DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.1208#0026
GRANDS VIADUCS EN MAÇONNERIE. 23
d'une pierre d'un seul morceau, qui porte en dessous
un larmier avec talon dans la gorge, pour appuyer la
chape en asphalte.
Le système employé a donné de bons résultats ; il
n'a été constaté au viaduc de Pompadour pour ainsi
dire aucune trace d'humidité à l'intrados des voûtes.
§ 11-
. , Dispositions des culées.
Il est de règle en France pour les grands viaducs de
donner aux culées la forme d'un massif épais. Cette
règle tend aussi à s'appliquer de plus en plus à la cons-
truction des ponts et de tous les ouvrages sous voie
ferrée.
L'emploi des murs en retour donne lieu à un incon-
vénient grave, celui de nécessiter entre ces murs l'in-
terposition d'un massif de terre qui exerce une poussée
et tend surtout à disjoindre les murs par la transmis-
sion des trépidations et des efforts dus au passage des
trains.
Les murs en aile ne donnent pas lieu à ce dernier
inconvénient dans une mesure aussi forte que les murs
en retour, mais leur emploi ne procure évidemment
pas à la culée une stabilité et une résistance au ren-
versement qui soit comparable à ce que l'on obtient en
faisant des massifs évidés.
La coupe longitudinale et le plan du viaduc de
Vezouillac montrent que la culée évidée est formée
d'un parement et de deux véritables murs en retour
mais protégés à l'arrière par un mur de garde. Les
raccordements de ces quatre murs se font par des demi-
cylindres, ce qui évite les angles et facilite une liaison
d'une pierre d'un seul morceau, qui porte en dessous
un larmier avec talon dans la gorge, pour appuyer la
chape en asphalte.
Le système employé a donné de bons résultats ; il
n'a été constaté au viaduc de Pompadour pour ainsi
dire aucune trace d'humidité à l'intrados des voûtes.
§ 11-
. , Dispositions des culées.
Il est de règle en France pour les grands viaducs de
donner aux culées la forme d'un massif épais. Cette
règle tend aussi à s'appliquer de plus en plus à la cons-
truction des ponts et de tous les ouvrages sous voie
ferrée.
L'emploi des murs en retour donne lieu à un incon-
vénient grave, celui de nécessiter entre ces murs l'in-
terposition d'un massif de terre qui exerce une poussée
et tend surtout à disjoindre les murs par la transmis-
sion des trépidations et des efforts dus au passage des
trains.
Les murs en aile ne donnent pas lieu à ce dernier
inconvénient dans une mesure aussi forte que les murs
en retour, mais leur emploi ne procure évidemment
pas à la culée une stabilité et une résistance au ren-
versement qui soit comparable à ce que l'on obtient en
faisant des massifs évidés.
La coupe longitudinale et le plan du viaduc de
Vezouillac montrent que la culée évidée est formée
d'un parement et de deux véritables murs en retour
mais protégés à l'arrière par un mur de garde. Les
raccordements de ces quatre murs se font par des demi-
cylindres, ce qui évite les angles et facilite une liaison