AMSTERDAM;
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véritables diamans. L'un représente l'intérieur
d'une école à la lumière ; le maître, assis à son pu-
pitre réprimande un écolier, tandis qu'une jeune
fille récite sa leçon; près d'elle se voit un sablier
et une chandelle qui éclaire ce groupe. A droite
est une autre jeune fille debout, tenant une lumière
et causant avec un jeune garçon qui écrit sur une
ardoise. Sur le devant du tableau se trouve une
lanterne entrouverte et qui donne de singuliers
effets de lumière. Dans le fond du tableau on
aperçoit plusieurs écoliers travaillant autour d'une
table sur laquelle est une chandelle. Enfin, un autre
écolier descend un escalier tenant a la main une
autre chandelle. Douze figures entrent dans cette
composition éclairée par cinq lumières différentes.
L'autre tableau, moins important, représente un
cavalier debout près d'une dame. Il mérite d'être
considéré à cause de la réunion de deux grands
talens : les deux figures sont de Gérard Dow;
Berghem a peint le paysage et un chien.
Les tableaux de Metzu, Mieris Netcher,
et Terbur g sont aussi dignes de la plus scru-
puleuse attention, ainsi que ceux de Schalken,
Slingeland, P oelemburg et Vander Werf.
Deux vues de la cathédrale de Delft par Wit,
et une de la cathédrale d'Anvers par Pierre de
Neeff sont du plus brillant effet, ainsi que celui
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véritables diamans. L'un représente l'intérieur
d'une école à la lumière ; le maître, assis à son pu-
pitre réprimande un écolier, tandis qu'une jeune
fille récite sa leçon; près d'elle se voit un sablier
et une chandelle qui éclaire ce groupe. A droite
est une autre jeune fille debout, tenant une lumière
et causant avec un jeune garçon qui écrit sur une
ardoise. Sur le devant du tableau se trouve une
lanterne entrouverte et qui donne de singuliers
effets de lumière. Dans le fond du tableau on
aperçoit plusieurs écoliers travaillant autour d'une
table sur laquelle est une chandelle. Enfin, un autre
écolier descend un escalier tenant a la main une
autre chandelle. Douze figures entrent dans cette
composition éclairée par cinq lumières différentes.
L'autre tableau, moins important, représente un
cavalier debout près d'une dame. Il mérite d'être
considéré à cause de la réunion de deux grands
talens : les deux figures sont de Gérard Dow;
Berghem a peint le paysage et un chien.
Les tableaux de Metzu, Mieris Netcher,
et Terbur g sont aussi dignes de la plus scru-
puleuse attention, ainsi que ceux de Schalken,
Slingeland, P oelemburg et Vander Werf.
Deux vues de la cathédrale de Delft par Wit,
et une de la cathédrale d'Anvers par Pierre de
Neeff sont du plus brillant effet, ainsi que celui