CASTRAMETAT ION
entrcnir: encores qucla chofefoyc incertaine : pource
que le nombre des hommes n'eitoyc pas toufiours iein-
ire^:e. biable. Car lediét Polybe parle une fois d'une forte, 6e
l'autre fois de l'autre. Vegece en fon art militaire dit
L^kn qu'en la légion complctteavoit du moins fix rnilehom-
i^mmamz mes.Jc-piej 9 & lept cens trente deux hommes-de-cht-
val. il y avoyc dix cohortes en la légion. La première
contenoyt onze cens cinq hommes-de-pied , les plus
gens de bien , Se cent trente deux de cheval avecques
Vaigky leurs cuiraces. .Ceftoyt celle qui avoyC l'Aigle3 p r inc 1-
pmupsk pa[e enfei^ne de la lésion & détoure l'armée. Ceftoyt
U Ugton encores le cher de la légion : &3 quand il faloytcom-
fymtâmm battre , 1 Avantgarde le laifbyt de cefte-cy. Les autres
avoyenr cinq cens cinquante cinq hommes-de-pied , &
foixante lix hommes-de-cheval : combien qu'en ï extrê-
me neceflïté de la guerre les Rommàins les remplifient
Komb/eds de plus grand nombre 5 y adjouftant fouventesfois une
t cohorte Mmple , une autrefois une cohorte militaires
. / r „ cj£ux^ re]on que l'afraire de la guerre le demandoyt. Et
cecyfuffira , quant à l'ancienne ordonance de la légion
Romma.ine. Mais, pource que les légions n'eftoyent
pas toufiours fournies , nous prendrons pour légion fix
mille hommes-de-pied , & cinq cens de cheval, à trois
efeus pour homme-de-pied 5 & ce fera par mois dixhuit
mille efeus > Se, pour cinq cens de cheval , à neuf efeus
pour homme^quatre mille cinq cens efeus. Puis nous ad-.'
mompyt joufterons, pour foixante Chefs-de-bande , autant de
p*r an h payes (car ils prenoyent double.paye) de cela femontera
payement neuf vingt efeus , de par an deux cens foixante & douze
à une te .,, ° r . A
gioniiom* mille cent ioixanteeicus. ■
nuine. Nous avons veu combien ime légion avoyt de gages
entrcnir: encores qucla chofefoyc incertaine : pource
que le nombre des hommes n'eitoyc pas toufiours iein-
ire^:e. biable. Car lediét Polybe parle une fois d'une forte, 6e
l'autre fois de l'autre. Vegece en fon art militaire dit
L^kn qu'en la légion complctteavoit du moins fix rnilehom-
i^mmamz mes.Jc-piej 9 & lept cens trente deux hommes-de-cht-
val. il y avoyc dix cohortes en la légion. La première
contenoyt onze cens cinq hommes-de-pied , les plus
gens de bien , Se cent trente deux de cheval avecques
Vaigky leurs cuiraces. .Ceftoyt celle qui avoyC l'Aigle3 p r inc 1-
pmupsk pa[e enfei^ne de la lésion & détoure l'armée. Ceftoyt
U Ugton encores le cher de la légion : &3 quand il faloytcom-
fymtâmm battre , 1 Avantgarde le laifbyt de cefte-cy. Les autres
avoyenr cinq cens cinquante cinq hommes-de-pied , &
foixante lix hommes-de-cheval : combien qu'en ï extrê-
me neceflïté de la guerre les Rommàins les remplifient
Komb/eds de plus grand nombre 5 y adjouftant fouventesfois une
t cohorte Mmple , une autrefois une cohorte militaires
. / r „ cj£ux^ re]on que l'afraire de la guerre le demandoyt. Et
cecyfuffira , quant à l'ancienne ordonance de la légion
Romma.ine. Mais, pource que les légions n'eftoyent
pas toufiours fournies , nous prendrons pour légion fix
mille hommes-de-pied , & cinq cens de cheval, à trois
efeus pour homme-de-pied 5 & ce fera par mois dixhuit
mille efeus > Se, pour cinq cens de cheval , à neuf efeus
pour homme^quatre mille cinq cens efeus. Puis nous ad-.'
mompyt joufterons, pour foixante Chefs-de-bande , autant de
p*r an h payes (car ils prenoyent double.paye) de cela femontera
payement neuf vingt efeus , de par an deux cens foixante & douze
à une te .,, ° r . A
gioniiom* mille cent ioixanteeicus. ■
nuine. Nous avons veu combien ime légion avoyt de gages