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https://doi.org/10.11588/diglit.32973#0031
En octobre îqzi, nous eûmes l'occasion Je féliciter notre dis-
tingué confrère Je nous avoir éclairé sur la valeur d'une inscription
que la critique avait unanimement admise comme une signature
véritable, et nous le fimes avec d'autant plus d'empressement que jadis
nous nous étions rallié, sans réserve, a son ingénieuse interprétation.
Aujourd'hui, il conviendrait d'être au lait des arguments auxquels le
comte Durrieu lait allusion et qu'il se réserve de laire connaître plus
tard. C'est assez dire que nous n'insisterons pas davantage en ce
moment. On nous permettra cependant de laire remarquer qu'il ne
nous a pas été donné de retrouver, par exemple, dans les productions
émanant d'une façon certaine de Simon Bening, tel élément, tel trait,
tel indice qui établisse, comme l'indique le comte Durrieu, une liba-
tion artistique avec Alexandre. Il serait imprudent de se lancer dans
le champ des hypothèses, mais on doit reconnaître qu'Alexandre
Bening a eu une très longue carrière (1463-131^), et qu'il a joui
d'une réelle notoriété (1).
Des rapprochements laits par le comte Durrieu, il reste un grou-
pement de plusieurs œuvres originales dont le constitue l'œuvre
la plus caractéristique. Ce qui importe, pour le moment, c'est d'iden-
tiher l'auteur de ces productions, et de savoir, dans le cas où
Alexandre Bening n'aurait pas été l'enlumineur attitré de Louis de
Bruges, à quels travaux il aurait consacré son talent et son activité. En
tout cas, il ne nous apparaît pas bien clairement qu'il existe des rapports
étroits entre l'auteur du et Simon Bening. A notre connais-
sance, il n'y a jusqu'à présent que des traits propres à toute l'école
ganto-hrugeoise du XV'-XVI' siècle. On ne doit pas perdre de vue,
(1) Dans l'inscription qui accompagne son portrait peint par lui-même, Simon
Bening rappelle sa libation : Ne serait-ce pas là un indice dont
il iaudrait tenir compte ? N'a-t-il pas voulu exprimer ainsi qu'il était le continua-
teur de l'œuvre paternelle ?
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tingué confrère Je nous avoir éclairé sur la valeur d'une inscription
que la critique avait unanimement admise comme une signature
véritable, et nous le fimes avec d'autant plus d'empressement que jadis
nous nous étions rallié, sans réserve, a son ingénieuse interprétation.
Aujourd'hui, il conviendrait d'être au lait des arguments auxquels le
comte Durrieu lait allusion et qu'il se réserve de laire connaître plus
tard. C'est assez dire que nous n'insisterons pas davantage en ce
moment. On nous permettra cependant de laire remarquer qu'il ne
nous a pas été donné de retrouver, par exemple, dans les productions
émanant d'une façon certaine de Simon Bening, tel élément, tel trait,
tel indice qui établisse, comme l'indique le comte Durrieu, une liba-
tion artistique avec Alexandre. Il serait imprudent de se lancer dans
le champ des hypothèses, mais on doit reconnaître qu'Alexandre
Bening a eu une très longue carrière (1463-131^), et qu'il a joui
d'une réelle notoriété (1).
Des rapprochements laits par le comte Durrieu, il reste un grou-
pement de plusieurs œuvres originales dont le constitue l'œuvre
la plus caractéristique. Ce qui importe, pour le moment, c'est d'iden-
tiher l'auteur de ces productions, et de savoir, dans le cas où
Alexandre Bening n'aurait pas été l'enlumineur attitré de Louis de
Bruges, à quels travaux il aurait consacré son talent et son activité. En
tout cas, il ne nous apparaît pas bien clairement qu'il existe des rapports
étroits entre l'auteur du et Simon Bening. A notre connais-
sance, il n'y a jusqu'à présent que des traits propres à toute l'école
ganto-hrugeoise du XV'-XVI' siècle. On ne doit pas perdre de vue,
(1) Dans l'inscription qui accompagne son portrait peint par lui-même, Simon
Bening rappelle sa libation : Ne serait-ce pas là un indice dont
il iaudrait tenir compte ? N'a-t-il pas voulu exprimer ainsi qu'il était le continua-
teur de l'œuvre paternelle ?
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