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https://doi.org/10.11588/diglit.59416#0144
FERTAPE
LettrHippoüT 70, [ferong/e(2> doc. 1376 AN JJ 110
DC], fronde RecMédJPitS titre 42 (p. 204a)2 (3))
♦ t. de méd. “bourbillon sur la peau formé par
un amas de pus et entouré d’inflammation, causé
par une infection d’un follicule pileux, furoncle”
(2em. 13es. - 1798(4), RecMédBoensH 35 [A fe-
runcles: Pren cresson et levein et met desus]',
LettrHippoüT 70 [Porfdonde garir: Bevez plan-
tain et metez 1 ’emplastre desore, correspond à fé-
lon dans les autres mss., v. sous FIEL]; RecMéd-
JPitS titre 42 (p. 204a); [doc. 1376 AN JJ 110 DC;
etc.etc.], TL 3,2392 (ajout); Gdf 4,161c<5>; GdfC
9,675c; DC 3,450b [FERUNIA]; Nie 1606 p. 303;
Ac 1694 p. 497; Ac 1798 p. 619; DMF(6); Frantext;
FEW 3,912a). - Tittel.
FERREMENT m “tout outil de fer, arme de
fer” DEAFpré.
FERRITE f.
[Le mot, qui n’est pas répertorié par le FEW,
constitue un hapax en afr. E.B. Ham (Studies in
Philology 47,29) estime que la terminologie mi-
néralogique employée dans RutebHerb, qui inclut
des noms de pierre pas attestés ailleurs, tels que
cresperite, tellagon et galoface (v. DEAF G 98; à
rattacher à GALER?), vise en partie à parodier
celle attestée dans des textes scientifiques et mé-
dicaux sérieux. Ainsi semble-t-il probable que le
mot constitue une création ad hoc de l’auteur (sur
le modèle de noms de pierre comme crisolite, se-
lenite, chelonite, gerachite etc.), que l’on pourrait
qualifier de néologisme occasionnel (ici: création
plaisante) dans la terminologie de Thomas Stâdt-
ler (in: Bertrand/Gemer/Stumpf, Lexiques scient,
et techn., Palaiseau 2007, 49-50) et qui doit être
distingué du fhn. ferrite “fer pur à structure cris-
(2)FM 33,207: la date de 1372, d’où TLF
8,1339b, se réfère à tort à GuiChaul.
|3) Correspond à ms. Paris Ec. de Pharm. 1
[ 15es.]/roHc/os pl., titre 34, p. 204b.
(4) Vit dans les dial, mod., cf. Gdf4,161c et FEW
3,912a.
(5) Est 1552 p. 190 CARBUNCULUS; p. 233 CLA-
VUS; p. 588 FURUNCULUS; etc.; 1552 Rab.
|6) FURONCLE: Mfr. floronde, impr. de Gui-
Chaul, Livre appellé Guidon de la pratique en cy-
rurgie, réd. de N. Panis (B. Buyer) 1478, cf. FM
33,207, et flouronche ms. 1487 (?) GuiChaul, sont
à rattacher ici.
talline apparaissant dans les alliages ferreux” (dep.
1934, TLF 8,781b).]
♦ “sorte de pierre précieuse aux pouvoirs cura-
tifs (prob. désignation fictive)” (ca. 1270, Ruteb-
HerbZ 34 \Mout riches pierres en aport Qui font
resusciteir le mort, Ce sunt ferrites Et dyamans et
cresperites, Rubiz, jagonces, marguarites... tella-
gons et galofaces, vérifié sur ms.], TL 3,1763; Gdf
3,766c). — Kiwitt.
*FERRUGE f
[Emprunté au 1t. mit. FERRUGO “rouille”
(ThesLL 6^575; MltWb 4,169, LathamDict
1,928c).]
(feruge ca. 1300 SecrSecrPi^S 725; [Corb
Gdf])
♦ “produit de la corrosion du fer mouillé, rouille”
(ca. 1300; 1372, SecrSecrPr2S 725 [L’esplen
confortent touz les mirabolans..., ellebre noir,
rose, le iaue en qui est es tain t fer, feruge ruge,
squama ferri, cacaferri, laperre lazuli...]', [Corb
[feruge est de la limeure de fer qui a vertu de se-
chier et de agrellier Gdf]], Gdf 3,767b; ANDE1;
DMF; FEW 3,470b). - Stâdtler.
[FERSUE f est répertorié par l’ANDEl (“li-
ver fat?”) qui l’a tiré de 2et. 13es. RecMédNov-
CirHi 1555: Autre cure {contre goûte)'. De chat
e teson pernez le oynt, Fersue e ail i seit ajont.
Dans une note, l’éd. propose d’interpréter le mot
comme fer + sue?’ sans se prononcer sur */er et
*sue et commente: «In any case, kidney fat is evi-
dently meant». En réalité, fersue est une forme de
FROISSURE, cf. S. Jossier, Dictionnaire des pa-
tois de l’Yonne, Bull, de la Soc. des sciences his-
tor, etnatur. de l’Yonne 36 (1882) 97: «fersue, fre-
chue, frechure s.f Fressure, comprenant le cœur,
la rate, le foie et les poumons d’un animal» (s’agit-
il d’une formation dial, en partant de froissureTy,
repris par O. Bloch, RLiR 3 (1927) 145. Cf. aussi
FARSUE.] — Dôrr.
francoit. FERTAPE f
[Mot d’origine inconnue, non répertorié par les
dictionnaires de l’afr. et attesté uniquement dans
le ms. francoit. de la Bataille d’Aliscans', à compa-
rer à FERCAUPE dans AliscW au même passage.
Sauf pour la voyelle tonique, le mot est proche des
fonnes dial. mod. liant. fretauper,feurtauper,fer-
tauper, angfertouper,fortouperN.\x. “donner des
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DC], fronde RecMédJPitS titre 42 (p. 204a)2 (3))
♦ t. de méd. “bourbillon sur la peau formé par
un amas de pus et entouré d’inflammation, causé
par une infection d’un follicule pileux, furoncle”
(2em. 13es. - 1798(4), RecMédBoensH 35 [A fe-
runcles: Pren cresson et levein et met desus]',
LettrHippoüT 70 [Porfdonde garir: Bevez plan-
tain et metez 1 ’emplastre desore, correspond à fé-
lon dans les autres mss., v. sous FIEL]; RecMéd-
JPitS titre 42 (p. 204a); [doc. 1376 AN JJ 110 DC;
etc.etc.], TL 3,2392 (ajout); Gdf 4,161c<5>; GdfC
9,675c; DC 3,450b [FERUNIA]; Nie 1606 p. 303;
Ac 1694 p. 497; Ac 1798 p. 619; DMF(6); Frantext;
FEW 3,912a). - Tittel.
FERREMENT m “tout outil de fer, arme de
fer” DEAFpré.
FERRITE f.
[Le mot, qui n’est pas répertorié par le FEW,
constitue un hapax en afr. E.B. Ham (Studies in
Philology 47,29) estime que la terminologie mi-
néralogique employée dans RutebHerb, qui inclut
des noms de pierre pas attestés ailleurs, tels que
cresperite, tellagon et galoface (v. DEAF G 98; à
rattacher à GALER?), vise en partie à parodier
celle attestée dans des textes scientifiques et mé-
dicaux sérieux. Ainsi semble-t-il probable que le
mot constitue une création ad hoc de l’auteur (sur
le modèle de noms de pierre comme crisolite, se-
lenite, chelonite, gerachite etc.), que l’on pourrait
qualifier de néologisme occasionnel (ici: création
plaisante) dans la terminologie de Thomas Stâdt-
ler (in: Bertrand/Gemer/Stumpf, Lexiques scient,
et techn., Palaiseau 2007, 49-50) et qui doit être
distingué du fhn. ferrite “fer pur à structure cris-
(2)FM 33,207: la date de 1372, d’où TLF
8,1339b, se réfère à tort à GuiChaul.
|3) Correspond à ms. Paris Ec. de Pharm. 1
[ 15es.]/roHc/os pl., titre 34, p. 204b.
(4) Vit dans les dial, mod., cf. Gdf4,161c et FEW
3,912a.
(5) Est 1552 p. 190 CARBUNCULUS; p. 233 CLA-
VUS; p. 588 FURUNCULUS; etc.; 1552 Rab.
|6) FURONCLE: Mfr. floronde, impr. de Gui-
Chaul, Livre appellé Guidon de la pratique en cy-
rurgie, réd. de N. Panis (B. Buyer) 1478, cf. FM
33,207, et flouronche ms. 1487 (?) GuiChaul, sont
à rattacher ici.
talline apparaissant dans les alliages ferreux” (dep.
1934, TLF 8,781b).]
♦ “sorte de pierre précieuse aux pouvoirs cura-
tifs (prob. désignation fictive)” (ca. 1270, Ruteb-
HerbZ 34 \Mout riches pierres en aport Qui font
resusciteir le mort, Ce sunt ferrites Et dyamans et
cresperites, Rubiz, jagonces, marguarites... tella-
gons et galofaces, vérifié sur ms.], TL 3,1763; Gdf
3,766c). — Kiwitt.
*FERRUGE f
[Emprunté au 1t. mit. FERRUGO “rouille”
(ThesLL 6^575; MltWb 4,169, LathamDict
1,928c).]
(feruge ca. 1300 SecrSecrPi^S 725; [Corb
Gdf])
♦ “produit de la corrosion du fer mouillé, rouille”
(ca. 1300; 1372, SecrSecrPr2S 725 [L’esplen
confortent touz les mirabolans..., ellebre noir,
rose, le iaue en qui est es tain t fer, feruge ruge,
squama ferri, cacaferri, laperre lazuli...]', [Corb
[feruge est de la limeure de fer qui a vertu de se-
chier et de agrellier Gdf]], Gdf 3,767b; ANDE1;
DMF; FEW 3,470b). - Stâdtler.
[FERSUE f est répertorié par l’ANDEl (“li-
ver fat?”) qui l’a tiré de 2et. 13es. RecMédNov-
CirHi 1555: Autre cure {contre goûte)'. De chat
e teson pernez le oynt, Fersue e ail i seit ajont.
Dans une note, l’éd. propose d’interpréter le mot
comme fer + sue?’ sans se prononcer sur */er et
*sue et commente: «In any case, kidney fat is evi-
dently meant». En réalité, fersue est une forme de
FROISSURE, cf. S. Jossier, Dictionnaire des pa-
tois de l’Yonne, Bull, de la Soc. des sciences his-
tor, etnatur. de l’Yonne 36 (1882) 97: «fersue, fre-
chue, frechure s.f Fressure, comprenant le cœur,
la rate, le foie et les poumons d’un animal» (s’agit-
il d’une formation dial, en partant de froissureTy,
repris par O. Bloch, RLiR 3 (1927) 145. Cf. aussi
FARSUE.] — Dôrr.
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[Mot d’origine inconnue, non répertorié par les
dictionnaires de l’afr. et attesté uniquement dans
le ms. francoit. de la Bataille d’Aliscans', à compa-
rer à FERCAUPE dans AliscW au même passage.
Sauf pour la voyelle tonique, le mot est proche des
fonnes dial. mod. liant. fretauper,feurtauper,fer-
tauper, angfertouper,fortouperN.\x. “donner des
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