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Baldinger, Kurt; Möhren, Frankwalt [Hrsg.]; Städtler, Thomas [Hrsg.]; Baldinger, Kurt [Bearb.]; Heidelberger Akademie der Wissenschaften / Kommission für das Altfranzösische Etymologische Wörterbuch [Mitarb.]
Dictionnaire étymologique de l'ancien français: [DEAF] (F) — Berlin, Boston: De Gruyter, Akademie Forschung, 2012

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https://doi.org/10.11588/diglit.59416#0181
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FEVRE

♦ 1° “art de l’orfèvre” (2em. 12es. - 17es., RoisC
p. 126 [maistres en fust de orfaverie e de pur-
traiture e de engravure e de al très enginz]', Guill-
MarM 5645; RigomerF 6361; 14176; MontRayn
2,126; lettre 1325 Gdf; charte 1327 reg. 1358
JeffersonGold 64,32 [argent overez d’orfaverie]',
RenContrR 26471 [Orfaverie et espichiers, Ce
sont ores deux bons mestiers]', BarbMéon 2,303;
doc. (reg.) Tournai 14es. Gdf; [CptFontD 122],
TL 6,1245; Gdf 5,631b; GdfC 10,240c; ANDE1;
DMF; FEW 3,342a).
♦ 2° “atelier de l’orfèvre” (2em. 13es., SEloiP p.
24b [Orfèvres iert et bons et sages, Etfaisoit moût
riches ouvrages... Il seoit en l'orfaverie Car point
n ’amoit oiseuse vze], Gdf 5,631b); ♦ “corporation
d’orfèvres” (ex.: à Londres) (1271 - 1371/72, doc.
London 1271 copie 1370 JeffersonGold 132,29
[un compagnon de l’orfeverie]', [doc. 1370/71 Jef-
fersonGold 138,29 [gardeynz d’orfeverye]', doc.
1371/72 JeffersonGold 144,7; etc.]); ♦ nom du
quartier des orfèvres à Londres (agn. 1327, charte
1327 reg. 1358 JeffersonGold 64,10 [nul argent
en plate ne vessel d’or ne d’argent ne deveroit
estre venduz en la cité de Loundres si noun a
nostre eschaunge [royal] ou en Chepe (Cheapside,
la grand’rue de Londres) en l’orfavrerie]; 64,35,
ANDE1 [“goldsmith’s shop” à corr.]; MED 7,284a
[doc. mangl. 1327 orfeverie]', [Harben Dict. Lon-
don sub GOLDSMITHERY: Henry III, 1216-1272,
mit. orfaveria in foro, Cal. Ch. I p.m. 1,308]; cp.
LathamDict 1,163c). — Kiwitt.
[fim. FEVRE L m. est répertorié par TL
3,1800 comme désignation d’une herbe («Name
eines Krautes») sur la base d’une attestation
unique([1379] déb. 16es., BonBergL 134 [Del’en-
fleüre y a deux causes ou plusieurs, dont l'une
est engendree au moys de juillet, quand les brebis
mengent une herbe que 1 ’on appelle fevrel, a la pe-
tite fleur jaune: ainçois que ladicte herbe soitfleu-
rie]^'*'). Il faut probablement lire seurel m. “plante
herbacée que l’on trouve souvent sur les prés, qui
pousse à ras le sol, aux feuilles longues et arrondies
de couleur vert clair, aux fleurs jaunes ou rouges,
utilisée comme légume et dans des préparations
(1)TL relève, en outre, un contexte parallèle ou
la même herbe est appelée sauvres'. BonBergL 112
[une herbe que 1 ’on appelle sauvres, a une petite
fueillete jaulne, laquelle herbe de sauvres est tant
nuysant au bestial, que se les brebis la mengent ...
elles en sont enflees, et de la malice de l'herbe sont
en péril de mort]. Cf. aussi DelbObsc 33,357.

médicales, et dont la consommation est nuisible
pour les ruminants et notamment pour les mou-
tons, oseille”, var. de surele f. “id.” (TL 9,1085;
GdfC 10,730a; ANDE1; DMF; FEW 17,289a sub
abfrq. SÛR). Pour des informations de type ency-
clopédique cf. Marzell 3,1488-1503.] — Kiwitt.
FEVRIER m
[Du It.tard. FEBRARIUS m. “février”, lui-même
du It.class. FEBRUÀRIUS {februarius, non fe-
brarius, App. Probi, ThesLL 6^412). - Lt.tard.
FEBRARIUS survit dans les langues rom.: occ.
febrier, febrié, etc. “février” (dep. ca. 4eq. 12es.,
Lv 3,426b; Mistral 1,1110c), cat. febrer (dep.
ca. 1330, CoromCat 3,922a; AlcM 5,773), esp.
febrero (fonne savante, dep. 1129, comme nom
propre dès 1102, Corom1 2 2,877b), port, feve-
reiro (dep. 1256, Mach3 3,41b), it. febbraio (dep.
1233-1243, TLIO; Battaglia 5,764c; CortZol2
567a), sard. frebâriu, friârgiu, etc. (PittauDiz
1,406a; WagnerDiz 1,544b), eng.favrer (DiczRGr
6,173a), sursilv. fevrer (DiczRGr 6,173a); [de la
fonne class. : roum. faurar, februarie (TiktinMir
2,146b),yhzzr (TiktinMir2,139a; Cioranescu 3299:
fonne régressive)].
Rem.: 1) GdfC 9,614c donne pour février la
fonne feirers, tirée de PhThCompW 418. L’att.
correspond à PhThCompS 1142 qui lit, dans le
même ms., fevrers, leçon certainement correcte.
2) MenReimsP 153 fevereth et MenReimsW 290
var. ms. pic. fin 13es. fenereth sont à lire fenerech
et sont à identifier avec MonfrinEt 202 à pic. fe-
nerech “juillet” (classer sub FENUM “foin”, FEW
3,455b; con. Li 2,1661b).
3) Ne sont retenus ici: febvrier, doc. 1348 ChRe-
thelS 2,95,1, copie de 1586, feverylle, doc. 1420
JeffersonGold p. 390 et feverzere, doc. 1420 Ba-
tesonLeicester 2,231, cités par ANDE1 sub FEVE-
RER; abourg. favrier, FEW 3,441b, sans source,
= GoerlichBurg 56, cité d’après Rec. de plusieurs
pièces curieuses servant à l’hist. d. Bourgogne, éd.
Pérard, 1664, dont la valeur philologique est incer-
taine.
4) ANDE1 donne la graphie feverell, tirée de ‘Gro-
cers’ (1345-1463) p. 134, s.d.,1. doc. 1420/21.]
{février 1119 PhThCompM 697; 1932; 2102;
etc.; BenTroieC 5586; JoursPerilMestreM49; Me-
raugisS 242; BuevelS 5436; Bueve2S 12905;
CoincyllllK 369; CoincylllK 2043; RenclMisH
90,11; doc. 1235 DocVosL 1,12; GautEpL 11,5,1
(= RaynaudSpanke2 199); etc.etc., champ.sept, fe-
vrieir charte 1277 BrunEt app. 5,4, 28, s.l. fe-

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