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Baldinger, Kurt; Möhren, Frankwalt [Editor]; Städtler, Thomas [Editor]; Heidelberger Akademie der Wissenschaften / Kommission für das Altfranzösische Etymologische Wörterbuch [Contr.]; Baldinger, Kurt [Oth.]
Dictionnaire étymologique de l'ancien français: [DEAF] (F) — Berlin, Boston: De Gruyter, Akademie Forschung, 2012

DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.59416#0129
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FENDRE

• * Tendance f.
(fandance fin 13es. GILeipzigBa 7004; 16439;
[AalmaR 5283; GlLagl499 18])
♦ “ouverture étroite et allongée, pratiquée à la
surface ou dans toute l’épaisseur d’une matière,
fente” (fin 13es., GILeipzigBa 7004 [ad IV Rg
12,6; texte de la Vulgate: sartatecta templi]); ♦ par
métaphore “ouverture de la bouche” (fin 13es.;
prob. 2em. 14es.; 1499, GILeipzigBa 16439 [ad
Prov 19,24]; [AalmaR 5283 [hiatus, -a tus : baille-
mens, couverture (1. ouverture), apercion, fan-
dance]', GlLagl499 18], DMF).
• fendeüre f.
(fendeüre 2em. lles. GIBereschitwT 28; Guill-
TyrP 2,97; RoseLLec 2509; AuberiT 176,26;
MoamT II 76,2; II 93,18; JordRufMP 720; Gl-
PannePald LevyTrés; GouvRoisGauchyM 419,2;
418,38; JAntOtiaP III cxii 13; [AalmaR 4211],
fandeüre RenM XXII 344; LancPrK 403,1; 547,5;
GILeipzigBa 2815, fendedure RaschiD1 469;
MoamT I 68,2)
♦ 1° “ouverture étroite et allongée, se présentant
à la surface ou dans toute l’épaisseur d’une ma-
tière, d’un objet, fente” (2em. lles. - 158P10), GI-
BereschitwT 28; RaschiD1 469 [en parlant d’une
cicatrice]; GuillTyrP 2,97 [Le jor de l’assaut l’en
commença a veoir crevaces en ce/e tor qui si
longuement s’estoit tenue, et ans cous des per-
rieres grant poudre issoit des fendeüre5]; Lanc-
PrK 403,1; 547,5; RoseLLec 2509 [= Bartsch-
Chrest 61,259]; AuberiT 176,26; MoamT I 68,2
[Qant 1 ’oissels a fendedures es piez de cui issent
eve citrine sachiez qe segnefie q 'il ait emoroïdes]',
II 76,2 [de la peau de l’oiseau]; II 93,18 [de la
plume de l’oiseau]; JordRufMP 720 [en parlant
d’une maladie du pied du cheval]; GlPannePald
LevyTrés; etc.etc.; JAntOtiaP III cxii 13 [dans une
montagne]; etc.etc., TL 3,1709; Gdf 3,748c; Hu
4,69b; LevyTrés 110b; FEW 3,550b).
♦ 2° par métaphore “parties sexuelles de la
femme” (lem. 13es., RenM XXII 344 [(Renart re-
garde l’œuvre du roi Connin) Ne ja ne reclousit nul
tens, Que demie aune a grant mesure Ne parut bien
la fandeüre], TL 3,1710; Gdf 3,748c [sous “fente,
ouverture, crevasse”]; TilLex 78; FEW 3,550b).
• fendure f.
(fendure fin 12e s. DialGregF 178,18; Hunt-
Teach 1,379; EschieleMahW 14v°b38; 18r°b28;
RenContrR 1,275 § 107; etc.etc., fandure G1BN-
hébr301 fAôr^11); ImMondeOct^C0 2329] var.

U°>Encore dial, mod., v. FEW.
UL vérifié sur ms. par Marc Kiwitt.

Gdf; GlPannePalE fTJl I7r° 17(12); JPrioratR 10396,
fandeüre BibleMalkS 7769 [dissyllabique], fon-
dure GlPannePalE f° 117r° 17(l3), fenture Chir-
RogH 243r° [2 att.]; 243v° [2 att.]; 245v° [2 att.];
CptChâtArt f°46ro; PirBi 3%2,feinture ChirRogH
243v°)
♦ “ouverture étroite et allongée, se présentant à
la surface ou dans toute l’épaisseur d’une matière,
d’un objet, fente” (fin 12es. -mil. 16es., DialGregF
178,18; HuntTeach 1,379; BibleMalkS 7769 (dans
l’épisode de Pyrame et Thisbé); EschieleMahW
14v°b38 [Et ce/e penne si estoit fendue, et de la
fendure de li sordoit l’encre]', 18r°b28; CptChât-
Art f°46r° [pour mâchonner et estoupper les fen-
tures qui estaient en le cambre madame et en le
cambre as damoiseles^f PirBi 382 [(Thisbé s’est
approchée du mur qui sépare les maisons conti-
guës de ses parents et de Pyrame; le passage cor-
respond à la scène décrite dans BibleMalk) Met sa
bouche endroit la fraiture (var. ms. 2eq. 14es./ez7-
ture), Puis si parole en tel mesure...]', RenContrR
1,275 § 107 [a l’heure de nonne, on vit unggrand
brandon de feu ardant ou ciel, et puis sembla que
le ciel fust fendu, et en celle fendure, il semblait
qu 'ily eült unggrant serpent, et crolement de terre
fut moult grant]', [AdAiglesB 4,2], Gdf 3,752a;
ANDE1; DMF; Hu 4,69b; FEW 3,550b); ♦ “pe-
tite ouverture étroite et allongée, résultant d’une
blessure, fissure” [dans les att. en parlant du crâne]
(ca. 1240; 1495, ChirRogH 243r° [[A]uchune feiz
aveint que le test est blescé en semblaunt de fen-
ture, issi que ce/e part que est blessé n 'est plus
haute ne plus basse ne la blesceure ne put estre
plus aparceu de ce/e part u la bleseur n 'est mie,
e si ce/e fenture peirce le test, ne pot pas legere-
ment estre aparceu]; 243v° [3 att.]; 245v° [3 att.],
ANDE1; DMF; FEW 3,550b).
• fendurete f.
♦ [“petite ouverture étroite et allongée, se présen-
tant à la surface ou dans toute l’épaisseur d’une
matière, d’un objet, petite fente” (1351, JLong-
OdoB p. 278 [Et la trouvasmes l’orrible et mer-
veilleuse gent de Tartans... Hz ont grant visages et
larges, et les yeulx si petis que ce semblent droi-
tement petitez fenduretez ou travers du visage],
DMF)].
• fendue f.
♦ 1° “ouverture étroite et allongée, se présentant à
la surface ou dans toute l’épaisseur d’une matière,
d’un objet, fente” (2et. 14es., ChaceOisllT0 5,4 [Ly
U2) Vérifié sur ms. par Marc Kiwitt.
U3) vérifié sur ms. par Marc Kiwitt.
U4) Vérifié sur manuscrit.

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