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PEINTURE .TAPONAISE
2095. ■— Korincai.'. Scene legendaire. Snr un cheval noir d’une Ires belle allure, un guerrier
brandissant un baton, se rctourne vers 1’un de scs compagnons, qui, pour le relenir, vient.
d’empoigner la queue de sa monture, et semble 1’exhorter du gesle a ne pas aider plus avant.
Les deux figures se detachent, sur le fond, en vetements d’or a bordures rouges.. Signe :
Korincai. Cachet : Kilchi... Kakemono papier. Haul. 0,39; larg. 0,-49.
2096- —Shunnian1 * 3. Jeune femme en robe rouge el manteau noir tenant une pelite cage a
lucioles qu’elle mon Ire a un enfant. Celui-ci, vein d’une robe blanche a moirures roses, gam-
bade devanl elle, la tele renversee en. arriere. Kakemono soie. Signe : Shocado Koubo
ShunrnA. Cachet : Shimman. Haul. 0,82; larg. 0,32.
2097. -Deux femmes en promenade an bord de 1'eau, 1'une en robe gris bleu avec
semis de fleurettes dans le has, 1’autre en robe bleu noir a doublure rouge coupee par une
large ceinture claire. Au fond, une palissade derriere laquelle se dresse un pin. Kakemono soie.
Signe : Koubo Shunman. Cachet : Shunman. Haul. 0,89 ; larg. 0,32.
2098. — Inconnu. Une jeune femme en robe blanche et brune a decor du paulovvnia, assise
par terre et tenant sa pipe. Non signe. Panneau papier. Haul. 0,30; larg. 0,50.
2099. — Kounimassa. Buste de femme, tournee vers la gauche, en robe grise el noire,
olfrant, par devanl, le grand noeud de sa ceinture a rayons jaunes sur fond bistre. Panneau
papier. Non signe. Haul. 0,60; larg. 0,13.
2100. — Hok'sdC. Courlisane a la promenade. Kile estvue debout, de trois quarts a gauche,
la tete inclinee vers 1’enorme noeud de sa ceinture que decore un semis de mon. Sur les dra-
peries du manteau apparait le motif d’un vol de cigognes blanches dans les pins. Encre de
Chine d’une execution ample et legere, donl les tons se degradent du noir aux plus dedicates
nuances du gris, avec, par places, le reliant d’une louche de sanguine ou de gouache blanche.
En has, a gauche, une note manuscrile, suivie de la signature d’Edmond de Goncourt :
« Kakemono signe Gwakiojin Hokousdi, 1801-1805 ». La partie superieure de la peinture porte
une sentence poelique, oeuvre du pretre Takouan 4. Kakemono papier. Haul. 1.17 ; larg. 0,31.
Collection E. de Goncourt.
2101.-I ii coq, la tete inclinee el vue de face, perche sur un tambour derriere
lequel apparait une loulfe de marguerites. Aquarelle en.couleurs oil s’aflirme avec une mailrise
incomparable, la vision synlhelique, la touche hardie et primesautiere du maitre. Signe :
Sen Hok'sdi Taito. Kakemono soie. Haul. 0,80 ; tare-. 0,29.
' ' o'
1 Icoda Shobei ou Korincai, niort en 1780.
- Koubo-Shunmann ou Shocado mort au commencement du xix° siecle.
3 (1760-1849).
4 Void la traduction approximative de cette piece : Le bouddha vend la loi, le sochi (chef du clerge bouddliique),
vend le bouddha, le bonze vend le sochi, loi, femme, tu vends ton corps. — Mais la beaule n’est qu’imaginalion; elle est
comme le vert ephemere du saule, ou comme le rose fragile de la fleur. — Telle la lune qui visile toules les nuits la surface
de I'etang el ne laisse de son passage trace de son coeurni trace de son reflet.
PEINTURE .TAPONAISE
2095. ■— Korincai.'. Scene legendaire. Snr un cheval noir d’une Ires belle allure, un guerrier
brandissant un baton, se rctourne vers 1’un de scs compagnons, qui, pour le relenir, vient.
d’empoigner la queue de sa monture, et semble 1’exhorter du gesle a ne pas aider plus avant.
Les deux figures se detachent, sur le fond, en vetements d’or a bordures rouges.. Signe :
Korincai. Cachet : Kilchi... Kakemono papier. Haul. 0,39; larg. 0,-49.
2096- —Shunnian1 * 3. Jeune femme en robe rouge el manteau noir tenant une pelite cage a
lucioles qu’elle mon Ire a un enfant. Celui-ci, vein d’une robe blanche a moirures roses, gam-
bade devanl elle, la tele renversee en. arriere. Kakemono soie. Signe : Shocado Koubo
ShunrnA. Cachet : Shimman. Haul. 0,82; larg. 0,32.
2097. -Deux femmes en promenade an bord de 1'eau, 1'une en robe gris bleu avec
semis de fleurettes dans le has, 1’autre en robe bleu noir a doublure rouge coupee par une
large ceinture claire. Au fond, une palissade derriere laquelle se dresse un pin. Kakemono soie.
Signe : Koubo Shunman. Cachet : Shunman. Haul. 0,89 ; larg. 0,32.
2098. — Inconnu. Une jeune femme en robe blanche et brune a decor du paulovvnia, assise
par terre et tenant sa pipe. Non signe. Panneau papier. Haul. 0,30; larg. 0,50.
2099. — Kounimassa. Buste de femme, tournee vers la gauche, en robe grise el noire,
olfrant, par devanl, le grand noeud de sa ceinture a rayons jaunes sur fond bistre. Panneau
papier. Non signe. Haul. 0,60; larg. 0,13.
2100. — Hok'sdC. Courlisane a la promenade. Kile estvue debout, de trois quarts a gauche,
la tete inclinee vers 1’enorme noeud de sa ceinture que decore un semis de mon. Sur les dra-
peries du manteau apparait le motif d’un vol de cigognes blanches dans les pins. Encre de
Chine d’une execution ample et legere, donl les tons se degradent du noir aux plus dedicates
nuances du gris, avec, par places, le reliant d’une louche de sanguine ou de gouache blanche.
En has, a gauche, une note manuscrile, suivie de la signature d’Edmond de Goncourt :
« Kakemono signe Gwakiojin Hokousdi, 1801-1805 ». La partie superieure de la peinture porte
une sentence poelique, oeuvre du pretre Takouan 4. Kakemono papier. Haul. 1.17 ; larg. 0,31.
Collection E. de Goncourt.
2101.-I ii coq, la tete inclinee el vue de face, perche sur un tambour derriere
lequel apparait une loulfe de marguerites. Aquarelle en.couleurs oil s’aflirme avec une mailrise
incomparable, la vision synlhelique, la touche hardie et primesautiere du maitre. Signe :
Sen Hok'sdi Taito. Kakemono soie. Haul. 0,80 ; tare-. 0,29.
' ' o'
1 Icoda Shobei ou Korincai, niort en 1780.
- Koubo-Shunmann ou Shocado mort au commencement du xix° siecle.
3 (1760-1849).
4 Void la traduction approximative de cette piece : Le bouddha vend la loi, le sochi (chef du clerge bouddliique),
vend le bouddha, le bonze vend le sochi, loi, femme, tu vends ton corps. — Mais la beaule n’est qu’imaginalion; elle est
comme le vert ephemere du saule, ou comme le rose fragile de la fleur. — Telle la lune qui visile toules les nuits la surface
de I'etang el ne laisse de son passage trace de son coeurni trace de son reflet.