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https://doi.org/10.11588/diglit.4378#0048
46 DESCRIPTION DES VASES.
PLANCHE CI.
Plan d'une excavation faite près et au nord de Nola1, au royaume de Naples, pour
retrouver d'anciens sépulcres2. On creuse dans la terre végétale A , jusqu'à la profondeur
de quatre à cinq palmes3. Là on rencontre B une couche volcanique si dure, qu'on ne
peut la rompre qu'avec la pioche. Elle est variable dans son épaisseur, mais elle égale au
moins la première4. On découvre au-dessous de nouveau la terre végétale C, subitement
recouverte par la lave; car on y distingue encore les sillons de la charrue. Dans cette
couche, qui peut avoir six à huit palmes de haut, sont placées deux petites couches volca-
niques DD. C'est dans cette masse intermédiaire, composée de différentes terres, et qui
occupe l'espace de C à F, que se trouvent déposés les sépulcres romains EE, qui se distinguent
en urnes, en petites fosses de terre, et en tombeaux en pierres de tuf de la forme de
brique ou quadrangulaires, entre lesquels on remarque quelques tombeaux samnites,
et peu d'étrusques; tous différents par la manière dont ils sont construits et orientés,
d'après les rites de chaque nation. Comme on le voit, il y a des tombeaux qui renferment
des squelettes, et d'autres des urnes seulement. Après avoir traversé une petite couche
argileuse F, on rencontre les tombeaux des Grecs G dans une terre primitive. Ici se
présente une autre forme de construction de tombeaux dans lesquels les corps sont
accompagnés des vases sans doute destinés aux funérailles. Au-dessous de ces sépultures
grecques, et à une profondeur de trois à sept palmes, on trouve les squelettes des pre-
miers colons grecs avec des vases d'argile grossiers et sans couleur H. L'eau qui sourd
de tous côtés empêche de fouiller plus avant dans ce sol occupé par les sépulcres, ejt
où les ossements se trouvent mêlés avec la terre et l'eau. J. K.
Malgré le bon nombre de formes de vases que nous avons données, nous ajoutons
encore ce peu, sans anses, sans pieds et autres, afin de satisfaire, autant que possible,
les amateurs de la diversité de configuration de ces monuments; car nous ne vou-
drions pas entreprendre d'en donner la collection complète, pour ne pas être obligés d'y
comprendre tout ce que la bizarrerie des anciens a pu y introduire, et qui répugneroit
autant au goût qu'il ajouteroit peu à nos connoissances.
(i) Ville très ancienne, fondée par une colonie de lanum et de Pompeîi, au temps de Pline l'ancien, qui ■
Chalcidiens, originaire d'Athènes. Strabon, lib. X. en fut lui-même la victime, l'an 79 de J. C.
(a) Cette note, en italien, est extraite d'une autre
-1 i ',. i -xn i 1 v -,. . NOTA. Nous terminons noire Introduction aux explications de ce
beaucoup plus étendue, que M. le chevalier Vivenzio , , v
, _T -, . . t , ,, . 1 , , troisième volume, le considérant comme complétant ou faisant suite
de Nola avoit adressée a M. Alquier, ambassadeur à . ^ ,, ,. , .'' , • T" ; „: ■ ,
1. , à notre Collection des peintures et des plus belles formes de vases dits
Naples et à Rome en 1806 , et qui nous a été commu- étrusques, du Musée royal, publiée précédemment. Les grands sacrifices
niquée avec le plan par M. Dubois, dessinateur, attaché quelle nous a imposés, et la dispersion dune partie de nos souscripteurs,
au Musée royal. Nous devons à cet artiste distingué nous réduisent, bien à regret, à cette nécessité.
plusieurs beaux dessins de notre collection.
~, ■,..,. ERRATA. — Pag. 19, lig. i/,, Aeratis, «sez Acratus. Pag. a3, note 1, lig. 1, C. XXXVIII, lisez
(o) Le palme napolitain a huit pouces sept lignes. c. V„UH, i;G.2, Stesiiaus, ii«,cteia.ni.p^>6>ii*»,%-4,«;W*voyezîesmonu-
(4) On pense que cette couche est due à la terrible mems, etc., mots qui .e trouvent à k 7-ii«. Mê».-ce, P^. ae, note .,iis. 2, HoPPe,/.-,« HoPe.
.• 1 v, . Pag. 28, note 6, lig. 5,HoPPe, lisez Hope. Pag. 29, note 2, 21 col., Dagencourt, /«« Dagin-
eruption au Vésuve, qui ensevelit les villes àliercu- court. Pag.3o,]ig.2., grave, //»« c^ve,. pac. k note 2,%. i,APoPtheg.,&«APoPhthegm.
FIN.
PLANCHE CI.
Plan d'une excavation faite près et au nord de Nola1, au royaume de Naples, pour
retrouver d'anciens sépulcres2. On creuse dans la terre végétale A , jusqu'à la profondeur
de quatre à cinq palmes3. Là on rencontre B une couche volcanique si dure, qu'on ne
peut la rompre qu'avec la pioche. Elle est variable dans son épaisseur, mais elle égale au
moins la première4. On découvre au-dessous de nouveau la terre végétale C, subitement
recouverte par la lave; car on y distingue encore les sillons de la charrue. Dans cette
couche, qui peut avoir six à huit palmes de haut, sont placées deux petites couches volca-
niques DD. C'est dans cette masse intermédiaire, composée de différentes terres, et qui
occupe l'espace de C à F, que se trouvent déposés les sépulcres romains EE, qui se distinguent
en urnes, en petites fosses de terre, et en tombeaux en pierres de tuf de la forme de
brique ou quadrangulaires, entre lesquels on remarque quelques tombeaux samnites,
et peu d'étrusques; tous différents par la manière dont ils sont construits et orientés,
d'après les rites de chaque nation. Comme on le voit, il y a des tombeaux qui renferment
des squelettes, et d'autres des urnes seulement. Après avoir traversé une petite couche
argileuse F, on rencontre les tombeaux des Grecs G dans une terre primitive. Ici se
présente une autre forme de construction de tombeaux dans lesquels les corps sont
accompagnés des vases sans doute destinés aux funérailles. Au-dessous de ces sépultures
grecques, et à une profondeur de trois à sept palmes, on trouve les squelettes des pre-
miers colons grecs avec des vases d'argile grossiers et sans couleur H. L'eau qui sourd
de tous côtés empêche de fouiller plus avant dans ce sol occupé par les sépulcres, ejt
où les ossements se trouvent mêlés avec la terre et l'eau. J. K.
Malgré le bon nombre de formes de vases que nous avons données, nous ajoutons
encore ce peu, sans anses, sans pieds et autres, afin de satisfaire, autant que possible,
les amateurs de la diversité de configuration de ces monuments; car nous ne vou-
drions pas entreprendre d'en donner la collection complète, pour ne pas être obligés d'y
comprendre tout ce que la bizarrerie des anciens a pu y introduire, et qui répugneroit
autant au goût qu'il ajouteroit peu à nos connoissances.
(i) Ville très ancienne, fondée par une colonie de lanum et de Pompeîi, au temps de Pline l'ancien, qui ■
Chalcidiens, originaire d'Athènes. Strabon, lib. X. en fut lui-même la victime, l'an 79 de J. C.
(a) Cette note, en italien, est extraite d'une autre
-1 i ',. i -xn i 1 v -,. . NOTA. Nous terminons noire Introduction aux explications de ce
beaucoup plus étendue, que M. le chevalier Vivenzio , , v
, _T -, . . t , ,, . 1 , , troisième volume, le considérant comme complétant ou faisant suite
de Nola avoit adressée a M. Alquier, ambassadeur à . ^ ,, ,. , .'' , • T" ; „: ■ ,
1. , à notre Collection des peintures et des plus belles formes de vases dits
Naples et à Rome en 1806 , et qui nous a été commu- étrusques, du Musée royal, publiée précédemment. Les grands sacrifices
niquée avec le plan par M. Dubois, dessinateur, attaché quelle nous a imposés, et la dispersion dune partie de nos souscripteurs,
au Musée royal. Nous devons à cet artiste distingué nous réduisent, bien à regret, à cette nécessité.
plusieurs beaux dessins de notre collection.
~, ■,..,. ERRATA. — Pag. 19, lig. i/,, Aeratis, «sez Acratus. Pag. a3, note 1, lig. 1, C. XXXVIII, lisez
(o) Le palme napolitain a huit pouces sept lignes. c. V„UH, i;G.2, Stesiiaus, ii«,cteia.ni.p^>6>ii*»,%-4,«;W*voyezîesmonu-
(4) On pense que cette couche est due à la terrible mems, etc., mots qui .e trouvent à k 7-ii«. Mê».-ce, P^. ae, note .,iis. 2, HoPPe,/.-,« HoPe.
.• 1 v, . Pag. 28, note 6, lig. 5,HoPPe, lisez Hope. Pag. 29, note 2, 21 col., Dagencourt, /«« Dagin-
eruption au Vésuve, qui ensevelit les villes àliercu- court. Pag.3o,]ig.2., grave, //»« c^ve,. pac. k note 2,%. i,APoPtheg.,&«APoPhthegm.
FIN.