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https://doi.org/10.11588/diglit.3251#0003
npviMVBH
EPISTRE.
eftre a Vous. Il Vous appartient, MONSEIGNEUR,
par. toutes fortes de titres. C'efl Vous qui en ave^ conçeu le
deffèin, follicitépar l'amour tendre & paternel que Vous ave%,
pour les beaux Arts, & plus encore par cette paffeon dominante,
qui ne Vous permet -pas d'oublier rien de ce qui peut contri-
buera la Gloire de noflre grand Monarque. Gejl Vous ausfi,
MON SE IGNEZSR, qui prefsé par ces mefmes motifs,
ave^ fourni tous lès moyens■ <3*'tous lesfecours nëcefsaires pour
fin exécution, en forte qu'il ne m'y rejle d'autre part que l honneur
d'avoirfuivi Vos ordres, qui pouvaient tomber aifement en de
meilleures mains. Si cet Ouvrage avoit paru au feecle de nos
pères, où l Architecture ne commençait qua renaiftre, on auroit
pu le regarder comme une espece à in fuite qu'on auroit voulu faire
à la France, en luifaifant voir combien elle efloit éloignée dans
la conflruffion defes Baflimens, de cette beauté & de cette
magnificence qui éclattent dans les fomptueux Edifices de
l'ancienne Rome •■> Mais aujourd'hui, MONSEIGNEUR ,
que parVos foins, <à?parce gouflexquis queVorn ave^pour
toutes chofes, cette Maîtresfe des autres Arts, la belle & noble
Architecture eflprefqueparvenue a fa dernière perfection -, je ne
sçajfîîon nepourroit pointplutofl s'imaginer que cefl une espece
d'hommage que ces illuflres monumens de l'Antiquité viennent
rendre aux Ouvrages admirables de noflre feecle, après avoir
reconnu que les grands Hommes , qui les ont èleve^ , les
Auguftes , les Trajans celles Antonins ont cédé la première
place dans le Temple de la Gloire, a l'Invincible, au Grand
& au Magnanime l o u i s. En esfet, MONSEIGNEUR,
comme toutes les Vertus militaires & civiles, qui ont rendu ces
Empereurs Romains fe célèbres, fe trouvent affemblées en noflre
incomparable Monarque , & s'y trouvent mefme en un plus
haut degré, quelles nont paru feparément en chacun d'eux -,
ne peut-on pas dire au sfe que ce quilj a de plus beau, de plus
EPISTRE.
eftre a Vous. Il Vous appartient, MONSEIGNEUR,
par. toutes fortes de titres. C'efl Vous qui en ave^ conçeu le
deffèin, follicitépar l'amour tendre & paternel que Vous ave%,
pour les beaux Arts, & plus encore par cette paffeon dominante,
qui ne Vous permet -pas d'oublier rien de ce qui peut contri-
buera la Gloire de noflre grand Monarque. Gejl Vous ausfi,
MON SE IGNEZSR, qui prefsé par ces mefmes motifs,
ave^ fourni tous lès moyens■ <3*'tous lesfecours nëcefsaires pour
fin exécution, en forte qu'il ne m'y rejle d'autre part que l honneur
d'avoirfuivi Vos ordres, qui pouvaient tomber aifement en de
meilleures mains. Si cet Ouvrage avoit paru au feecle de nos
pères, où l Architecture ne commençait qua renaiftre, on auroit
pu le regarder comme une espece à in fuite qu'on auroit voulu faire
à la France, en luifaifant voir combien elle efloit éloignée dans
la conflruffion defes Baflimens, de cette beauté & de cette
magnificence qui éclattent dans les fomptueux Edifices de
l'ancienne Rome •■> Mais aujourd'hui, MONSEIGNEUR ,
que parVos foins, <à?parce gouflexquis queVorn ave^pour
toutes chofes, cette Maîtresfe des autres Arts, la belle & noble
Architecture eflprefqueparvenue a fa dernière perfection -, je ne
sçajfîîon nepourroit pointplutofl s'imaginer que cefl une espece
d'hommage que ces illuflres monumens de l'Antiquité viennent
rendre aux Ouvrages admirables de noflre feecle, après avoir
reconnu que les grands Hommes , qui les ont èleve^ , les
Auguftes , les Trajans celles Antonins ont cédé la première
place dans le Temple de la Gloire, a l'Invincible, au Grand
& au Magnanime l o u i s. En esfet, MONSEIGNEUR,
comme toutes les Vertus militaires & civiles, qui ont rendu ces
Empereurs Romains fe célèbres, fe trouvent affemblées en noflre
incomparable Monarque , & s'y trouvent mefme en un plus
haut degré, quelles nont paru feparément en chacun d'eux -,
ne peut-on pas dire au sfe que ce quilj a de plus beau, de plus