Duchesne, Jean: Voyage d'un Iconophile: revue des principaux cabinets d'estampes, bibliothèques et musées d'Allemagne, de Hollande et d'Angleterre (Paris: Heideloff et campé, libraires, 1834)

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peler ses différens voyages, a fait placer dans quel-
ques-unes de ces pièces des tableaux, des dessins ou
des estampes représentant les plus beaux points de
vue de Naples, Rome, Florence, Vienne,
Paris, Londres, et quelques-uns des palais les
plus remarquables des environs de ces villes.
Dans une autre partie du jardin est le beau mo-
nument, que la douleur et la piété du roi ont fait
élever a la mémoire de la reine Louise, sa
femme. Une allée de pins conduit à une place circu-
laire où se trouve un petit temple, avec un portique
à quatre colonnes cannelées, d'ordre dorique; sept
marches de granit amènent à la hauteur d'une
porte à jour, par laquelle on entre dans un vesti-
bule carré ; en face de la porte se trouve, au milieu,
un escalier qui descend au caveau, où est enfermé le
cercueil de la reine; de chaque côté de cet escalier,
un autre conduit à une partie plus élevée , séparée
du vestibule par quatre colonnes en marbre. Là,
est placé un sarcophage en marbre blanc, sur lequel
est la figure couchée de la princesse. Dans les angles
sont de beaux candélabres, aussi en marbre blanc.
La statue de la reine fait honneur au ciseau de
M. Rauch dont le talent est connu, et qui, en fai-
sant ce monument de douleur, a été inspiré par
des souvenirs de reconnaissance envers la souve-
raine qui, en protégeant sa jeunesse, avait donné
l'essor à son brillant génie,

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