M ) i «MS»
déclare, si les Duchés & Etats en Question sont
des Fiefs masculins, comme l’a soutenu la Maison
de Neubourg , ou bien , si ce sont des Fiefs fé-
minins , comme la Maison de Brandebourg 1’ a
toujours prétendu : dans le premier cas, on a fait
voir, que la Maison de Brandebourg n’ a jamais
été fondée pour intenter aucune aéïion à la suc-
cession de Juliers , Clevcs, & Bergues, avec les
Comtés de la Marck & Ravensberg, & la Seigneu-
rie de Ravcnstein, puisque les conditions, ou qua-
lités requises par le Privilège de V Empereur Char-
les V. ont manqué à son égard, d’où il suit
même, que la Maison de Brandebourg & pre lente-
ment le Roy de Prulse , ne polfede le Duché de
Cleves, & les Comtés de la Marck, & Ravens-
berg, qu* à tort, & au préjudice de ceux, qui y
ont véritablement Droit.
Dans le sécond cas, la Maison de Brandebourg
sera obligée d5 admettre contre Elle même ce
qu Elle a voulu soutenir si hautement en sa fa-
veur, & sur ce principe la Princesse Palatine Elisa-
beth Auguste cst deseendante habile, & qualifiée,
à succedcr aux Duchés de Juliers , & Bergues. &c.
Ensin, comme les Droits des deux Mxisbns de
Neubourg & de Sulzbach se trouvent légitime-
ment
déclare, si les Duchés & Etats en Question sont
des Fiefs masculins, comme l’a soutenu la Maison
de Neubourg , ou bien , si ce sont des Fiefs fé-
minins , comme la Maison de Brandebourg 1’ a
toujours prétendu : dans le premier cas, on a fait
voir, que la Maison de Brandebourg n’ a jamais
été fondée pour intenter aucune aéïion à la suc-
cession de Juliers , Clevcs, & Bergues, avec les
Comtés de la Marck & Ravensberg, & la Seigneu-
rie de Ravcnstein, puisque les conditions, ou qua-
lités requises par le Privilège de V Empereur Char-
les V. ont manqué à son égard, d’où il suit
même, que la Maison de Brandebourg & pre lente-
ment le Roy de Prulse , ne polfede le Duché de
Cleves, & les Comtés de la Marck, & Ravens-
berg, qu* à tort, & au préjudice de ceux, qui y
ont véritablement Droit.
Dans le sécond cas, la Maison de Brandebourg
sera obligée d5 admettre contre Elle même ce
qu Elle a voulu soutenir si hautement en sa fa-
veur, & sur ce principe la Princesse Palatine Elisa-
beth Auguste cst deseendante habile, & qualifiée,
à succedcr aux Duchés de Juliers , & Bergues. &c.
Ensin, comme les Droits des deux Mxisbns de
Neubourg & de Sulzbach se trouvent légitime-
ment