Phwnu*
Par le ser-
ment eîl
monÏÏré le
symboh de
pstidtnce.
Macrobe.
La Çhov'ét
te iojàcrée
pus.
îo4 DE LA RELIGION
; Par le serpent ( comme dit Phurnutus ) est signifië,
que les Médecins font alendroic des -hommes qui o'nt
estë malades, comme les serpeâts de leur nature , quise
despovilient de leurs peaux : tout ainfî ceux qui sont sor-
tis hors de maladie se renovellent, faisants un corps tout
neuf,& quasi se depovillent de vieiilesTe.Les autres amè-
nent vneraison, qui diferit; que tout ainsi que par le ser-
pent est signisié le fymbole de prudence , qu'il est neces.
saire,que le Médecin soit prudent & saige , pour guérir
ses malades. Pline a cuydé que le serpent ettoit dédié à
Aesculapius,par ce que l'on en reçoit plusieurs remèdes.
Macrobe rend vne autre raifcm, dilant, que c'est pource
que le serpent a la veuc aiguë : & que le baiton morxstrc,
qu'il est de besoin de soustenir Se nourrir ceiuy qui a esté
malade, pour le garder de retumber. Eusebe dit que le
bastonluy fut donné , comme lolagement de ceux qui
sont malades.
La Chouëtte luy estoit encores consacrée , qui signi-
fioit,quele Médecin debuoit estre vigilant, & aler plus
tost la nui 6t que le jour , pour survenir aux accidents de
ses patients & malades.
"VITBIXIV^.
ARo
Par le ser-
ment eîl
monÏÏré le
symboh de
pstidtnce.
Macrobe.
La Çhov'ét
te iojàcrée
pus.
îo4 DE LA RELIGION
; Par le serpent ( comme dit Phurnutus ) est signifië,
que les Médecins font alendroic des -hommes qui o'nt
estë malades, comme les serpeâts de leur nature , quise
despovilient de leurs peaux : tout ainfî ceux qui sont sor-
tis hors de maladie se renovellent, faisants un corps tout
neuf,& quasi se depovillent de vieiilesTe.Les autres amè-
nent vneraison, qui diferit; que tout ainsi que par le ser-
pent est signisié le fymbole de prudence , qu'il est neces.
saire,que le Médecin soit prudent & saige , pour guérir
ses malades. Pline a cuydé que le serpent ettoit dédié à
Aesculapius,par ce que l'on en reçoit plusieurs remèdes.
Macrobe rend vne autre raifcm, dilant, que c'est pource
que le serpent a la veuc aiguë : & que le baiton morxstrc,
qu'il est de besoin de soustenir Se nourrir ceiuy qui a esté
malade, pour le garder de retumber. Eusebe dit que le
bastonluy fut donné , comme lolagement de ceux qui
sont malades.
La Chouëtte luy estoit encores consacrée , qui signi-
fioit,quele Médecin debuoit estre vigilant, & aler plus
tost la nui 6t que le jour , pour survenir aux accidents de
ses patients & malades.
"VITBIXIV^.
ARo