Flamands, Allemands & Idollandois. iÊf
ibien les grands Ecrivains de l’antiquité qu’en
effayant d’en traduire les meilleurs morceaux ,
Audi defiroit-il d’aller à Rome puifer à la four-
ce du beau ; mais fon oncle , qui craignoit de
le perdre , & qui le trouvoit encore trop jeune
pour entreprendre un pareil voyage , l’en em-
pêcha. de Wit facrifia le plaifir de voir cette
Capitale des Arts à la reconnoiffance qu’il a voit
pour les bontés de fon oncle, il en fut un peu
dédommagé par la permiffion qu’il eut de revoir
fa patrie,
A peine étoit-ilentrédans Amftefdarri en 171
qu’il fut accablé de Portraits , mais fon génie ne
pouvoit fe borner à ce genre trop dépendant
du caprice , de l’amour - propre & de l’igno-
rance ; Sc comme il aimoit à répandre dans fes
Ouvrages tout le goût de fon efprit & toute la
vérité de fon ame , il dédaigna la contrainte du
Portrait malgré les éloges dont il fut comblé ,
6c fe livra tout entier à l’Hiftoire.
Ses effais firent leur effet : un Amateur célébré
6c riche , M. Kromhout , Seigneur de Nieuvver-
kjrck_9 qui fe plaifoit à l’Archite&ure, chargea
de Wit d’orner de Plafonds Ô£ d’autres Tableaux
dans plufieurs Hôtels qu’il avoir élevés. Des
Connoiffeurs tels que Mrs Lammert Tenkjten ?
•vanderSchellmg 6c autres ne le quittèrent point,
l’aiderent de leurs confeils, publièrent fes talens ,
6c le placèrent au premier dégré des Peintres
d’Hiftoire de fon temps. Toutes les Villes de la
Hollande Pempîoyerent.
Ce fut en 1736 que les Bourguemeflres d’Amf-
terdam chargèrent de Wit des Ouvrages qui dé-
corent, la Sale du Confeil des Trente-Jïx. Il
ibien les grands Ecrivains de l’antiquité qu’en
effayant d’en traduire les meilleurs morceaux ,
Audi defiroit-il d’aller à Rome puifer à la four-
ce du beau ; mais fon oncle , qui craignoit de
le perdre , & qui le trouvoit encore trop jeune
pour entreprendre un pareil voyage , l’en em-
pêcha. de Wit facrifia le plaifir de voir cette
Capitale des Arts à la reconnoiffance qu’il a voit
pour les bontés de fon oncle, il en fut un peu
dédommagé par la permiffion qu’il eut de revoir
fa patrie,
A peine étoit-ilentrédans Amftefdarri en 171
qu’il fut accablé de Portraits , mais fon génie ne
pouvoit fe borner à ce genre trop dépendant
du caprice , de l’amour - propre & de l’igno-
rance ; Sc comme il aimoit à répandre dans fes
Ouvrages tout le goût de fon efprit & toute la
vérité de fon ame , il dédaigna la contrainte du
Portrait malgré les éloges dont il fut comblé ,
6c fe livra tout entier à l’Hiftoire.
Ses effais firent leur effet : un Amateur célébré
6c riche , M. Kromhout , Seigneur de Nieuvver-
kjrck_9 qui fe plaifoit à l’Archite&ure, chargea
de Wit d’orner de Plafonds Ô£ d’autres Tableaux
dans plufieurs Hôtels qu’il avoir élevés. Des
Connoiffeurs tels que Mrs Lammert Tenkjten ?
•vanderSchellmg 6c autres ne le quittèrent point,
l’aiderent de leurs confeils, publièrent fes talens ,
6c le placèrent au premier dégré des Peintres
d’Hiftoire de fon temps. Toutes les Villes de la
Hollande Pempîoyerent.
Ce fut en 1736 que les Bourguemeflres d’Amf-
terdam chargèrent de Wit des Ouvrages qui dé-
corent, la Sale du Confeil des Trente-Jïx. Il