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De Dietsche warande: tijdschrift voor kunst en Zedegeschiedenis — 3.Ser. 1.1887-1888

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https://doi.org/10.11588/diglit.24587#0751
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NEDERLANDSCHE EN ANDERE OUDHEDEN. 719

Hanovriens, qui y assistoient pour la premiere fois avoient im assez
bei equipage et venoient avec trois carosses ä six chevaux, le Baron
Gors et le S1, Schräder estoient les ambassadeurs. Le comte de Papen-
heim corame mareschal de l’Empire les receut en bas de leur carosse.
Deux Desputes de la ville foisoient la mesme chose, la garde estoit
dans les armes, battant la marche des que la suite approchoit d’eux.
Le comte Papenheim les mena dans la chambre destinee ä l’assem-
blee, et restoit ä la porte jusques a ce qu’ils eussent fait pour les
reconduire de la mesme maniere a leur carosse quand chacun retour-
noit chez soy de la mesme maniere qu’il estoit venu, chacun pourtant
servoit selon son rang, mais y venoit quand bon lui semblait. La
mesme ceremonie s’observe ausy quand les ambassadeurs se donnent
des visites de ceremonies, avec cette difference pourtant qu’ils se recoi-
vent ä la portiere du carosse, et les reconduisent de mesme, qnand
aux visites que les Electeurs se rendent la mesme chose s’observe.
mais pour la visite des ambassadeurs aux Electeurs on n’a pas con-
venu, puisque les Bohemiens pretendent estre receu comme les ambas-
.sadeurs Royaux, quoy qu’ils aient renonce ä toute distinction par l’acte
de readmission. Les Electeurs ne leur veulent pas accorder leur
■demande sur cela les autres Ambassadeurs pretendent la mesme chose,
et ne peuvent point voir les Electeurs non plus.

A la fin pourtant 011 est tombe d’accord sur ce point de ceremo-
nie, et les Ambassadeurs se sout contentes d’estre receu par les Elec-
teurs dans leur premiere antichambre et conduit de mesme a leur
depart. Le grand cliambellan les recevant dehors la dite antichambre, le
grand mareschal au haut de la montee, et le mareschal de la Cour
en bas du carosse.

Je suis. A Francfort ce 27 de Aout 1711.

Monsieur,

Une des curiosites qu’on montre aux Etrangers et laquelle est juste-
ment de saison dans la Constitution des affaires d’apresent, est la bulle
■d’or (1) de l’Empereur Charles IV laquelle est gardee icy en original
a ce que l’on pretend, c’est le fondement de toutes les constitutions
et loix de l’Empire, c’est le sceau d’or qui l’a donne le nom et eile
est encore tres bien conservee, il est trop connu ce qu’elle contient
pour vous ennuyer par une relation. au reste c’est du temps de la
messe que la ville brille le plus, car alors on voit toutes les boutiques

(1) Bulle d’or. Die berühmte goldene Bulle Kaiser Carls IV, vom
J. 1356, welche das Verhältniss der Kurfürsten und des Kaisers,
und Alles, was auf die Kaiserwahl Bezug hat, festsetzt, ihren Namen
von der der Pergamenturkunde angehefteten goldenen Kapsel mit dem
Insiegel führend, wird im Römer noch aufbewahrt. (B.)
 
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