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BERLIN;
On ne peut dire qu'il existe de collection d'es-
tampes dans cette bibliothèque, car il ne s'y trouve
aucun œuvre de peintres, ni de graveurs; mais il
y a un recueil de trente volumes, contenant des
portraits rangés par ordre alphabétique, sans aucune
division de pays, ni de profession. Souvent on a
joint, au portrait d'une personne illustre, une lettre
ou quelque autre pièce autographe de son écriture.
Les plus remarquables sont des pièces originales du
cardinal Bellarmin, Bestuchef, saint
Charles-Borromée, Charles II, roi d'An-
gleterre, Catherine II de Russie, M.me Éli-
sabeth de France, Erasme, AntoineFug-
ger, le cardinal Granvelle, Joseplr II,
empereur d'Allemagne, Isabelle d'Aragon,
Kosciusko, l'impératrice Marie-Thérèse,
l'empereur Maximilien I.er, Thomas Payne,
et Puffendorff.
S. E. M. le comte d'Altenstein, ministre
de l'instruction publique, voulut bien m'accueillir
avec une grâce toute particulière ; il eut même la
bonté de me remettre des lettres de recommanda-
tion pour divers établissemens dépendant de son
ministère; par ce moyen, j'ai eu l'avantage de les
visiter de la manière la plus agréable. Je ne parlerai
pas pourtant de ceux qui s'éloignent trop du sujet
de mon voyage, tel que le Cabinet d'histoire natu-
relle, et les salles de l'Université. Je passerai éga
BERLIN;
On ne peut dire qu'il existe de collection d'es-
tampes dans cette bibliothèque, car il ne s'y trouve
aucun œuvre de peintres, ni de graveurs; mais il
y a un recueil de trente volumes, contenant des
portraits rangés par ordre alphabétique, sans aucune
division de pays, ni de profession. Souvent on a
joint, au portrait d'une personne illustre, une lettre
ou quelque autre pièce autographe de son écriture.
Les plus remarquables sont des pièces originales du
cardinal Bellarmin, Bestuchef, saint
Charles-Borromée, Charles II, roi d'An-
gleterre, Catherine II de Russie, M.me Éli-
sabeth de France, Erasme, AntoineFug-
ger, le cardinal Granvelle, Joseplr II,
empereur d'Allemagne, Isabelle d'Aragon,
Kosciusko, l'impératrice Marie-Thérèse,
l'empereur Maximilien I.er, Thomas Payne,
et Puffendorff.
S. E. M. le comte d'Altenstein, ministre
de l'instruction publique, voulut bien m'accueillir
avec une grâce toute particulière ; il eut même la
bonté de me remettre des lettres de recommanda-
tion pour divers établissemens dépendant de son
ministère; par ce moyen, j'ai eu l'avantage de les
visiter de la manière la plus agréable. Je ne parlerai
pas pourtant de ceux qui s'éloignent trop du sujet
de mon voyage, tel que le Cabinet d'histoire natu-
relle, et les salles de l'Université. Je passerai éga