On va donc revoir une fois encore quelques-unes
des plus nobles œuvres que ce siècle aura léguées à
l’histoire de l’art français. Sorties de l’asile discret qui
les avait recueillies, elles vont reparaître à la lumière
de l’hôtel Drouot, pour rentrer aussitôt, selon la for-
tune des enchères, dans la paix des cabinets d’amateurs
ou des musées.
Composée par un homme de goût, lentement
accrue, depuis quinze ans, d’acquisitions faites pour la
plupart aux grandes journées de l’Hôtel des ventes,
soumise à l’infaillible épreuve d’une cohabitation pro-
longée, la collection que nous présentons au public
aujourd’hui s’impose à l’attention, non seulement par
les noms les plus illustres de l’école moderne, mais
encore par des morceaux d’exception dans l’œuvre de
nos maîtres.
Le tableau d’Eugène Delacroix, par exemple, les
Convulsionnaires de Tanger, est universellement connu
et admiré. On a épuisé, pour en parler, toutes les formes
des plus nobles œuvres que ce siècle aura léguées à
l’histoire de l’art français. Sorties de l’asile discret qui
les avait recueillies, elles vont reparaître à la lumière
de l’hôtel Drouot, pour rentrer aussitôt, selon la for-
tune des enchères, dans la paix des cabinets d’amateurs
ou des musées.
Composée par un homme de goût, lentement
accrue, depuis quinze ans, d’acquisitions faites pour la
plupart aux grandes journées de l’Hôtel des ventes,
soumise à l’infaillible épreuve d’une cohabitation pro-
longée, la collection que nous présentons au public
aujourd’hui s’impose à l’attention, non seulement par
les noms les plus illustres de l’école moderne, mais
encore par des morceaux d’exception dans l’œuvre de
nos maîtres.
Le tableau d’Eugène Delacroix, par exemple, les
Convulsionnaires de Tanger, est universellement connu
et admiré. On a épuisé, pour en parler, toutes les formes