Hôtel Drouot <Paris> [Hrsg.]; Commissaire-Priseur Henri Baudoin <Paris> [Hrsg.]: Souvenirs historiques: autographes, documents sur la Révolution et l'Empire, sonnet autographe de Henri VI, necessaire de messe de l'impératrice Joséphine, importante collection d'éventails principalement du XVIIIe siècle ; Hotel Drouot, 10 juillet 1941 (Paris, 1941)

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général des Postes, à I'Empereur. - - Ceci explique, sans doute, la méfiance
du même Lavalette à confier des lettres importantes à la poste impériale
comme nous le soyons au N° de ce Catalogue. Le Directeur Général des
Postes ayant à adresser au Prince Eugène de Beauharnais une lettre confi
dentielle relative au divorce de sa mère l'Impératrice Joséphine, préféra la
confier à un courrier sûr plutôt qu'à sa propre administration.

63 PRÉCIEUSES RELIQUES DE L'IMPÉRATRICE JOSÉPHINE.

Bénitier, goupillon et coquille baptismale en vermeil, gravés
aux armes de l'Impératrice Joséphine, contenus clans un important
coffret de maroquin vert à grains longs orné de filets et des grandes
armes de l'Empereur Napoléon 1" dorés au fer. Intérieur à compar-
timents doublé de peau, bordure de petits galons dorés. Poinçons
à la « tête de femme grecque » marquée de la lettre « p » en nsage
en France entre 1793 et 1794 sur les première et troisième pièces;
décor de palmes, palmettes et rosaces sur les deux premières.

Bénitier H. 18 c/m.
Goupillons L. 29 c/m.
Coquille L. 12 c/m.

Coffret fermé : H. 17 cm. L. 32 cm. L. 2.'î cm.

Les grandes armes du coffret, qui est décoré avec la sobriété ordinaire des
objets personnels de Napoléon lpr, ont été très curieusement modifiées par
la substitution de l'initiale « J » dans un cercle à la croix du grand cordon
de la Légion d'honneur, croix dont les branches demeurent encore aisément
visibles.

Nous ne chercherons point dans cette notice à élucider les problèmes posés
par les dates de fabrication des accessoires de ce nécessaire religieux de
l'Impératrice Joséphine (1793-1794); de gravure sur chacun d'eux de ses
armes comme Impératrice (1804) et par la modification apportée aux armes
de l'P'mpereur sur le coffret. Une certitude s'impose : l'importance histori-
que de ce nécessaire religieux dont les objets n'ont aucune des caractéris-
tiques des pièces de commande pour la cour impériale et exécutées sur pro-
jets préalables. Nous nous trouvons donc devant un des plus précieux sou-
venir de l'Impératrice Joséphine, devant des objets auxquels elle devait
tenir particulièrement par leur nature et peut-être par les cérémonies où
ils furent utilisés, ce cpie nous confirme le fait de les avoir fait graver à
ses armes après l'avènement au trône plus de dix années après leur exécu-
tion, leur logement dans le coffret impérial qui les renferme encore et leur
conservation à travers la prospérité et les vissicitudes, par elle et ses
descendants.

(Voir la reproduction Pl. II)

64 — Courtepointe en très fine batiste ornée de jours et de broderies

dont un important motif décoratif portant en son centre l'initiale
« .i » couronnée de l'Impératrice Joséphine. Travail français de
l'époque du Premier Empire.

Pièce dans le plus parfait état de fraîcheur et de conservation.
Même origine que les pièces précédentes.

L. 215 c/m. Z. 245 c/m.

65 — JOSÉPHINE (Marie, Rose, Joséphe, dite « Joséphine », Tascher de
la Pagerie), Impératrice des Français. Elle était fille de Joseph,
Gaspard de Tascher et de Rose, Claire des Vergers de Sannois.
Elle épousa en premières noces, le 12 Décembre 1779, Alexandre,
Vicomte de Reauharnais, guillotiné à Paris le 23 Juillet 1794 et en
secondes noces, Napoléon de Ronaparte, le 9 Mars 1796. - - Née aux
Trois-Ilets (Martinique), le 23 Juin 1763, morte au (Château de Mal-
maison, le 29 Mai 1814.