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Baldinger, Kurt; Möhren, Frankwalt [Hrsg.]; Städtler, Thomas [Hrsg.]; Baldinger, Kurt [Bearb.]; Heidelberger Akademie der Wissenschaften / Kommission für das Altfranzösische Etymologische Wörterbuch [Mitarb.]
Dictionnaire étymologique de l'ancien français: [DEAF] (G): G — Tübingen: Max Niemeyer Verlag, 1995

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https://doi.org/10.11588/diglit.61390#0103
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GALBAN

tide c.r.] LapidspJ RF 16,396) “pierre pré-
cieuse” (déb. 12es., LapidFF 767; LapidAL 1037;
LapidFP XXI; LapidSP XXXII; LapidspJ RF
16,396; Lapider 1033 et 1041; Lapide XXXVI,
FEW 4,23a et 21,4 lb;42a; Gdf 4,202b; TL 4,62). 05
- Bohnet.
GALAIS: en galais [Le texte: Molt par vont
l'enfant adestrant Et grant honor H vont faisant.
Chiès l'un des sages en galais (ou 1. engalais 1 10
TL) Le descendent en un palais. Très prob. dé-
formation, due à la rime, de en galop (très sou-
vent au pl. les galos “au galop”, p.ex. SSagChS
752), cp. al gallois “au galop” EntreeT 122, d'un
galois PrisePamp 3944, d'un galaus EntreeT 15
9310 (toujours à la rime! TL 4,78) et d’autre part
galois “gai” < *WALA- à côté de galais < : pa-
lais> . Misrahi, SSagOctM 3517, écrit Engalais
et y voit un des sages, mais ce nom n’est men-
tionné nulle part ailleurs, de sorte que cette 20
interprétation reste très peu probable.] “en
toute hâte, tout de suite” (déb. 13es., SSagOctK
3510, TL 4,62 [doute de la forme et ne donne pas
de déf.]). - Baldinger.
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GALANTINE f. [Lt. GELATA, p.p. neutre pl.
A&gelare au sens de “se coaguler [en parlant du
lait, etc.]” (ThesLL 6,1730; 1731), suffixé en
-INA. Terme de l’art culinaire dont on ignore
l’histoire avant le déb. du 13es., époque à la- 30
quelle il apparaît presque simultanément et sous
des formes variées dans des textes mha. (Klu-
geM20 229b), afr. et mit. (de France: DC
4,12c;51a). Des attestations en mangl. (MED
4,14a), ait. (BattAl 3,1779; Battaglia 6,628a) et 35
aocc. (FEW 4,90a) s’y ajoutent à partir du déb.
du 14es. KlugeM20 2 29b cite les formes lt. gelata
du 6e ou les.,gelatria etgeladia (s.d.) sans préci-
ser ses sources, et il reste incertain si gelata f.,
attesté dans les Gloses de Reichenau comme 40
glose de pruina “givre” (éd.A.Labhardt, p.83),
était déjà employé au sens de “gelée comestible”
à cette époque. Le -n- de la forme fr., qui appa-
raît dès les premières attestations sans être régu-
lier, est difficilement explicable, mais peu de 45
termes de l’art culinaire se présentent sous une
forme régulière du point de vue phonétique. Le
ga- initial (la forme fr. gélatine est empruntée à
Fit. et n’est pas attestée en fr. avant 1611, v.
FEW 4,89a [afr. gelentine semble plutôt être une 50
var. individuelle formée d’après geler, gelee
qu’un témoin d’un état ancien; cp. mit. gelatina
(attesté une fois au 14es., Latham)]), expliqué
par Gam2 462b comme résultat d’une assimila-
tion, sur la base du mit., se trouve aussi dans la 55
variante afr. galee de gelee “givre” — geler.
Les documents mit. de Ragusa (Dubrovnik) ci-

tés par REW 3718, FEW 4,89b et BW5 284b à
l’appui d’une thèse selon laquelle afr. galantine
serait emprunté au parler daim, de cette ville,
sont en fait du déb. du 16es., v. C.Jirecek AsP
1899, 402et403 [qui donne la forme gelatina et
non galatina], galauntyne (dep. 1304) et piém.
galatina sont empruntés au fr., tandis que mha.
galreide (dep. 1214) se rattache probablement à
l’aocc. gelaria, (dep. 1330) v. FEW 4,89b;90a.
Esp. gualatina (dep. 1525) est certainement
emprunté au fr. et non au daim., comme
l’affirment Corom 2,911a et FEW 4,89b. Galan-
tine et les formes correspondantes dans d’autres
langues développent des sens très variés selon les
goûts culinaires et se prêtent à des emplois mul-
tiples comme métaphores.] (galatine ca. 1225,
CoincyP 486,186; GuillMar 9666; RoseMLangl
2\‘5‘5~Nax., galantine RoseM 21557; BretTournD
535var.; EnfOgH 5062var. [cp. la note p.361:
galaïne EnfOgS est une erreur], galentine Coin-
cyI29K 186; CoincyI37K 97; GautLeu 217;220;
RoseMM 21823; EnfOgH 5062; EnsViandP;
AnticlC 2621; PrunR 407; ViandValA 92;93;96;
Coincy TL; Fauvel1 412; doc. 1328 Gay; Tomb-
Chartr 22,161; DialFrFlam 5,1a; RecMédEpid-
aA f °139v°b, garantine BretTournD 535; gelen-
tine RecMédEpidBA f °99v°a) ♦ 1° “sauce liée
dans laquelle on sert du poisson ou de la viande”
(ca. 1225 - Menag, CoincyI29K 186; Coin-
cyI37K 97; GautLeu 217;220; RoseM 21557;
AnticlC 2621; ViandValA 92;93;96; EnsViandP
221;223;225; Fauvel2 412; doc. 1328 Gay;
DialFrFlam 5,1a; TombChartr 22,161; ca.1349
RecMédEpidAA f°139v°b (var. RecMédEpid-
BA f °99v°a) R.Arveiller R 94,170, TL 4,62; Gdf
4,206c; DC 4,12c; Li; DG; FEW 4,88b;90a;
[cp. mit. galatina «...jus..., quod infusum pro
conditura piscibus, carnibus eorum diutius sapo-
rem et vigorem servat ... » et «Jus concretum e
piscibus vel carnibus elixis ...» DC 4,12c eXgel-
tina « piscium est, quando pisces coquuntur in
aceto, et postea congelatur acetum in quo co-
quuntur: et eodem modo fit cum carnibus. » DC
4,51a). 2° “gelée de jus de fruit (?)” (ca. 1226,
GuillMar 9666, TL 4,63). 3° fig.: “mêlée
(d'armes)” (EnfOgH 5062, TL 4,63; Gdf
4,219a); ♦ “carnage” (BretTournD 535, TL 4,
63; Gdf 4,219a [déf. “malheur” avec point
d’interrogation]). - Bohnet.
GALBAN m. [Le lt. GALBÂNUM “résine pro-
duite par une plante ombellifère de Syrie
(bubon galbanum)” provient de l’aram. hal-bàn
par l’intermédiaire du gr. KaXôàvr] (Théo-
phraste; Dioscoride; CIL 13,10021; etc.; cp.
hébr. helb'nâh. ThesLL 6,1670; CG1L 6,481a).
Les formes galban, galbanem, etc. sont des

Tl

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