un mobilier artistique qui date de la fin du Les tours jumelles qui dominent le sévère
XVIe siècle et du XVIIIe et remplace le trésor édifice sont romanes à la base ; les flèches se
pillé par les protestants. Les stalles, au nombre dressent à une hauteur de soixante-sept mètres
de cinquante-huit, sont ornées d’enfants dans et, dominent la région.
les attitudes les plus variées. Au XVIIIe siècle, Les autres monuments de Caen les plus re-
marquables sont
les couvents, les
églises St-Jean,
Saint-Etienne-le-
Vieux, Saint-
Pierre, Notre-
Dame de Froide-
IIue. Parmi les
monuments ci-
vils, 1 ’hôtel de
Thann, l’hôtel
d’Eco ville, l’hô-
tel de la Mon-
naie, la maison
de la rue de la
Geôle, le manoir
des Gendarmes
méritent de rete-
nir l’attention
des touristes.
Sous Henri IV
et Louis XIII,
et plus tard au
XVIIIe siècle,
Caen s’enrichit
de jolies maisons
et d’hôtels re-
marquables ; ses
places publiques
prirent un carac-
tère artistique
digne de ses basi-
liques. Son mu-
sée de peinture,
constitué sous la
Révolution, ren-
ferme des ta-
bleaux de valeur
du Pérugin, du
Tintoret, de Jor-
daens, de Ru-
bens, de Lebrun,
de Jean Jou-
venet, de Res-
tout, etc.
Le vieux
Saint-Etienne est
lui aussi une
Coysevox fournit les anges adorateurs du sorte de musée qui renferme des débris intéres-
maitre-autel. sants de la sculpture des églises de Caen.
Intérieur de l’église Saint-Etienne. Pourtour du chœur
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