66 HALLEIN.
ces deux conduits, celui des eaux salées se renou-
velle trois fois moins souvent que l'autre , parce
que le sel dont le bois se trouve imprégné en re-
tarde la destruction.
Après avoir parcouru une galerie d'environ
3oo toises, on arrive à une descente dont la pente
est presque égale à celle d'une échelle placée, pour
le service des maçons, à leur échafaud. Sur ce plan
incliné sont posés parallèlement, à moins d'un pied
de distance, deux mâts de sapin fort unis, auxquels
on donne le nom de Rolle. Ce n'est pas sans quel-
que difficulté que l'on parvient à se placer, puis-
qu'il faut s'asseoir ayant les deux jambes en-dehors
de ces deux longs cylindres, puis, tenant dans la
main droite une corde qui passe aussi sous le bras
droit, il faut la faire revenir avec la jambe droite,
en la rapportant dans l'intérieur des deux Rolles.
Lorsque l'on se trouve bien ajusté, ayant soin de
tenir fortement la corde, on ramène vivement le
pied gauche, avec lequel jusque-là on s'était sou-
tenu sur une petite marche disposée à dessein à
l'extérieur de la Rolle. Alors, entraîné par son
propre poids, on glisse sur ces mâts avec une
rapidité qui augmente ou diminue, selon que l'on
se couche plus ou moins au lieu d'être simplement
assis, ou aussi suivant que l'on serre plus ou moins
la corde dans la main et sous le bras.
C'est de cette manière que l'on franchit quatre
ces deux conduits, celui des eaux salées se renou-
velle trois fois moins souvent que l'autre , parce
que le sel dont le bois se trouve imprégné en re-
tarde la destruction.
Après avoir parcouru une galerie d'environ
3oo toises, on arrive à une descente dont la pente
est presque égale à celle d'une échelle placée, pour
le service des maçons, à leur échafaud. Sur ce plan
incliné sont posés parallèlement, à moins d'un pied
de distance, deux mâts de sapin fort unis, auxquels
on donne le nom de Rolle. Ce n'est pas sans quel-
que difficulté que l'on parvient à se placer, puis-
qu'il faut s'asseoir ayant les deux jambes en-dehors
de ces deux longs cylindres, puis, tenant dans la
main droite une corde qui passe aussi sous le bras
droit, il faut la faire revenir avec la jambe droite,
en la rapportant dans l'intérieur des deux Rolles.
Lorsque l'on se trouve bien ajusté, ayant soin de
tenir fortement la corde, on ramène vivement le
pied gauche, avec lequel jusque-là on s'était sou-
tenu sur une petite marche disposée à dessein à
l'extérieur de la Rolle. Alors, entraîné par son
propre poids, on glisse sur ces mâts avec une
rapidité qui augmente ou diminue, selon que l'on
se couche plus ou moins au lieu d'être simplement
assis, ou aussi suivant que l'on serre plus ou moins
la corde dans la main et sous le bras.
C'est de cette manière que l'on franchit quatre