NOTE
perçut pas de glaces à cette dernière époque en quit-
tant cette île, et ce ne fut que quelques jours après et
plus au nord qu'il en rencontra.
L'académie des sciences s'étant chargée, sur l'invi-
tation du ministre, de rédiger des instructions pour
XAstrolabe, il serait inutile de rapporter ici tout ce que
M. d'Urville sera dans le cas d'observer relativement à
la physique générale du globe, à l'état et au mouve-
ment des glaces, à la température et à la densité de
l'eau, etc. Nous nous permettrons seulement de dire
que nous regardons comme important de dessiner
avec exactitude les glaces qui seront rencontrées, soit
isolées, soit en masse ; de tâcher d'en obtenir la hau-
teur et l'étendue avec exactitude, car on est souvent
sujet à des illusions très-grandes. Ainsi l'on trouve,
dans un des voyages de Parry au Nord, la remarque
suivante ; « Nous eûmes souvent l'occasion de remar-
« quer les illusions qui ont lieu dans l'estime et dans
« la distance des objets, quand on les voit par-dessus
« une surface de neige. Il n'était pas rare que nous
« dirigeassions nos pas vers ce que nous croyions être
« une grosse masse de pierre située à un demi-mille
« de distance, et après une minute de chemin nous
« trouvionsquecetobjetpouvaittenirdans la main1. »
La quantité dont les glaces plongent dans la mer
quant le maximum et le minimum de température, afin que si un
autre navigateur le trouvait plus tard , en pût avoir les deux ex-
trêmes de la température.
1 Fostor, t. Ier, p. 141 •
perçut pas de glaces à cette dernière époque en quit-
tant cette île, et ce ne fut que quelques jours après et
plus au nord qu'il en rencontra.
L'académie des sciences s'étant chargée, sur l'invi-
tation du ministre, de rédiger des instructions pour
XAstrolabe, il serait inutile de rapporter ici tout ce que
M. d'Urville sera dans le cas d'observer relativement à
la physique générale du globe, à l'état et au mouve-
ment des glaces, à la température et à la densité de
l'eau, etc. Nous nous permettrons seulement de dire
que nous regardons comme important de dessiner
avec exactitude les glaces qui seront rencontrées, soit
isolées, soit en masse ; de tâcher d'en obtenir la hau-
teur et l'étendue avec exactitude, car on est souvent
sujet à des illusions très-grandes. Ainsi l'on trouve,
dans un des voyages de Parry au Nord, la remarque
suivante ; « Nous eûmes souvent l'occasion de remar-
« quer les illusions qui ont lieu dans l'estime et dans
« la distance des objets, quand on les voit par-dessus
« une surface de neige. Il n'était pas rare que nous
« dirigeassions nos pas vers ce que nous croyions être
« une grosse masse de pierre située à un demi-mille
« de distance, et après une minute de chemin nous
« trouvionsquecetobjetpouvaittenirdans la main1. »
La quantité dont les glaces plongent dans la mer
quant le maximum et le minimum de température, afin que si un
autre navigateur le trouvait plus tard , en pût avoir les deux ex-
trêmes de la température.
1 Fostor, t. Ier, p. 141 •