [= PercefR4
30,2] où on lit feminacement, défini par Roussi-
neau “comme une femmelette, mollement”, et qui
fait l’objet d’un article parallèle où est entérinée
cette dernière définition.
lui meisme]', 2,196 [Petite bouche est covignable
as femes et as coragesfeminastres]', 2,199 (2 att.);
[GlBrux9543R p. XCIII [feminastre : oevre u ma-
niéré de femmé\], TL 3,1707; Gdf 3,747b; DMF;
FEW 3,452a).
• feminatif adj.
(feminatifXm. 13es. CoincyII29K 428 [c.s. sg.
-a/A])
♦ “qui appartient, qui est relatif au sexe fémi-
nin” (2em. 13es., CoincyII29K 428 [Ve vaut voir
mie deus viez moufles Hons qui par est si vilenaz,
Si féminins (var. ms. 2em. 13e s. feminatis), si gel i-
naz]). — Stâdtler.
FEN f. et m.
[Emprunt à Par. FANN m. “espèce, catégo-
rie”, “discipline scientifique, domaine de savoir”
(Welir5 982a; Lane 1,6,2447a; CorrienteAnd 407b
*FNN), aussi: “partie d’un livre” (CorrienteLoan
301b FEN; cf. aussi fanna f. “article”, Dozy
2,291a), probablement passé en afr. à travers le
mlt./cv? s. “id.” (dès 13es., LathamDict 1,917a; DC
3,431a).
Rem.: Dans toutes les attestations relevées en
afr. et mfr., le mot apparaît dans des contextes re-
produisant des passages du Qânûn fi al-Tibb (Ca-
non de la médecine) d’Avicenne, et il semble pro-
bable que le mot soit passé en fr. à travers les tra-
ductions mit. de cet ouvrage.]
♦ “partie d’un livre ou d’un traité qui peut à son
tour être subdivisée en traités et chapitres” (1314;
1365; ca. 1504/15080); 1565<2>, HMondB 43; 61;
1438 [unes maladies qui sont curables par le bé-
néfice de cyrurgie, des queles Avicene parole ou
. 4. fen, ou . 3. traitié, ou chapistre de la cure des
festres]', etc.; [AmphYpL2 107; 108; 119; etc.; 144
[et pour ce dit Avicene, ou IIP de son Canon, en
la XXIe fen [éé.feu à corr.], ou chapitre des signes
de stérilité, que se le sparme ou semence est bon
et sain, il doit estre groz et globeux, de la blance
couleur, de telle saveur que s ’il chiet sur la terre,
que les mouches ne 1 ’esiventpas, de bonne odeur,
car il doit avoir tel odeur comme fleurs de pal-
mier]', etc.; NicChesnK p. 205], TL 3,1708; DMF;
Frantext). — Kiwitt.
0>NicChesnK p. 205.
(2) Simon de Vallambert, Cinq livres, de la ma-
niéré de nourrir et gouverner les enfans dès leur
naissance, éd. Winn, p. 338 ...dit Avicenne en la
première Fen du troisiesme livre, 339.
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♦ “ensemble des caractères spécifiques de l’être
féminin” (dep. 1267, BrunLatC I 146,25 [Mais
la femele (de l’autour), ki est froide, por la fé-
minité (= BrunLatB p. 118 feminage) ki en li est,
est tozjors covoitouse et desirans de prendre,
por çou ke froidure est rachine de toute covoi-
tise]', [AmphYpL 42,11; 48,15; AmphYpL* 2 * p. 129
[povons dire que, a parler generalment, et quant
a toute l’abitude de masculinité et de féminité,
en vérité a parler sans condicion, le masle est
plus chaut que la femelle]\, TL 3,1705 [sous FE-
MELETÉ]; Gdf 3,747b; TLF 8,735b; DMF; FEW
3,452a).
• feminage m.
♦ “ensemble des caractères spécifiques de l’être
féminin” (1267, BrunLatB p. 118 [Mes la feme
(de l’autour), qui est froide par le feminage (=
BrunLatC I 146,25 féminité) qui est en lui, est
tousjors covoitise & desirans don prendre, por
ce que froidure est racine de toute covoitise],
TL 3,1705 [sous FEMELETÉ]; Gdf 3,747a; FEW
3,452a).
• * feminal adj.
(feminal CroisBaudriM 29,110 [c.r. sg.f
-neau])
♦ “qui appartient, qui est relatif au sexe fémi-
nin” (déb. 13es.; 3eq. 15es - 1530, CroisBaudriM
29,110 [Vindrent Emofradites... Des le ventre en
avant sunt homes naturau, Ne mes que la mamele
senestre ont femineau A norrir lor enfanz], AND-
El; Gdf 3,747b; DMF; FEW 3,452a).
• *feminalement adv. [Attestation isolée; à
noter que l’adjectiffeminal, qui doit être à l’ori-
gine de l’adverbe, est attesté seulement au début
du 13es. et ensuite au 3eq. 15es. dans GuillAlexisP,
v. ci-dessus.]
(feminalment 1164 CommPsLA^G2 VI 218)
♦ “à la manière d’une femme” (1164; prob. mil.
15es., CommPsL^G2 VI 218 [Et ne vos desturbe
mie qu ’a la fiee parole ceste dame feminalment, a
la fiee masculinement], DMF(4)).
• feminastre adj.
♦ “qui appartient, qui est relatif au sexe féminin”
(mil. 14es.; 2em. 14es., JArkAmP 1,129 [Et c’est
ausi feminastre chose, quant on quiert arwe de ce
c 'on puet u quide par lui bien furnir. Son ami de
ses maus grever, n 'est mie propre a 1 'amant, mais
|4) Donne sous la déf. “de façon efféminée”
comme seul ex. celui de PercefF 719 [= PercefR4
30,2] où on lit feminacement, défini par Roussi-
neau “comme une femmelette, mollement”, et qui
fait l’objet d’un article parallèle où est entérinée
cette dernière définition.
lui meisme]', 2,196 [Petite bouche est covignable
as femes et as coragesfeminastres]', 2,199 (2 att.);
[GlBrux9543R p. XCIII [feminastre : oevre u ma-
niéré de femmé\], TL 3,1707; Gdf 3,747b; DMF;
FEW 3,452a).
• feminatif adj.
(feminatifXm. 13es. CoincyII29K 428 [c.s. sg.
-a/A])
♦ “qui appartient, qui est relatif au sexe fémi-
nin” (2em. 13es., CoincyII29K 428 [Ve vaut voir
mie deus viez moufles Hons qui par est si vilenaz,
Si féminins (var. ms. 2em. 13e s. feminatis), si gel i-
naz]). — Stâdtler.
FEN f. et m.
[Emprunt à Par. FANN m. “espèce, catégo-
rie”, “discipline scientifique, domaine de savoir”
(Welir5 982a; Lane 1,6,2447a; CorrienteAnd 407b
*FNN), aussi: “partie d’un livre” (CorrienteLoan
301b FEN; cf. aussi fanna f. “article”, Dozy
2,291a), probablement passé en afr. à travers le
mlt./cv? s. “id.” (dès 13es., LathamDict 1,917a; DC
3,431a).
Rem.: Dans toutes les attestations relevées en
afr. et mfr., le mot apparaît dans des contextes re-
produisant des passages du Qânûn fi al-Tibb (Ca-
non de la médecine) d’Avicenne, et il semble pro-
bable que le mot soit passé en fr. à travers les tra-
ductions mit. de cet ouvrage.]
♦ “partie d’un livre ou d’un traité qui peut à son
tour être subdivisée en traités et chapitres” (1314;
1365; ca. 1504/15080); 1565<2>, HMondB 43; 61;
1438 [unes maladies qui sont curables par le bé-
néfice de cyrurgie, des queles Avicene parole ou
. 4. fen, ou . 3. traitié, ou chapistre de la cure des
festres]', etc.; [AmphYpL2 107; 108; 119; etc.; 144
[et pour ce dit Avicene, ou IIP de son Canon, en
la XXIe fen [éé.feu à corr.], ou chapitre des signes
de stérilité, que se le sparme ou semence est bon
et sain, il doit estre groz et globeux, de la blance
couleur, de telle saveur que s ’il chiet sur la terre,
que les mouches ne 1 ’esiventpas, de bonne odeur,
car il doit avoir tel odeur comme fleurs de pal-
mier]', etc.; NicChesnK p. 205], TL 3,1708; DMF;
Frantext). — Kiwitt.
0>NicChesnK p. 205.
(2) Simon de Vallambert, Cinq livres, de la ma-
niéré de nourrir et gouverner les enfans dès leur
naissance, éd. Winn, p. 338 ...dit Avicenne en la
première Fen du troisiesme livre, 339.
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