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https://doi.org/10.11588/diglit.32973#0030
revendiquer comme lui appartenant, car seul parmi ses confrères, il
s'appelait Alexandre. Le comte Durrieu, armé de cette donnée, crut
pouvoir reconnaître dans l'ancienne bibliothèque de Louis de Bruges
une notable partie de l'oeuvre de ce maître doué d'un tempérament
de cbercbeur.
Dans son ouvrage sur la //// /rv/yu /A A
rA paru en îqai, le comte Durrieu eut l'occasion de
revenir sur l'opinion qu'il avait émise trente ans plus tôt, et il en
profita pour corriger une erreur d'interprétation qui s'était glissée dans
son travad. Il le ht en ces termes : (( Sur la bordure supérieure d'un
tapis suspendu, dans la miniature, derrière la figure de la Fortune,
apparaît en capitales d'or, bien mise en évidence, l'inscription :
Alexand' 2° (ou 2 ). J'ai lu : et j'ai eu tort de
prendre cette inscription pour une signature du maître Alexandre
Bening. En réalité, j'ai constaté plus tard, grâce â des observations
irréfutables que m'a fournies mon confrère M. Gédéon Huet, de la
Bibliothèque Nationale, qu'il ne s'agissait que d'une sorte de (( réfe-
rence bibliographique )), mise là pour marquer qu'un quatrain en vers
flamands, inscrit au-dessous, en une pancarte oblongue, est emprunté,
par voie de traduction, à la seconde partie d'un poème latin célèbre
au moyen-âge : /'yZGtr7777/A<?/.f de Gautier de Châtillon.
« Mais si je ne crois plus à la présence d'une signature d'Alexandre
Bening, je continue, malgré tout, à estimer que le reste de mon
raisonnement imprimé en i8qi, relativement aux oeuvres qu'on peut
proposer d'attribuer au dit Alexandre Bening ou à son atelier, conserve
toujours sa valeur. Je serais meme aujourd'hui en mesure de pouvoir
le renforcer par l'appoint de plusieurs nouveaux arguments )) (1).
(1) Comte Paul Durrieu, Z// <7// Z' Z G
Paris-Bruxelles, 1921, p. ^9, pl. LIX.
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s'appelait Alexandre. Le comte Durrieu, armé de cette donnée, crut
pouvoir reconnaître dans l'ancienne bibliothèque de Louis de Bruges
une notable partie de l'oeuvre de ce maître doué d'un tempérament
de cbercbeur.
Dans son ouvrage sur la //// /rv/yu /A A
rA paru en îqai, le comte Durrieu eut l'occasion de
revenir sur l'opinion qu'il avait émise trente ans plus tôt, et il en
profita pour corriger une erreur d'interprétation qui s'était glissée dans
son travad. Il le ht en ces termes : (( Sur la bordure supérieure d'un
tapis suspendu, dans la miniature, derrière la figure de la Fortune,
apparaît en capitales d'or, bien mise en évidence, l'inscription :
Alexand' 2° (ou 2 ). J'ai lu : et j'ai eu tort de
prendre cette inscription pour une signature du maître Alexandre
Bening. En réalité, j'ai constaté plus tard, grâce â des observations
irréfutables que m'a fournies mon confrère M. Gédéon Huet, de la
Bibliothèque Nationale, qu'il ne s'agissait que d'une sorte de (( réfe-
rence bibliographique )), mise là pour marquer qu'un quatrain en vers
flamands, inscrit au-dessous, en une pancarte oblongue, est emprunté,
par voie de traduction, à la seconde partie d'un poème latin célèbre
au moyen-âge : /'yZGtr7777/A<?/.f de Gautier de Châtillon.
« Mais si je ne crois plus à la présence d'une signature d'Alexandre
Bening, je continue, malgré tout, à estimer que le reste de mon
raisonnement imprimé en i8qi, relativement aux oeuvres qu'on peut
proposer d'attribuer au dit Alexandre Bening ou à son atelier, conserve
toujours sa valeur. Je serais meme aujourd'hui en mesure de pouvoir
le renforcer par l'appoint de plusieurs nouveaux arguments )) (1).
(1) Comte Paul Durrieu, Z// <7// Z' Z G
Paris-Bruxelles, 1921, p. ^9, pl. LIX.
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