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Destrée, Joseph [Bearb.]
Les Heures de Notre-Dame dites de Hennessy: oeuvre nationale pour la réproduction de manuscrits a miniatures de Belgiques — Bruxelles, 1923

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https://doi.org/10.11588/diglit.32973#0034
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A quelles circonstances laut-il attribuer les absences dont il vient
d être question ? Ou bien il retournait à Grand pour se rapprocher de
son père, ou bien il était appelé au dehors pour des travaux impor-
tants qu'il devait exécuter sur place. D'autre part, certains indices
nous autoriseraient à admettre que maître Simon séjourna quelque
temps à l'étranger et en particulier en Angleterre.
A la mort de son père, survenue en 1 ^ 1 q, il acquit le droit de
bourgeoisie. Il se maria deux lois; il perdit en 1542 sa première
lemme, Catherine Scroo, dont il avait eu cinq biles, entre autres
Liévine, qui se ht une grande réputation comme miniaturiste. Le nom
de sa seconde lemme ne nous est pas connu : on sait toutefois qu'elle
décéda le 8 mai 1^5,. sans postérité. Simon laissa en outre une hile
naturelle, nommée Laurence Dullaert, en laveur de laquelle il ht des
donations et un legs.
Comme son père Alexandre, Simon Bening eut une carrière d'un
demi-siècle. En 1522, il donna à la corporation des enlumineurs
brugeois une miniature destinée à un Missel, représentant le Christ
en croix. En retour de ce don, maître Simon lut dispensé de la con-
tribution annuelle ainsi que de la redevance en cire qu'il était obligé
de payer parce qu'il avait des apprentis. Deux ans plus tard, il lut élu
doyen de la gilde.
En vertu d'une décision de la gilde des enlumineurs de Bruges,
Simon Bening déposa sa marque le 2 1 mars 1 500 (1). Cette marque
consiste en une croix suivie de deux petites lignes parallèles; jusqu'à
présent elle n'a été rencontrée sur aucune ceuvre.
Simon Bening, qui a été loué en termes si batteurs par François
de Hollande (2), est cité également lort honorablement par des histo-
riens du XVL siècle. (( Simon Beninc, dit Guicbardin, excellent
(1) Ze'/Zo/, tome II, p. 306.
(2) Voir ci-dessus, p. 5.
 
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