jx Vies
aux cintres, en quoi il fur imité par Sàn-Gallo
& plusieurs autres.
Cet artiste avoir desiiné les plans des beaux
édifices qu’il avoit vus , & toutes les parties
du corps humain , comme on peut s#en con-
vaincre par l’inspeébion de son livre. Il en fit
encore un autre sur les règles de l’Architecture
& de la perspeclive. Ces œuvres , retrouvées
manuscrites en 175 G dans une bibliothèque de
Milan, sont en partie en vers & en partie en
prose : imprimées en italien , elles n’ont pas
encore été traduites en notre langue.
On ne doit pas être étonné de la sécheresse
du style de ses premiers ouvrages j l’Architec-
ture de son temps se resfentoit encore de i’igno-
lance des derniers siècles , au lieu que celle de
Michel-Ange se distingue par la hardielTe
la fierté de son desiin. Il n’eut pas moins de
science que de génie, & on peut assûter qu’il
a illustré son siècle. On lui reprochera toujours
les fautes sans nombre dans lesquelles l’en-
traîna un caractère vif & impétueux ; à peine
les fondemens d’un édifice étoient-ils jetés ,
jqu’il auroit voulu y poser le comble. Guidé
par une imagination trop hardie , il ne savoit
point combiner ses idées 3 encore moins leur
donner
aux cintres, en quoi il fur imité par Sàn-Gallo
& plusieurs autres.
Cet artiste avoir desiiné les plans des beaux
édifices qu’il avoit vus , & toutes les parties
du corps humain , comme on peut s#en con-
vaincre par l’inspeébion de son livre. Il en fit
encore un autre sur les règles de l’Architecture
& de la perspeclive. Ces œuvres , retrouvées
manuscrites en 175 G dans une bibliothèque de
Milan, sont en partie en vers & en partie en
prose : imprimées en italien , elles n’ont pas
encore été traduites en notre langue.
On ne doit pas être étonné de la sécheresse
du style de ses premiers ouvrages j l’Architec-
ture de son temps se resfentoit encore de i’igno-
lance des derniers siècles , au lieu que celle de
Michel-Ange se distingue par la hardielTe
la fierté de son desiin. Il n’eut pas moins de
science que de génie, & on peut assûter qu’il
a illustré son siècle. On lui reprochera toujours
les fautes sans nombre dans lesquelles l’en-
traîna un caractère vif & impétueux ; à peine
les fondemens d’un édifice étoient-ils jetés ,
jqu’il auroit voulu y poser le comble. Guidé
par une imagination trop hardie , il ne savoit
point combiner ses idées 3 encore moins leur
donner