loi ha, Vie des Peintres
ordonna plufieurs Ouvrages, qui, outre un prix
confidérable , lui méritèrent des préfents de Sa
Majefté. 11 fit pour le Comte diArondel des
copies des Portraits du Roy Henri VIII. de
Thornds Morm, à'Erafme & de beaucoup d’au-
tres : Il y a imité la maniéré d’Holbéen} à trom-
per. Tant d’Ouvrages & de confidération n’é-
teignirent pas le délir ardent qu’il avoit de voir
l’Italie. En 1627 il s’embarqua à Londres pour
Venife, où il fut bien reçu par les Artiftes Jean
\Lys & Nicolas Ringnerus : Il y admira les chefs-
d’œuvres du Titien ôc de Paul Veronefe.
Il quitta Venife pour aller à Bologne, où fon
Parent Michel le Blond étoit pour lors : Ils furent;
enfemble à Florence & delà à Rome. Sandrart
dtudia dans cette grande Ecole, & fit un S. Je-
rome & une Madelaine, que le Cardinal Barbe-
srin acheta pour le Roy d’Efpagne, qui lui avoir
demandé douze Tableaux des plus grands Maî-
tres ; Rien ne fait plus l’éloge de ce Peintre que
de le voir fur la même lifte avec le Guide , le
CGierchin, Jofepin, Majfini, de Gentilefchi, Pietre
ale Cartons, h Valentin, André Sacchi, Lanfranc 3
le Dominiquain 3 le Poujjin. Pendant fon féjour à
Rome , Sandrart fe lia particulièrement avec
Pierre de L.aer ou Bamboche. Le Duc Jufliniani
l’attira chez, lui & le chargea de la diredion de
la Gravure des Statues de fa galerie..
Il vifita les autres Villes d’Italie ; Î1 pafla à
ïftaples, où il fut employé : Il y fit plufieurs étu-
des d’après les environs de cette Capkalè, ôc
particulièrement du Mont Vefuve. Il pafla à
Malthe, où fes Ouvrages furent autant recherchés
qu’il y fut eftimé, Sa réputation ne pouvait man-
quer
ordonna plufieurs Ouvrages, qui, outre un prix
confidérable , lui méritèrent des préfents de Sa
Majefté. 11 fit pour le Comte diArondel des
copies des Portraits du Roy Henri VIII. de
Thornds Morm, à'Erafme & de beaucoup d’au-
tres : Il y a imité la maniéré d’Holbéen} à trom-
per. Tant d’Ouvrages & de confidération n’é-
teignirent pas le délir ardent qu’il avoit de voir
l’Italie. En 1627 il s’embarqua à Londres pour
Venife, où il fut bien reçu par les Artiftes Jean
\Lys & Nicolas Ringnerus : Il y admira les chefs-
d’œuvres du Titien ôc de Paul Veronefe.
Il quitta Venife pour aller à Bologne, où fon
Parent Michel le Blond étoit pour lors : Ils furent;
enfemble à Florence & delà à Rome. Sandrart
dtudia dans cette grande Ecole, & fit un S. Je-
rome & une Madelaine, que le Cardinal Barbe-
srin acheta pour le Roy d’Efpagne, qui lui avoir
demandé douze Tableaux des plus grands Maî-
tres ; Rien ne fait plus l’éloge de ce Peintre que
de le voir fur la même lifte avec le Guide , le
CGierchin, Jofepin, Majfini, de Gentilefchi, Pietre
ale Cartons, h Valentin, André Sacchi, Lanfranc 3
le Dominiquain 3 le Poujjin. Pendant fon féjour à
Rome , Sandrart fe lia particulièrement avec
Pierre de L.aer ou Bamboche. Le Duc Jufliniani
l’attira chez, lui & le chargea de la diredion de
la Gravure des Statues de fa galerie..
Il vifita les autres Villes d’Italie ; Î1 pafla à
ïftaples, où il fut employé : Il y fit plufieurs étu-
des d’après les environs de cette Capkalè, ôc
particulièrement du Mont Vefuve. Il pafla à
Malthe, où fes Ouvrages furent autant recherchés
qu’il y fut eftimé, Sa réputation ne pouvait man-
quer